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Société

Inflation : 16% des Français ne mangent pas à leur faim selon une étude

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Inflation : 16% des Français ne mangent pas à leur faim selon une étude

Selon une nouvelle étude du Credoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie), le nombre de Français ne pouvant plus manger à leur faim est passé de 12 à 16% au cours des six derniers mois. Les moins de 40 ans sont les plus touchés.

Le chiffre est inquiétant. Au cours des six derniers mois de l’année 2022, 16% des Françaises et des Français ont déclaré qu’ils ne pouvaient plus manger quotidiennement à leur faim, révèle une étude du Credoc. Ce chiffre n’était que de 12% auparavant. Pire encore, en 2016, les Français en précarité alimentaire étaient deux fois moins nombreux qu’aujourd’hui.

Mais ce n’est pas tout. En plus de la question de la quantité, le document du Crédoc montre que les Français font l’impasse sur la qualité par manque de moyens financiers. En effet, nos concitoyens achètent de plus en plus de produits bas de gamme. Ils renoncent notamment aux produits frais, plus chers mais bien meilleurs pour la santé de l’avis de tous les spécialistes. Au total, 1 Français sur 2 dit ne plus avoir accès à certains produits en raison de leurs prix par rapport à leurs revenus. Les premiers à être éliminés du panier de courses sont la viande, le poisson, les fruits et les légumes.

Les conséquences directes de l’inflation

Ce décalage entre le prix des biens alimentaires et les moyens des Français est la conséquence directe d’une inflation galopante qui atteint désormais 10% sur certains produits. Lorsque celle-ci était contenue à environ 2%, la précarité alimentaire était considéré comme étant un phénomène relativement marginal dans l’Hexagone.

Toujours selon l’étude du Credoc, ce sont les Françaises et les Français les plus jeunes qui sont les plus touchés. En effet, 24% des moins de 40 ans souffrent de précarité alimentaire contre 7% des 60-69 ans.

Société

L’algorithme d’Instagram favorise les réseaux pédocriminels

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Selon une enquête l’algorithme d’Instagram favorise les réseaux pédocriminels
©Reuteurs

Selon une enquête du “Wall Street Journal” menée avec des chercheurs de Stanford et de l’université du Massachusetts à Amherst, les systèmes de recommandation du réseau social font la promotion de comptes dédiés à l’achat et à la vente de contenus pédopornographiques. Auprès du journal américain, Meta admet l’existence de “problèmes” au sein de ses services de sécurité.

Instagram, réseau social des pédocriminels ? Selon une enquête du Wall Street Journal menée avec des chercheurs de Stanford, dans la Silicon Valley, et de l’université du Massachusetts à Amherst, la plateforme “aide à connecter et à promouvoir un vaste réseau de comptes ouvertement consacrés à la vente et à l’achat de contenus pédocriminels”.

L’excellence des algorithmes

Internet est réputé pour accueillir toutes les formes de criminalité. Mais les réseaux pédocriminels mis au jour par le quotidien américain sur la plateforme appartenant à Meta sont “favorisés” par ses algorithmes. “Instagram met en relation des pédocriminels et les guide vers les vendeurs de contenu grâce à des systèmes de recommandation qui excellent dans la mise en relation de ceux qui partagent des intérêts de niche”, explique le quotidien américain.

Si ces contenus illicites sont “invisibles pour la plupart des utilisateurs” d’Instagram, les comptes de pédocriminalité ne se cachent même pas. “Les chercheurs ont constaté qu’Instagram permettait aux internautes de rechercher des hashtags explicites tels que #PedoWhore [PédoPute] et #PreteenSex [SexePrépubère] et les mettait en relation avec des comptes qui utilisent ces mots-clés pour faire de la publicité pour des contenus pédocriminels à vendre.”

Des profils de prétendus mineurs

Pour ne rien arranger, ces comptes sont prétendument gérés par des enfants. Ils “utilisent des pseudos ouvertement sexuels comme Petite Salope pour toi”.

