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Politique

Fin de vie : la fracture gouvernementale s’affiche au grand jour

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La porte-parole du gouvernement exprime ses réticences face au projet d’aide active à mourir, révélant des dissensions au sein de l’exécutif.

Alors que l’Assemblée nationale entame l’examen d’un texte controversé sur la fin de vie, la porte-parole du gouvernement a surpris en manifestant ouvertement ses réserves. Sans prendre position officiellement, elle a invité à consulter une tribune critique publiée dans un journal d’obédience communiste, signée par des professionnels de santé et des citoyens engagés. Ce collectif y dénonce une loi qu’il juge discriminatoire, estimant que le désir de mourir serait influencé par une société valorisant la performance au détriment des vulnérables.

La représentante de l’exécutif a implicitement questionné les garde-fous proposés par le gouvernement, évoquant l’exemple canadien où les critères d’accès à l’aide médicale à mourir se sont progressivement assouplis. Un argument qui résonne comme un avertissement face aux risques de dérives.

Ce débat, prévu pour durer quinze jours, oppose déjà les parlementaires, mais aussi les membres du gouvernement. Certains ministres affichent une opposition ferme, tandis que d’autres adoptent une posture plus nuancée. Une division rare au sein de la majorité, qui complique la recherche d’un consensus sur ce sujet éthique et sociétal.

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