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Faits-Divers: Fin de la garde à vue de Yannick Agnel, présenté à un juge d’instruction

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L’ex-champion olympique de natation Yannick Agnel, accusé de viol et agression sexuelle sur mineure, a été déféré samedi à la mi-journée devant un juge d’instruction à Mulhouse (Haut-Rhin) à l’issue de 48h de garde à vue. 

L’ancien sportif de 29 ans, reconverti dans l’e-sport et consultant dans divers médias, avait été arrêté jeudi à son domicile parisien et conduit au commissariat de Mulhouse.

Sa garde à vue a pris fin samedi midi et Agnel, bonnet sur la tête et masque sur le visage, a été conduit au tribunal tout proche, les journalistes étant tenus à l’écart.

La procureure de la République de Mulhouse avait précisé à l’AFP qu’une plainte avait été déposée l’été dernier pour des faits remontant « à peu près à 2016 ».

Selon L’Equipe, « l’enquête ferait suite à une plainte d’une nageuse qui s’entraînait avec Agnel à Mulhouse entre 2014 et 2016 ».

« Plusieurs nageurs ou anciens nageurs ont été auditionnés ces dernières semaines », avait ajouté le quotidien sportif.

Double champion olympique en 2012, Yannick Agnel avait ensuite tenté une expérience aux Etats-Unis, avant de rentrer en France et de prendre une licence au Mulhouse Olympic Natation (MON) en septembre 2014.

Il s’y est entraîné durant deux ans sous la houlette de Lionel Horter, jusqu’aux JO-2016.

Maracineanu très touchée

La ministre des Sports Roxana Maracineanu, elle-même passée par le club mulhousien lorsqu’elle était nageuse, a déclaré à l’AFP suivre de près cette affaire: « C’est une instruction qui suit son cours et doit suivre son cours, la plainte de la jeune fille est entre les mains de la justice et elle doit aller au bout », a-t-elle souligné samedi matin à Val d’Isère, où elle suit les épreuves de la Coupe du monde de ski alpin.

« C’est un sujet très important pour moi au niveau national, c’est un combat qu’on porte au niveau européen et international (…) que la parole puisse se libérer (…) c’est essentiel pour que d’autres enfants n’aient plus à subir ça », a-t-elle ajouté.

La ministre est restée proche de son ancien entraîneur, qui entraîne toujours les nageurs au centre de haut niveau mulhousien.

« C’est quelqu’un de très important. Je connais personnellement la personne qui a déposé plainte, vous imaginez bien que cela me touche particulièrement », a poursuivi Roxana Maracineanu.

Litige avec le MON

Yannick Agnel possède l’un des plus beaux palmarès de la natation française: il a été double champion olympique à Londres en 2012 sur le 200 m nage libre et le relais 4×100 m, avant d’être sacré champion du monde dans ces deux disciplines en 2013.

Toutefois, aux JO de Rio en 2016, il avait été éliminé dès les séries du 200 m nage libre et il avait annoncé sa retraite sportive dans la foulée.

Après sa carrière, Yannick Agnel est notamment devenu consultant pour France Télévisions en 2019. Il a commenté les épreuves de natation pour les chaînes du groupe lors des JO de Tokyo cet été.

Il s’est aussi investi dans l’e-sport: il est directeur sportif d’un club et, depuis quelques mois, consultant e-sport pour Franceinfo, pour laquelle il réalisait jusqu’ici une chronique hebdomadaire et un podcast mensuel.

La radio a cependant annoncé jeudi à l’AFP suspendre sa collaboration avec Agnel « en raison de la procédure judiciaire en cours », jusqu’aux conclusions de l’enquête.

Dans un autre dossier, le Mulhouse Olympic Natation est de son côté mis en examen pour « tentative d’escroquerie » pour des faits remontant également à 2016.

Le club était en litige avec plusieurs nageurs, dont Yannick Agnel, qui est allé en justice pour toucher les 60.000 euros que lui devait le MON pour sa dernière année de contrat.

Le club a été condamné à payer cette somme au nageur, mais a fait appel. L’affaire doit être examinée en appel en mars 2022.

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Val-de-Marne : un homme de 41 ans avoue le meurtre de ses trois petites filles

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Val-de-Marne : un homme de 41 ans avoue le meurtre de ses trois petites filles

Les corps sans vie de trois petites filles a été retrouvés ce dimanche dans un appartement à Alfortville. Leur père a été placé en garde à vue après s’être rendu au commissariat pour avouer le crime.

Trois enfants ont été tragiquement découverts sans vie ce dimanche dans leur appartement à Alfortville. Leur père, après s’être rendu de lui-même au commissariat, a été arrêté pour le meurtre présumé.

Dans la matinée, les agents de police d’Alfortville, situé dans le Val-de-Marne, ont été confrontés à une scène horrifiante. Vers 14h30, en entrant dans l’appartement verrouillé situé près de la Seine, ils ont trouvé les corps de trois jeunes filles, âgées de 4, 10 et 11 ans. Deux d’entre elles étaient dissimulées sous une couverture, tandis que la troisième reposait sur le canapé. Il a été déterminé que deux des filles ont été assassinées avec une arme blanche, tandis que la cause du décès de la troisième reste à déterminer. Le parquet de Créteil a immédiatement lancé une enquête pour « meurtre », confiée à la police judiciaire du Val-de-Marne.

Plus tôt dans la journée, un homme de 41 ans, présumé être leur père, s’est livré au commissariat de Dieppe, en Seine-Maritime, à environ 200 kilomètres du lieu du crime. Il a avoué avoir tué ses trois enfants.

