Gaza : le Hamas ouvre la porte à une trêve, Israël étudie la proposition

Alors que les discussions s’intensifient pour un possible cessez-le-feu, les frappes israéliennes se poursuivent, faisant de nouvelles victimes dans l’enclave palestinienne.

Les autorités israéliennes examinent actuellement une offre de cessez-le-feu proposée par le Hamas, après que le mouvement islamiste a exprimé son accord pour entamer des pourparlers. Cette initiative, soutenue par les États-Unis et relayée par le Qatar et l’Égypte, pourrait déboucher sur une trêve de soixante jours, accompagnée d’un échange de prisonniers.

Du côté palestinien, l’espoir renaît parmi une population épuisée par près de deux ans de conflit. Une habitante de Gaza confie son attente désespérée d’une accalmie qui permettrait la réouverture des points de passage et l’acheminement de denrées vitales, comme la farine, dont la pénurie aggrave la crise humanitaire.

Pourtant, sur le terrain, les combats persistent. Les bombardements israéliens ont encore causé la mort de 32 personnes ce samedi, selon les services de secours locaux. Des témoins décrivent des scènes de panique dans les camps de déplacés, où des frappes nocturnes ont réduit des abris de fortune en cendres.

L’armée israélienne, pour sa part, affirme ne pas pouvoir confirmer ces attaques sans coordonnées précises. Parallèlement, une organisation humanitaire américaine a signalé que deux de ses employés avaient été blessés lors d’une attaque contre l’un de ses centres d’aide dans le sud de Gaza.

Les chiffres des pertes humaines continuent de s’alourdir. Depuis le début des hostilités, plus de 57 000 Palestiniens, en majorité des civils, ont péri sous les frappes israéliennes, selon les autorités sanitaires locales. En Israël, le bilan de l’offensive du 7 octobre 2023 reste fixé à 1 219 morts.

Dans ce contexte tendu, les déclarations optimistes du président américain contrastent avec l’incertitude qui plane encore sur l’issue des négociations. Alors que Benjamin Netanyahu doit s’entretenir avec Joe Biden dans les prochains jours, la communauté internationale espère une avancée vers la paix. Mais sur le terrain, chaque heure qui passe rappelle l’urgence d’un accord.