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Économie

L’agriculture bio française sous tension face aux réductions budgétaires

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Le secteur craint un désengagement de l’État, alors que le label AB s’apprête à célébrer ses 40 ans dans un contexte de fragilité économique.

Les professionnels de l’agriculture biologique expriment une vive inquiétude face aux coupes annoncées dans les financements publics. Ces restrictions budgétaires touchent directement l’Agence Bio, structure clé pour le développement et la promotion du label AB, dont l’anniversaire approche. Les acteurs de la filière redoutent un affaiblissement de leur modèle, déjà fragilisé par des défis économiques et réglementaires.

Récemment, des manifestations ont eu lieu pour alerter sur les risques liés au retrait des aides publiques. Les agriculteurs bio soulignent que ces réductions interviennent dans un contexte où la transition écologique devrait, au contraire, être soutenue. La baisse des subventions pourrait freiner la conversion des exploitations conventionnelles vers des pratiques plus durables, alors que les objectifs européens en matière de réduction des pesticides restent ambitieux.

Parallèlement, les consommateurs, de plus en plus sensibles à la qualité des produits, pourraient voir leur confiance ébranlée si les garanties offertes par le label venaient à faiblir. Les producteurs bio insistent sur la nécessité de maintenir un cadre financier solide pour préserver la crédibilité de la filière et répondre aux attentes sociétales. Sans un soutien accru, c’est toute la dynamique du bio en France qui risque de s’essouffler.

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