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France

France: Le gouvernement veut fermer temporairement la mosquée de Beauvais, jugée radicale

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Apologie du jihad, propos contre « les homosexuels, les juifs, les chrétiens »: le gouvernement entend fermer temporairement la Grande mosquée de Beauvais (Oise), accusée par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin d’attaquer le « modèle républicain et la France ».

« Aujourd’hui nous avons enclenché la fermeture de la mosquée de Beauvais, (qui est) tout à fait inacceptable, qui combat les chrétiens, les homosexuels, les juifs », a déclaré le ministre de l’Intérieur sur CNews.

« Je n’ai pas la main tremblante contre des personnes qui profondément attaquent notre modèle républicain et la France », a-t-il ajouté.

La préfecture de l’Oise a confirmé « envisager » de prendre une décision de fermeture administrative de la mosquée « pouvant aller jusqu’à six mois ». Elle se base sur des prêches « incitant à la haine », « à la violence » et « faisant l’apologie du jihad ».

« Dans le cadre de la procédure contradictoire, un courrier a été transmis en fin de semaine dernière notifiant la décision envisagée. Nous sommes actuellement dans le délai de 10 jours accordé pour toutes observations », a-t-elle détaillé.

« Pratique rigoriste »

Les autorités « reprochent » au lieu de culte « certains propos tenus dans le cadre des prêches par l’un des imams de la mosquée, qui intervenait à titre bénévole », a expliqué Me Samim Bolaky, avocat de l’association Espoir et fraternité qui gère le lieu. Il assure que cet imam a depuis été « suspendu ».

Cet homme, « présenté comme intervenant occasionnel, mais qui en réalité fait office d’imam attitré » tiendrait selon le ministère de l’Intérieur des propos faisant « l’apologie du jihad et des combattants, qu’il qualifie de héros ». Il défendrait également « une pratique rigoriste de l’islam » et « sa supériorité par rapport aux lois de la république ».

D’après le ministère, ses propos « fustigent » les « mécréants et présentent les sociétés occidentales comme islamophobes ». Ils poussent « les fidèles à rompre avec la République » et « incitent à la haine des homosexuels, des juifs et des chrétiens ».

Mais pour Me Bolaky « la majorité des propos sont sortis de leur contexte ». « On a plus de 150 heures de contenus. Il faut apprécier un propos dans son entièreté », a-t-il plaidé.

L’association qu’il défend « a toujours combattu le terrorisme, a toujours favorisé le vivre ensemble. C’est une mosquée qui est respectable », a assuré l’avocat, indiquant que la décision leur avait été notifiée vendredi.

« Disproportionné »

Une fermeture lui « paraitrait disproportionnée parce que l’intégralité des reproches qui sont faits sont liés à l’imam bénévole et non pas à l’association et à la mosquée elle-même », a poursuivi l’avocat, qui n’exclut pas de contester la décision devant le tribunal administratif.

Des propos « ont peut-être échappés à la sagacité de l’association, mais pour autant (…) pénaliser le grand lieu de culte parait disproportionné », a-t-il encore insisté.

Selon le ministère de l’Intérieur, 2.623 mosquées et salles de prières sont établies sur le territoire national. Parmi ces lieux de culte, 99 « soupçonnés de séparatisme » ont été contrôlés « au cours de ces derniers mois ».

« Pour 36 lieux de culte, les contrôles ont permis de démontrer que la loi de la République y était strictement respectée », a indiqué le ministère.

En outre, « 21 lieux de culte sont actuellement fermés, du fait de prescriptions administratives, d’une décision judiciaire, d’une reprise de bail, de travaux ou d’une fermeture administrative ».

Six, dont la mosquée de Beauvais selon l’entourage du ministère, « font l’objet d’une instruction qui permettra d’engager une fermeture ».

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Europe

Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le « racket social » du gouvernement

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Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le "racket social" du gouvernement

À Montpellier ce dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement.

Lors d’un meeting à Montpellier dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement. Elle a appelé à faire des élections du 9 juin un « référendum contre ces nouvelles règles d’austérité ».

Manon Aubry a vivement critiqué les politiques d’austérité imposées par l’Union européenne et mises en œuvre par le gouvernement français. Elle a également accusé une alliance entre macronistes, la droite et les socialistes d’avoir voté en faveur d’un pacte asile-immigration qu’elle qualifie d' »infâme ».

De plus, elle a qualifié le programme du Rassemblement National de « vide sidéral », reprochant à leur tête de liste, Jordan Bardella, de ne pas avoir déposé suffisamment d’amendements lors de son mandat au Parlement européen.

Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, a également pris la parole pour critiquer le candidat des socialistes, Raphaël Glucksmann, l’accusant de vouloir « une élection sans le peuple pour préparer le retour de François Hollande ».

Le meeting a également été marqué par les propos de Rima Hassan, militante franco-palestinienne controversée, appelant à mettre fin à l’accord d’association entre l’UE et Israël, conditionné selon elle au respect des droits humains.

Ce meeting à Montpellier, ville où Jean-Luc Mélenchon avait obtenu un fort soutien lors de la présidentielle de 2022, a rassemblé environ 1 000 personnes selon les organisateurs. Depuis leur premier meeting à Villepinte le mois dernier, les Insoumis ont prévu 60 réunions publiques à travers la France.

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France

Emmanuel Macron condamne fermement l’attaque de l’Iran contre Israël

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Emmanuel Macron condamne fermement l'attaque de l'Iran contre Israël

Emmanuel Macron a « condamné avec la plus grande fermeté l’attaque sans précédent lancée par l’Iran contre Israël » et appelé « à la retenue » les parties prenantes, dans un message publié dimanche sur X.

Le président français, Emmanuel Macron, a réagi avec fermeté à l’attaque lancée par l’Iran contre Israël, la qualifiant d’ « attaque sans précédent » qui risque de déstabiliser la région. Dans un message publié sur X dimanche, il a exprimé sa solidarité avec le peuple israélien et a réaffirmé l’engagement de la France envers la sécurité d’Israël et la stabilité régionale. Macron a également appelé toutes les parties impliquées à faire preuve de retenue.

L’Iran a lancé plus de 200 drones et missiles contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche, en représailles à une frappe contre son consulat à Damas. Cependant, l’armée israélienne a affirmé que cette attaque avait été « déjouée ».

Le G7, dont la France est membre, tiendra une réunion en vidéo-conférence dimanche après-midi pour discuter de cette attaque. Le gouvernement italien, président actuel du G7, a souligné la nécessité d’éviter une escalade militaire et de promouvoir la prudence. Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra également une réunion d’urgence, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ayant qualifié cette situation d' »escalade grave ».

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France

#MeToo des armées: la France lance une mission d’inspection sur les violences sexuelles

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#MeToo des armées: la France lance une mission d'inspection sur les violences sexuelles

Le ministère français des Armées a lancé une mission d’inspection sur les violences sexuelles dans ses rangs après une série de témoignages d’abus alimentant un #MeToo de l’institution militaire.

Le ministère français des Armées a initié une mission d’inspection pour enquêter sur les violences sexuelles au sein de ses rangs, suite à une série de témoignages faisant état d’abus, alimentant un #MeToo au sein de l’institution militaire.

La mission vise à améliorer « l’ensemble des mesures de prévention, de protection des victimes et de sanction des agresseurs », ont annoncé le ministre Sébastien Lecornu et la secrétaire d’État aux Anciens Combattants Patricia Miralles dans une tribune commune parue dans le quotidien Le Monde.

Par ailleurs, les ministres ont précisé qu’à partir de maintenant, « chaque fois qu’il existe une suspicion de viol ou d’agression sexuelle présentant un caractère suffisant de vraisemblance, la personne mise en cause sera systématiquement suspendue de ses fonctions ».

La mission rendra ses conclusions fin mai. Une instruction ferme en ce sens a été envoyée par le ministère à tous les commandements le 26 mars.

Les violences sexuelles « sont des actes contre la cohésion militaire, contre la fraternité d’armes, c’est d’autant plus insupportable dans les armées », a déclaré le contrôleur général des Armées, chef de la cellule « Themis ».

La députée Laetitia Saint-Paul, par ailleurs capitaine dans l’armée de Terre, a reçu une vingtaine de témoignages de victimes présumées en une semaine sur sa boîte mail parlementaire après la publication du témoignage de Manon Dubois, victime d’agressions sexuelles lorsqu’elle travaillait dans la Marine.

La mission d’inspection aura également pour objectif de « rendre plus efficace encore » le fonctionnement de la cellule « Thémis ».

En 2023, 167 signalements pour violences sexuelles ou sexistes ont été adressés à la hiérarchie militaire et 59 à Thémis, soit un total de 226 cas ayant fait l’objet d’une enquête administrative au sein des armées, selon le ministère.

Sur ces 226 cas, « la moitié » a fait l’objet de sanctions disciplinaires et 150 ont fait ou font l’objet de poursuites en justice. Un tiers relèvent du harcèlement, un tiers d’agressions, 12% de viols et le reste d’outrages sexistes, selon la même source.

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