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JO-2020: Quiquampoix vise juste, le rêve passe pour Aït Saïd

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Cinq ans après sa médaille d’argent à Rio, Jean Quiquampoix a magistralement décroché l’or en tir au pistolet, alors que le gymnaste Samir Aït Saïd, blessé, n’a pu prendre que la 4e place des anneaux, lundi en entame de la 2e semaine des Jeux olympiques de Tokyo.

C’est la magie des JO qui, invariablement, et tous les quatre ans – cinq pour cette édition retardée en raison du Covid – permet à des disciplines méconnues et des champions discrets de capter la lumière, au moins un instant.

Ce sera le cas, une nouvelle fois pour Jean Quiquampoix. Le Français est devenu champion olympique pistolet à 25 m tir rapide.

Réputé pour son calme olympien face à la pression des finales, le Français âgé de 25 ans, en argent en 2016, a depuis accumulé les années, l’expérience et l’or, en terminant premier des deux derniers rendez-vous internationaux avant Tokyo, qui se sont tenus en Croatie en juin.

« C’était riche en émotions. Une finale olympique ça n’a rien à voir (avec les autres compétitions internationales, NDLR). Je voulais tellement cette médaille qu’il y avait une petite pression supplémentaire », a-t-il confié.

Quiquampoix a apporté à la France sa 6e médaille d’or, et la délégation française compte désormais 23 médailles en tout car l’équipe d’équitation a décroché en début de soirée le bronze au concours complet.

Les Français, champions olympiques en 2016, ont été devancés par la Grande-Bretagne et l’Australie.

Le gymnaste et porte drapeau des Bleus Samir Aït Saïd n’a pas eu le même bonheur que Quiquampoix ou les cavaliers.

Cinq ans après Rio et une terrible fracture tibia-péroné en mondovision, le gymnaste a laissé passer son rêve, avec une 4e place finale aux anneaux, amoindri par une blessure au biceps gauche.

« Il était hors de question que je fasse forfait », a-t-il précisé. « Aucune excuse, quatrième cela ne me va pas, croyez-moi qu’à Paris cela ne sera pas pareil », a-t-il dit en pleurs, promettant ainsi de revenir pour Paris 2024.

Les équipes féminines de basket et de handball sont elles toujours en course, après s’être qualifiées pour les quarts de finale de leur tournoi respectif.

En athlétisme, au Stade olympique, la Néerlandaise Sifan Hassan lancera la première étape d’un inédit et déroutant triplé en fond et demi-fond (1.500, 5.000 et 10.000 m), qui ajouterait à son palmarès déjà fourni mais aussi aux doutes qui l’accompagnent, depuis la suspension pour « incitation » au dopage de son ex-entraîneur l’Américain Alberto Salazar, gourou de l’Oregon Project alors soutenu par la firme Nike.

Son défi débute avec la finale du 5.000 m (21h40 locales, 14h40 en France).

En matinée, le Grec Miltiadis Tentoglou a été sacré à son dernier essai à la longueur (8,41 m), tandis que la Portoricaine Jasmine Camacho-Quinn a dominé le 100 m haies (12.37), devant l’Américaine détentrice du record du monde Kendra Harrison (12.52).

Athlète bélarusse

Le Japon et le CIO ont dû gérer lundi un délicat sujet sportivo-diplomatique.

L’athlète bélarusse Krystsina Tsimanouskaya a émis le souhait de rejoindre la Pologne, après avoir été menacée, selon elle, d’un retour forcé dans son pays pour avoir critiqué sa fédération nationale.

Cet incident intervient alors que le régime du président bélarusse Alexandre Loukachenko poursuit sans relâche une répression visant opposants, journalistes et militants, avec l’espoir de mater définitivement le mouvement de contestation historique de 2020 contre sa réélection à un cinquième mandat.

Les questions de société se sont invitées aussi au programme du jour, avec la présence au concours d’haltérophilie des +87 kg de la première femme transgenre à concourir aux JO, la Néo-Zélandaise Laurel Hubbard.

Sa présence à Tokyo a provoqué un débat complexe sur des questions de bioéthique, de droits humains, de science, d’équité et d’identité dans le sport.

Sports

Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

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Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

Dans une soirée inoubliable, le LOSC a réalisé l’impensable en battant le Real Madrid 1-0 au stade Pierre-Mauroy. Ce succès historique permet aux Lillois de marquer leur nom dans l’histoire de la Ligue des champions, en tenant tête à une équipe madrilène invaincue depuis neuf mois.