Face à ces “menus” d’enfants “disponibles pour des ‘rencontres’ en personne moyennant finance” ou ces “images de mineurs se livrant à des actes sexuels avec des animaux”, Meta “reconnaît l’existence de problèmes au sein de ses opérations d’application de la loi” et dit “avoir mis sur pied un groupe de travail interne pour s’attaquer aux problèmes soulevés”. Le géant de la tech affirme au Wall Street Journal : “L’exploitation des enfants est un crime horrible.”

Des millions de messages

Le propriétaire d’Instagram dit avoir supprimé du site 27 réseaux pédocriminels en deux ans. L’enquête du Wall Street Journal l’a conduit à bloquer “des milliers de hashtags sexualisant les enfants, dont certains comptent des millions de messages”, a affirmé le géant de la tech au grand média new-yorkais.

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Faits Divers

Attaque au couteau à Annecy : Macron dénonce « une attaque d’une lâcheté absolue »

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Attaque au couteau à Annecy : Macron dénonce "une attaque d'une lâcheté absolue"

« La Nation est sous le choc. » Quelques heures après l’attaque au couteau à Annecy qui a fait au moins 5 blessés dont 4 enfants en bas âge, Emmanuel Macron a dénoncé « une attaque d’une lâcheté absolue », dans un message publié sur Twitter.

La Première ministre Élisabeth Borne et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin ont annoncé qu’ils se rendaient sur place. A l’Assemblée, les députés ont observé une minute de silence en hommage aux victimes.

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Politique

Sénat : feu vert à l’activation à distance des caméras ou micros des téléphones

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Sénat : feu vert à l’activation à distance des caméras ou micros des téléphones

Cette disposition du projet de loi Justice, qui concerne certaines enquêtes, a été votée mercredi soir malgré l’opposition de la gauche.

Le Sénat a donné mercredi soir son feu vert à une disposition controversée du projet de loi Justice autorisant le déclenchement à distance des caméras ou micros des téléphones dans certaines enquêtes, malgré l’opposition de la gauche. L’article 3 du projet de loi du garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti, examiné en première lecture par les sénateurs, apporte plusieurs modifications à la procédure pénale.

L’une d’elles cristallise les inquiétudes de la gauche, d’avocats et d’associations. Elle prévoit d’autoriser le déclenchement à distance des ordinateurs et autres appareils connectés, à l’insu des personnes visées, avec deux finalités différentes. D’une part, la géolocalisation en temps réel pour certaines infractions. D’autre part, l’activation de micros et caméras pour capter son et images, qui serait elle réservée aux affaires de terrorisme et de délinquance et criminalité organisées.

L’Observatoire des libertés et du numérique (OLN) a dénoncé une « surenchère sécuritaire » permettant de transformer tout objet connecté en potentiel « mouchard ». La gauche a tenté sans succès de supprimer totalement ou partiellement des dispositions jugées « disproportionnées ». C’est « la porte ouverte à une surveillance généralisée », a affirmé l’écologiste Guy Benarroche.

« Ces techniques sont déjà appliquées », a souligné le ministre, mais elles nécessitent la pose de balises ou de micros et caméras, ce qui comporte des risques pour les enquêteurs. La disposition est « entourée de garanties importantes », a-t-il ajouté. Sa mise en œuvre devra en particulier être approuvée par un juge.

Quid des journalistes, avocats, magistrats ?

Contre l’avis du ministre, le Sénat a adopté un amendement du chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau qui prévoit de limiter la possibilité de recourir à la géolocalisation aux infractions punies d’au moins dix ans d’emprisonnement, contre cinq ans dans le texte initial. La gauche aurait souhaité aller plus loin, notamment dans la protection explicite des journalistes, au même titre que le seront avocats, magistrats ou parlementaires.

L’article 3 du projet de loi prévoit par ailleurs, entre autres mesures, d’étendre les perquisitions de nuit pour les crimes les plus graves. Le Sénat a encore adopté un amendement du gouvernement permettant de prolonger, sous certaines conditions, les délais de l’enquête préliminaire.

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