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La France s’engage à financer 12 nouveaux canons Caesar pour l’Ukraine

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La France s'engage à financer 12 nouveaux canons Caesar pour l'Ukraine

Paris appelle ses alliés à contribuer à l’effort pour renforcer les capacités de Kiev face à la Russie.

Lors du lancement à Paris d’une « coalition artillerie », le ministre des Armées français, Sébastien Lecornu, a annoncé aujourd’hui que la France était prête à financer douze nouveaux canons Caesar pour l’Ukraine. Cette initiative vise à renforcer les capacités de défense de l’Ukraine face à la Russie, et Paris encourage ses alliés à contribuer à l’effort en finançant 60 autres canons.

« J’ai décidé de débloquer une somme de 50 millions d’euros sur le fond de soutien français à l’Ukraine, ce qui va permettre d’acheter douze canons Caesar supplémentaires », a déclaré Sébastien Lecornu. Les canons Caesar, fabriqués par Nexter (groupe franco-allemand KNDS), seront ajoutés aux 49 déjà déployés en Ukraine et aux six commandés en septembre dernier dans le cadre d’un contrat commercial direct entre Nexter et l’État ukrainien. Ces derniers devraient être livrés « dans les prochaines semaines », selon le ministère des Armées.

Montés sur camion, les canons Caesar sont capables de tirer des obus de 155 mm à une distance de 40 kilomètres. Le ministre Lecornu a souligné que la France avait la capacité de produire 60 autres canons Caesar, représentant un investissement d’environ 250 millions d’euros, une somme qu’il considère comme accessible pour les différents budgets des alliés.

La France a déjà cédé ou vendu 30 canons Caesar à l’Ukraine, et le Danemark a également fourni 19 exemplaires d’une version blindée à huit roues.

Le ministre de la Défense ukrainien, Roustem Oumerov, actuellement en Ukraine et ayant annulé sa venue à Paris « pour des raisons de sécurité », a participé à la réunion par visioconférence depuis l’Ukraine. Il a souligné l’importance de moderniser l’artillerie et d’augmenter la production de munitions pour faire face aux défis sécuritaires en cours.

La « coalition artillerie », pilotée par la France et les États-Unis, fait partie du groupe de contact pour la défense de l’Ukraine, également connu sous le nom de groupe de Ramstein, qui réunit plus de 50 pays dans plusieurs sous-groupes, allant du déminage à la défense aérienne. L’objectif principal est de permettre à l’Ukraine de passer d’un équipement d’artillerie de l’ère soviétique à des systèmes occidentaux conformes aux standards de l’OTAN.

Cependant, le rapport souligne que l’Union européenne (UE) n’a pas encore atteint son objectif de fournir un million de munitions à l’Ukraine d’ici le printemps 2024. Jusqu’à présent, seuls 300 000 obus ont été livrés, selon des parlementaires européens.

Sébastien Lecornu a également annoncé une augmentation des livraisons de munitions françaises à l’Ukraine, passant de 1000 unités par mois à 2000 au cours de la première année de la guerre, et prévoyant d’atteindre 3000 obus par mois à partir de janvier. Cependant, les experts estiment que ces quantités ne sont suffisantes que pour quelques jours de combat, avec une consommation ukrainienne estimée à environ 200 000 obus par mois sur le champ de bataille.

Le ministre des Armées a également déclaré que la France livrerait une cinquantaine de missiles sol-air A2SM par mois à partir de janvier, tout au long de l’année. Ces missiles, de moyenne portée, seront adaptés pour être utilisés sur des avions de classe soviétique tels que les Mig et les Sukhoï, que l’Ukraine utilise dans sa défense.

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est déclaré favorable à la participation de représentants russes à un prochain sommet pour la paix. Il reste confiant quant au soutien des États-Unis, même en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.

Lundi 15 juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a surpris en se déclarant ouvert à la participation de la Russie à un futur sommet pour la paix, organisé par Kiev. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet, espérant qu’un plan puisse être prêt en novembre. Zelensky n’a pas évoqué l’arrêt des hostilités, mais l’établissement d’un plan sur trois sujets : la sécurité énergétique de l’Ukraine, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers.

