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Les « papys braqueurs » de Kim Kardashian face à leur destin : la défense plaide contre un retour derrière les barreaux

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L’issue du procès du célèbre braquage de 2016 se joue entre sanction juste et clémence pour des accusés âgés et malades, sous le regard médiatique planétaire.

La cour d’assises de Paris a entendu les ultimes plaidoiries dans l’affaire du vol de bijoux visant Kim Kardashian, survenu en 2016. Les avocats des principaux accusés, surnommés les « papys braqueurs », ont imploré les jurés d’éviter une nouvelle incarcération pour ces hommes aujourd’hui fragilisés par l’âge et la maladie.

À 69 ans, Aomar Aït Khedache, présenté comme l’instigateur du casse, est décrit par son conseil comme un homme sourd, presque muet, souffrant de diabète et de problèmes dorsaux. Bien qu’il ait reconnu sa participation, sa défense insiste sur l’absence de preuves solides le désignant comme le « cerveau » de l’opération. Son avocat a fustigé une enquête biaisée par son passé judiciaire, évoquant un « miroir déformant » qui aurait occulté d’autres pistes. La requête ? Une peine ajustée à son état de santé, évitant un enfermement qu’il qualifierait de « perpétuité déguisée ».

Du côté de Yunice Abbas, 71 ans, atteint de Parkinson et opéré du cœur durant sa détention provisoire, la stratégie fut similaire. Son représentant a souligné son rôle marginal – simple guetteur à vélo – et l’absence d’enrichissement personnel. Il a plaidé pour une sanction symbolique, intégrant son temps déjà passé en prison.

Les réquisitions du parquet, exigeant dix ans de réclusion pour chaque accusé, ont été vivement contestées. Les défenseurs y voient une réponse disproportionnée, influencée par la notoriété de la victime. « Ne jugez pas pour les caméras, mais pour l’équité », ont-ils martelé, rappelant que Kim Kardashian elle-même, lors de son témoignage, n’avait pas réclamé de vengeance.

Le verdict, attendu dans les prochaines heures, déterminera si la justice française privilégie la rigueur pénale ou une forme de clémence face à des accusés dont la capacité à récidiver semble, selon leurs avocats, définitivement éteinte. Une décision sous haute tension, entre émotion médiatique et réalité judiciaire.

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