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Football / C1 : Lille surclassé par Chelsea, la Juve rejointe malgré Vlahovic
Inexpérimenté et trop inefficace, Lille a chuté face au tenant Chelsea (2-0) mardi en huitième aller de Ligue des champions, se compliquant la tâche pour les matches retour mi-mars, que la Juventus, freinée par Villarreal (1-1), abordera sans marge malgré le tonitruant Dusan Vlahovic.
Lille subit la loi de Chelsea
Que c’est cruel pour le Losc! Pas ridicule dans le jeu, le club champion de France a pourtant perdu pied sur la pelouse des champions d’Europe en titre, cueilli par Kai Havertz (8e) et Christian Pulisic (63e) sur deux erreurs.
Le score est plus sévère que le scénario de la rencontre et c’est le principal regret pour les Dogues, qui ont beaucoup tenté, à l’image de Renato Sanches, mais n’ont jamais vraiment inquiété les Blues.
« On est dans le match, on a des occasions mais à ce niveau-là, il faut marquer », a pesté le capitaine lillois José Fonte sur Canal+ Sport. « Il nous reste un deuxième match et on va se préparer pour faire beaucoup mieux. »
Battre le club récemment sacré champion du monde s’annonçait comme un sommet ? C’est désormais un Everest que Lille devra gravir le 16 mars lors de la seconde manche si le club veut atteindre le premier quart de finale de son histoire, quinze ans après avoir été éliminé par Manchester United lors de sa première incursion en huitièmes (1-0, 1-0) en 2007.
Et à défaut de briller, voilà Chelsea lancé vers le top 8 européen dans une semaine cruciale où les Blues affronteront dimanche Liverpool en finale de la Coupe de la Ligue anglaise.
« On n’a pas joué notre meilleur football », a reconnu Kai Havertz « C’était dur. On n’a pas réussi à avoir l’agressivité qu’on avait les dernières semaines, mais au final on gagne 2-0, c’est le principal. »
A Stamford Bridge, Lille ne s’est pas facilité la tâche en encaissant rapidement un but, sur une tête piquée d’Havertz, laissé libre de tout marquage sur corner (8e).
Une erreur d’inattention qui a coûté cher aux Lillois, pourtant plutôt inspirés en première période, dans le sillage de leur maître à jouer Renato Sanches.
Souvent ralenti par des blessures, le Portugais a secoué les champions d’Europe par ses percées balle au pied.
Mais il était bien seul et en seconde période c’est encore Chelsea qui a été le plus réaliste sur un contre éclair: ballon chipé dans la moitié de terrain des Blues, percée de N’Golo Kanté, et passe du Français en bout de course à Christian Pulisic pour le deuxième but (63e).
De quoi montrer à Lille le chemin qui reste à parcourir pour atteindre le gotha européen…
L’éclair Vlahovic insuffisant pour la Juve
Rien n’est joué entre la Juventus Turin et Villarreal, dos à dos au stade de la Céramique (1-1), en dépit d’un début de match rêvé pour la « Vieille Dame » et sa recrue Dusan Vlahovic, néophyte en C1 et buteur après seulement 33 secondes!
La Juve avait toutes les cartes en main après ce but précoce mais l’égalisation de Dani Parejo (66e) complique l’équation pour les Turinois, qui rêvent d’atteindre les quarts après deux échecs consécutifs ces deux dernières saisons.
Vlahovic (22 ans), dont c’était le premier match de Ligue des champions, n’a pas perdu de temps en ouvrant la marque d’un tir croisé (1re minute). De quoi donner raison au club turinois d’avoir investi 70 M EUR en janvier pour attirer le buteur de la Fiorentina.
Ce n’est pas le but le plus rapide de l’histoire de l’épreuve reine européenne, inscrit en 2006-2007 par le Néerlandais Roy Makaay après 10 secondes, mais c’est déjà un sacré exploit.
« C’était vraiment quelque chose de très beau, parce que c’était vraiment excitant de jouer ce soir pour mon premier match de Ligue des champions. Mais je ne suis pas content à 100% car on n’a pas gagné », a commenté le jeune attaquant serbe.
Car la Juve a peut-être un peu trop géré cet avantage et Villarreal, vainqueur de la Ligue Europa 2021, a fini par revenir: Parejo, seul dans la surface, a expédié une frappe instantanée au ras du poteau (66e) et préservé le suspense jusqu’au match retour, le 16 mars.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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