Une restriction d’approche envers sa compagne et leurs enfants avait été imposée puis levée, d’après une source proche de l’enquête. Les enfants étaient en garde alternée entre le père et la mère. Cette dernière, âgée de 36 ans et résidant à Marolles-en-Brie dans le Val-de-Marne, reste introuvable. Le suspect affirme ignorer son emplacement, selon une source policière.

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Affaire Jubillar : les avocats de Cédric portent plainte contre les juges d’instruction

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Affaire Jubillar : les avocats de Cédric portent plainte contre les juges d'instruction

Vendredi 24 novembre, les trois avocats de Cédric Jubillar, incarcéré pour meurtre après la disparition de sa femme Delphine en 2020, ont dénoncé une atteinte à la présomption d’innocence de leur client.

Les avocats de Cédric Jubillar contre-attaquent. Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 24 novembre à Toulouse (Haute-Garonne), ils ont annoncé porter plainte contre les deux juges d’instruction qui viennent de renvoyer leur client devant la cour d’assises du Tarn. Selon eux, cette décision bafouerait la présomption d’innocence du mari de Delphine Jubillar.

« Cette ordonnance de mise en accusation est une violation intolérable de l’État de droit », ont dénoncé les avocats Emmanuelle Franck, Jean Baptiste Alary et Alexandre Martin. « C’est un scandale de ne pas respecter la présomption d’innocence, d’écrire noir sur blanc que Cédric Jubillar est le meurtrier alors qu’il n’a pas été jugé. Cette horreur judiciaire doit sortir du dossier », a ajouté Me Emmanuelle Franck.

La défense de Cédric Jubillar, qui est incarcéré pour le meurtre de sa femme en 2020 dans le Tarn, a jugé « scandaleux » un extrait de l’ordonnance de mise en accusation. Les deux magistrates chargées de l’instruction avaient estimé que « l’ensemble des éléments recueillis lors de l’information judiciaire démontre que Cédric Jubillar est l’auteur du meurtre de son épouse ».

Les avocats du principal suspect dans la disparition de Delphine Jubillar ont annoncé une autre plainte, visant cette fois Dominique Alzéari, procureur de la République de Toulouse lors de la mise en examen qui avait « présenté devant la France entière Cédric Jubillar comme le coupable du meurtre de son épouse », selon Me Martin.

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Mort de Thomas: à l’heure du recueillement, Elisabeth Borne appelle « à la retenue »

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Mort de Thomas: à l'heure du recueillement, Elisabeth Borne appelle "à la retenue"

Beaucoup d’émotions en début d’après-midi à Crépol où des milliers de personnes se sont rassemblées pour une marche blanche en mémoire de Thomas, décédé samedi.

La ville de Romans-sur-Isère a rendu ce mercredi un hommage poignant à Thomas, un lycéen de 16 ans décédé tragiquement. Thomas a perdu la vie suite à des blessures subies en marge d’un bal de village dans la Drôme, un acte de violence que la Première Ministre Elisabeth Borne a fermement condamné comme « inacceptable ».

La marche blanche, débutée devant le lycée du Dauphiné où Thomas étudiait, a vu une affluence massive de plusieurs milliers de personnes. Elles se sont rassemblées derrière des banderoles proclamant « Thomas, on t’aime » et « Justice pour Thomas », dans un silence poignant.

Un groupe de jeunes du club de rugby du RC Romans Péage, vêtus de maillots bleus avec l’inscription « Thomas repose en paix », ont marché en mémoire de leur jeune capitaine. Une haie d’honneur a été formée devant le stade, où le défilé a pris fin.

Un des organisateurs a rendu hommage à l’adolescent, saluant la présence massive comme témoignage de l’impact de Thomas sur ceux qu’il rencontrait. Un lâcher de ballons, suivi d’une minute d’applaudissements et d’un moment de recueillement, a marqué ce moment de mémoire collective.

La foule, estimée à environ 6.000 personnes par les gendarmes, était majoritairement vêtue de blanc, certains portant des T-shirts ornés du portrait du jeune Thomas. Des citoyens, comme Frédéric Robert, sont venus soutenir la famille de Thomas, appelant à la justice et au soutien.

Dans le contexte de ce drame, alors que certains politiques associent insécurité et immigration, la marche a été définie comme apolitique, par respect pour la famille endeuillée. La Première Ministre a souligné devant le Sénat la nécessité de la retenue et de la décence, refusant d’exploiter ce drame pour alimenter les peurs.

La mère de Thomas, qui se préparait à célébrer son 17ème anniversaire, avait souhaité un hommage paisible et digne pour son fils. Thomas, décrit comme un jeune homme plein de vie et apprécié de ses amis, incarnait l’esprit sportif, refusant la violence sur le terrain de rugby.

Les circonstances tragiques du décès de Thomas, en route pour l’hôpital après une violente altercation lors du bal de Crépol, ont également laissé huit autres blessés.

L’enquête sur ces violences, qualifiées de graves et inacceptables par la Première ministre, se poursuit activement. Neuf suspects ont été interpellés, dont le principal suspect, âgé de 20 ans, identifié comme l’auteur du coup de couteau mortel. Le procureur de Valence a précisé des détails importants concernant le suspect et l’avancée de l’enquête.

Romans-sur-Isère, en deuil, se recueille et cherche à panser ses plaies, unissant ses habitants dans la douleur et l’espoir de justice pour Thomas.

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