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JO-2020: Mkheidze délivre la France, Carapaz et Szilagyi au sommet

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C’est fait ! Grâce au judoka Luka Mkheidze, en bronze chez les -60 kg, la France a décroché sa première médaille dès la première journée de compétition des Jeux de Tokyo, samedi, durant laquelle l’Equatorien Richard Carapaz et le Hongrois Aron Szilagyi se montrés impériaux en cyclisme et escrime.

Ce n’était pas passé loin jusque-là, notamment grâce à Océanne Muller au tir carabine 10 m (5e) et David Gaudu en cyclisme (7e), mais Mkheidze est venu tout balayer dans la joie: le judoka, né à Tbilissi en Géorgie, celui-là même qui a fui en 2009 son pays en compagnie de sa mère pour rejoindre la France en 2010 avant d’être naturalisé en 2015, a donc mis fin à une mauvaise tradition: depuis Pékin-2008, la France avait toujours décroché sa première médaille au deuxième jour de compétition.

« J’ai traversé beaucoup de choses, j’ai quitté mon pays d’origine. On a payé quelqu’un pour nous amener en France quand notre demande a été refusée en Pologne, un passeur », détaille-t-il. « On est arrivés à Villeneuve-Saint-Georges (Val de Marne, ndlr), où il y a une église orthodoxe. On y est allés, le prêtre nous a aidés », a raconté à sa sortie de tatami le nouveau héros français.

Au bout du tortueux parcours, il y a donc eu la médaille, la première de l’équipe de France au Japon. « J’ai appris ça. C’est encore plus de fierté pour moi. J’espère qu’il y en aura plein d’autres. Je vais rester pour encourager les autres et j’espère qu’ils vont faire encore mieux que moi ! », a-t-il dit.

Carapaz devance Pogacar

Samedi matin, la Chinoise Qian Yang est devenue la première championne olympique des Jeux de Tokyo, sacrée en matinée au tir carabine 10 m.

L’Equatorien Richard Carapaz, a ensuite été brillant non loin du Mont Fuji dans la course cycliste en ligne, lors d’une après-midi royale.

Le récent troisième du Tour de France a pris ses responsabilités pour s’extraire du groupe des hommes forts, à 12 km de l’arrivée, avant de triompher en solitaire au terme d’une étape digne de la haute montagne sur le Tour.

Le podium de l’épreuve, d’ailleurs, dessine à peu près la hiérarchie du cyclisme mondial à l’heure actuelle avec le Belge Wout van Aert 2e, et le Slovène Tadej Pogacar, récent double vainqueur du Tour, 3e.

Dans ces conditions, David Gaudu, dans le bon groupe mais finalement 7e, a fait excellente figure.

En soirée, c’est le Hongrois Aron Szilagyi qui a crevé l’écran, en devenant le premier escrimeur à gagner trois titres olympiques d’affilée, un exploit qui avait jusqu’à présent été seulement accompli par une femme, la fleurettiste italienne Valentina Vezzali.

« Je dédie cette victoire à deux personnes. Mon premier entraîneur, qui m’a tout appris, et ma femme, qui se trouve la maison en ce moment », a réagi Szilagyi.

L’escrime française, habituelle pourvoyeuse de médailles pour la délégation tricolore, est elle restée muette samedi, avec les éliminations précoces de Coraline Vitalis dans le tournoi épée, puis celle de Boladé Apithy au sabre.

Le judo, autre pourvoyeur d’or pour la France, avait lui aussi très mal commencé, avec la défaite d’entrée de Shirine Boukli en – 48kg. A 22 ans, comme Muller au tir, elle fait toutefois partie des grands espoirs pour Paris-2024.

Le Nippon Budokan, où avaient déjà eu lieu les épreuves de judo lors des  JO-1964, a par ailleurs consacré la Kosovare Distria Krasniqi, N.1 mondiale en -48kg, et le Japonais Naohisa Takato.

Un moment de joie pour le Japon, qui a revanche assisté à la chute de la superstar de la gymnastique Kohei Uchimura, dans son pays, à la barre fixe.

C’est donc dans une salle vide qu’Uchimura, l’un des plus grands gymnastes de l’histoire avec ses trois titres olympiques et ses dix sacres mondiaux, a sans doute fait ses adieux aux JO, voire à la compétition.

La natation, sport phare de la première semaine olympique, a débuté samedi avec des qualifications, en particulier celle de Léon Marchand, 19 ans, qualifié pour la finale du 400 m 4 nages programmée dimanche.

Les stars étrangères ont de leurs côtés répondu aux attentes avec les qualifications respectives de la triple championne olympique hongroise Katinka Hosszu (400 m 4 nages) et le Britannique Adam Peaty (100 m brasse).

Les handballeurs français ont eux bien entamé leur campagne, avec un succès aisé contre l’Argentine (33-27), ce que n’ont pas connu les basketteuses tricolores du 3×3, sous les yeux du président français Emmanuel Macron, dominées par les Etats-Unis (17-10).

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JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

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JO d'hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.

Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.

Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.

La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.

Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.

La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.

Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.

La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.

Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.

Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.

En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.

La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.

Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.

Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.

Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.

Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.

Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.

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