Le football réserve parfois des surprises, mais celle-ci restera gravée dans les mémoires des supporters du LOSC. Mercredi soir, devant un stade Pierre-Mauroy bouillant et à guichets fermés, les hommes de Bruno Genesio ont signé un exploit monumental, une victoire 1-0 face au Real Madrid, l’un des clubs les plus titrés de l’histoire de la Ligue des champions. Les Lillois, portés par une performance collective irréprochable, ont su résister aux assauts d’un Real Madrid pourtant redoutable, pour inscrire ce qui est sans doute l’une des plus grandes pages de leur histoire.

Dès le coup d’envoi, les Dogues ont affiché leurs intentions. Bien en place, ils ont pressé haut et gêné la relance madrilène, coupant court à toute tentative de domination des Merengues. Jonathan David, intenable, fut l’une des premières menaces en sollicitant deux fois Lunin dans la première demi-heure. Son opportunisme allait payer juste avant la pause, lorsqu’un pénalty est sifflé après une main d’Eduardo Camavinga dans la surface. Le Canadien ne tremble pas et envoie le ballon au fond des filets, permettant aux siens de rentrer aux vestiaires avec un avantage aussi mince que précieux.

En seconde période, le Real Madrid a tenté de renverser la vapeur. Le contrôle du ballon leur a progressivement appartenu, mais sans réel danger pour une équipe lilloise disciplinée et parfaitement organisée. Les entrées en jeu de Kylian Mbappé et Luka Modric n’ont pas suffi à bousculer la défense nordiste, qui a fait preuve d’une solidarité exemplaire. Chaque joueur s’est illustré dans les duels, à l’image de Tiago Santos, impérial avec 7 duels gagnés sur 11, et Edon Zhegrova, tout aussi brillant dans ses tâches défensives que créatives.

Le Real a tenté de forcer la décision, notamment avec les accélérations de Vinicius et quelques coups d’éclat de Jude Bellingham, mais rien ne semblait pouvoir ébranler la muraille lilloise. Le gardien Lucas Chevalier, héroïque tout au long de la rencontre, a su préserver son but, réalisant des arrêts décisifs dans les dernières minutes. Un coup de tête à bout portant de Güler semblait être l’égalisation tant attendue par les Merengues, mais Chevalier a répondu présent une fois de plus, signant ainsi son cinquième arrêt de la soirée.

Les dernières secondes de jeu furent éprouvantes, avec une tête de Benjamin André dans le temps additionnel qui a libéré tout un stade. Le coup de sifflet final de l’arbitre a déclenché une explosion de joie dans les tribunes, les supporters lillois savourant cet exploit inespéré. Les larmes aux yeux, certains d’entre eux ont sans doute vécu le plus grand match de leur vie.

Pour Lille, cette victoire marque un tournant. Non seulement elle leur permet de croire en leurs chances de qualification, mais elle symbolise aussi la capacité du club à rivaliser avec les géants européens. Le Real Madrid, invaincu depuis neuf mois toutes compétitions confondues, a trouvé son maître, le temps d’une soirée magique dans le Nord de la France.

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Équipe de France : Antoine Griezmann annonce sa retraite internationale

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Équipe de France : Antoine Griezmann annonce sa retraite internationale

Antoine Griezmann a créé la surprise en annonçant sa retraite internationale à travers une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux. L’attaquant de l’Atlético de Madrid, figure incontournable de l’équipe de France, met ainsi un terme à sa carrière en bleu, juste avant la prochaine trêve internationale.

Antoine Griezmann, qui a marqué l’histoire du football français avec ses performances décisives lors de la Coupe du monde 2018, a fait ses adieux en publiant un message empreint d’émotion. « C’est avec le cœur plein de souvenirs que je clos ce chapitre de ma vie. Merci pour cette magnifique aventure tricolore et à bientôt », a-t-il écrit sur son compte X, accompagnant son texte d’une vidéo retraçant certains moments clés de sa carrière sous le maillot bleu.