C’est la première fois que Zelensky envisage des discussions avec la Russie sans exiger un retrait préalable des forces russes du territoire ukrainien. Par le passé, il avait refusé toute négociation tant que Vladimir Poutine resterait au pouvoir, allant jusqu’à signer un décret rendant illégales de telles discussions.

Le premier sommet pour la paix en Ukraine, organisé en Suisse en juin, avait rassemblé une centaine de pays, sans la Russie et sans la Chine, alliée de Moscou. En 2022, l’Ukraine avait proposé un plan de paix en dix points, soutenu par l’Occident et impliquant le retrait des forces russes, une proposition rejetée par Moscou.

Volodymyr Zelensky a également affirmé ne pas craindre une éventuelle réélection de Donald Trump à la présidence américaine, malgré les incertitudes que cela pourrait entraîner sur le soutien de Washington à Kiev. « Je pense que si Donald Trump devient président, nous travaillerons ensemble. Je n’ai pas peur », a-t-il déclaré.

La perspective d’une victoire de Trump en novembre soulève des questions sur la continuité du soutien américain à l’Ukraine. Trump a laissé entendre qu’il mettrait fin rapidement au conflit s’il revenait à la Maison-Blanche, ce qui pourrait contraindre Kiev à négocier dans une position défavorable. Actuellement, près de 20% du territoire ukrainien est encore occupé par la Russie.

Cependant, Zelensky a souligné le soutien significatif du parti républicain aux États-Unis, affirmant que la majorité de ce parti soutient l’Ukraine. Il a récemment rencontré de nombreux élus républicains et noté que certains dirigeants républicains avaient des positions plus radicales que Trump lui-même.

En somme, le président ukrainien se montre ouvert à de nouvelles discussions pour la paix, tout en restant confiant quant au soutien international à son pays, indépendamment des changements politiques à venir aux États-Unis.

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Brest refuse l’accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

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Brest refuse l'accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

La réplique d’une frégate russe du XVIIIᵉ siècle pourrait se voir refuser l’accès au port breton en raison des sanctions européennes.

Le navire russe Shtandart, une réplique d’une frégate du XVIIIᵉ siècle, pourrait se voir refuser l’accès au port de Brest lors des fêtes maritimes prévues du 12 au 17 juillet. Bien que l’événement attire chaque année des milliers de spectateurs, l’application des sanctions européennes contre la Russie, étendues depuis le 24 juin aux « navires répliques historiques », menace la participation de ce trois-mâts de 34 mètres de long.

Le Shtandart, parti de La Rochelle jeudi dernier, doit accoster à Brest malgré un arrêté de la préfecture interdisant son entrée. Le capitaine du navire, Vladimir Martus, se dit déterminé à tenter d’accoster, malgré les interdictions. « Nous allons entrer à Brest avec le voilier français Belem et d’autres bateaux (…) Je ne sais pas si la police va m’arrêter ou pas, mais je vais essayer », a-t-il déclaré.

Le navire, arborant désormais le pavillon des Îles Cook après avoir abandonné celui de la Russie à la demande des autorités françaises, suscite la polémique depuis des mois. Le capitaine Martus, qui se présente comme un dissident au régime russe, affirme œuvrer pour « l’amitié entre les peuples de toutes les nations » et a exprimé son soutien à la « lutte héroïque » des Ukrainiens contre l’agression russe, qualifiant Vladimir Poutine de « dictateur ».

Malgré ces déclarations, une source proche du dossier indique que le Shtandart ne devrait pas être autorisé à approcher de Brest, sauf pour une escale technique. Cette décision est soutenue par certains opposants au navire, qui contestent les intentions du capitaine. Bernard Grua, animateur du collectif « No Shtandart In Europe », accuse Martus de ne jamais critiquer la Russie sur les réseaux sociaux, affirmant que ses propos relèvent du « langage du FSB (ex-KGB) ».

Mardi après-midi, une trentaine de détracteurs du Shtandart se sont rassemblés devant la mairie de Brest, brandissant des drapeaux ukrainiens et des pancartes telles que « Russia go home » et « Shtandart: espion russe ». Ils ont également exprimé leur soutien au préfet du Finistère pour sa décision de tenir le navire à distance.

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