Mèze : Thierry Baëza, un maire populaire à la gestion exemplaire

Sur les rives de l’étang de Thau, Mèze rayonne d’une stabilité rare. Son maire, Thierry Baëza, incarne un autre rapport à la politique, fait de constance, de sérieux et de fidélité à ses engagements.

« C’est un OVNI », confie une retraitée de la RTBF, la radio-télévision belge francophone, installée à Mèze depuis quelques années. « Calme, posé, pondéré, altruiste, il gère la ville comme un bon père de famille. Il respecte ses engagements, notamment la charte Anticor, et ne pratique pas la guérilla politique. » Pour elle, Thierry Baëza incarne une autre façon de faire de la politique. « Il respecte ses opposants, il sait dialoguer et surtout, il sait construire. Il va chercher les financements pour investir utilement. »

Son attachement à la charte Anticor en est une preuve éclatante. Là où d’autres y voient une posture, lui l’applique à la lettre. Il respecte les droits de l’opposition, partage les responsabilités de contrôle budgétaire, associe les minoritaires aux grandes décisions et refuse de dépasser les deux mandats. S’il décide de se représenter en 2026, ce sera pour un ultime mandat, et il l’a déjà annoncé.

À cette probité démocratique s’ajoute une gestion financière d’une grande rigueur. Les comptes administratifs 2024, présentés le 26 mai, affichent une épargne de gestion en hausse de 9,40 % par rapport à 2023, une épargne brute qui atteint désormais 11 % des recettes réelles de fonctionnement, et une épargne nette culminant à 749 511 euros. Un chiffre particulièrement significatif, quand on se souvient qu’en 2020, cette épargne était négative avant son arrivée, à hauteur de -431 000 euros. En quatre ans, la capacité de désendettement est passée de plus de 24 années à seulement 6,94 années, bien en dessous des seuils d’alerte. Dans le même temps, la dette de la commune a baissé de plus d’un million d’euros, tombant de 15,3M€ à 14,24M€. Ces résultats sont obtenus sans hausse de la fiscalité communale, un engagement que Thierry Baëza a tenu envers ses administrés, malgré l’inflation, la flambée de l’énergie et la baisse des dotations de l’État.

Mais ce qui a définitivement renforcé sa stature, c’est son combat pour l’eau. Cinq ans de lutte pour que Mèze reprenne en main sa régie, longtemps déléguée à Sète Agglopôle Méditerranée (SAM). Une bataille contre des hausses tarifaires jugées inacceptables pour les Mézois, arrachée de haute lutte et consacrée le 22 mai par un vote clair des élus communautaires. Elle est le fruit d’un travail rigoureux engagé de longue date, bien avant le changement de présidence de la SAM. Le maire de Mèze a rappelé que plusieurs réunions préparatoires ont eu lieu, portant sur le transfert du personnel, les modalités techniques et administratives. Ce n’était ni un coup de force ni une improvisation, mais un acte construit de reconquête démocratique et de maîtrise du bien commun.

Et quand il s’agit de sécurité, Thierry Baëza ne laisse rien passer. Lors du long week-end l’ascension, des débordements ont éclaté dans la commune. Des jeunes, venus de Pézenas et Montagnac, ont rejoint des groupes de Mézois pour provoquer des incidents en bord de plage. Dégradations de barques de joutes, bagarres, comportements agressifs. Le maire a immédiatement réagi en mobilisant la gendarmerie et la police municipale. Cinq verbalisations ont été dressées, une plainte a été déposée, et les parents des jeunes mis en cause ont été convoqués. Il a tenu à rappeler que les responsables légaux restent pénalement engagés pour les actes de leurs enfants. Sa fermeté ne laisse aucune marge de manœuvre à l’extrême droite qui lorgne sur la commune.

Ce que Thierry Baëza construit à Mèze n’est pas un simple mandat. C’est un modèle. Une manière de montrer qu’une autre politique est possible, même dans une époque saturée de postures. Là où d’autres crient pour exister, il agit pour durer. Et c’est peut-être cela, le secret de sa popularité.

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