Cette annonce intervient à quelques jours seulement de la publication par Didier Deschamps de la liste des joueurs sélectionnés pour les rencontres d’octobre. Griezmann, devenu un pilier de l’équipe nationale depuis ses débuts en 2014, avait participé à toutes les grandes compétitions sous les couleurs de la France, contribuant notamment au sacre de 2018 en Russie et à la finale de l’Euro 2016. Ses 122 sélections et 43 buts avec les Bleus font de lui l’un des joueurs les plus emblématiques de sa génération.

La décision de Griezmann de se retirer à l’âge de 33 ans marque la fin d’une ère pour l’équipe de France. Alors que certains voyaient en lui un leader capable de mener les Bleus vers de nouveaux succès, il choisit de passer le flambeau à une nouvelle génération de joueurs. Ce départ laisse un vide au sein de l’attaque tricolore, mais aussi dans le cœur des supporters, qui lui resteront reconnaissants pour ses années de service et ses exploits sur le terrain.

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Les descendants de Gustave Eiffel s’opposent au maintien des anneaux olympiques sur la tour Eiffel

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Les descendants de Gustave Eiffel s'opposent au maintien des anneaux olympiques sur la tour Eiffel

Alors que la maire de Paris souhaite conserver les anneaux olympiques sur la tour Eiffel jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028, les héritiers de Gustave Eiffel réaffirment leur désaccord. Ils proposent un transfert symbolique des anneaux à Los Angeles d’ici fin 2024.

L’installation des anneaux olympiques sur la tour Eiffel, symbole incontournable de Paris, suscite un vif débat entre la municipalité et les descendants de son créateur, Gustave Eiffel. L’Association des descendants de Gustave Eiffel (Adge) s’est à nouveau exprimée, dimanche, en réaffirmant sa ferme opposition à la volonté de la maire Anne Hidalgo de maintenir cette installation jusqu’en 2028, au-delà de l’échéance olympique parisienne de 2024.

Dans un communiqué, les descendants expriment leur satisfaction quant à la présence temporaire des anneaux durant les Jeux, mais insistent sur la nécessité de les retirer dès la fin de l’année olympique. En cause, une « altération substantielle » de l’esthétique et du symbole de la tour Eiffel, qu’ils jugent incompatible avec l’œuvre originelle de leur ancêtre. Selon eux, les anneaux, de par leur taille imposante et leurs couleurs vives, perturbent l’harmonie visuelle de ce monument iconique, modifiant ses formes épurées et symbolisant une rupture avec son histoire.

Cette prise de position s’inscrit dans un contexte de tensions avec la mairie, qui défend de son côté une démarche visant à prolonger l’esprit olympique à travers cette installation. Anne Hidalgo avait réitéré son souhait de voir les anneaux perdurer sur la tour Eiffel jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028, insistant sur leur potentiel à renforcer le lien entre ces deux événements planétaires. Toutefois, ce projet a provoqué un tollé parmi les défenseurs du patrimoine parisien et les opposants politiques, arguant que la tour, patrimoine universel, ne doit pas devenir le support de symboles événementiels temporaires au-delà de son rôle dans les Jeux de Paris.

Les descendants d’Eiffel vont plus loin en suggérant une alternative à la prolongation des anneaux. Ils proposent que, tout comme la flamme olympique sera transmise à Los Angeles à la fin des Jeux de 2024, la Ville de Paris pourrait symboliquement transférer les anneaux à la cité californienne. Ce geste marquerait, selon eux, la clôture de l’année olympique et préserverait l’intégrité visuelle de la tour Eiffel tout en respectant la continuité symbolique des Jeux.

Soucieux de protéger l’héritage de Gustave Eiffel, les membres de l’Adge rappellent avoir consulté un cabinet juridique afin de défendre leur position. Pour eux, l’accrochage des anneaux ne relève pas seulement d’une question esthétique, mais touche également au symbole que représente la tour, monument synonyme de neutralité et de paix, dénué de toute association directe avec les Jeux olympiques au fil de son histoire.

Ce débat soulève des questions plus larges quant à l’utilisation des monuments historiques dans le cadre d’événements mondiaux. Si certains y voient une opportunité de rayonnement international, d’autres, comme les héritiers d’Eiffel, insistent sur la nécessité de préserver l’intégrité des œuvres architecturales majeures. Le dialogue entre la mairie de Paris et les représentants de Gustave Eiffel reste ouvert, dans l’espoir de trouver un compromis respectant à la fois l’esprit des Jeux et celui de la tour Eiffel, emblème éternel de la capitale française.

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