États-Unis : une canicule historique met 160 millions d’habitants en alerte

Le pays fait face à des températures étouffantes, avec des pics à près de 40°C, poussant les autorités à multiplier les mesures d’urgence pour protéger les populations vulnérables.

Une vague de chaleur d’une intensité exceptionnelle s’est abattue sur une large partie des États-Unis, affectant particulièrement le Midwest et la côte Est. Les températures avoisinent les 40 degrés Celsius dans plusieurs grandes villes, dont New York, Philadelphie et Washington, contraignant les habitants à chercher refuge dans des espaces climatisés ouverts par les municipalités. Les services météorologiques nationaux ont qualifié cet épisode de « particulièrement dangereux », soulignant l’absence de répit nocturne et les risques majeurs pour la santé.

À New York, les autorités ont tiré la sonnette d’alarme, rappelant que la chaleur cause chaque année des centaines de décès. Des centres de rafraîchissement ont été mis en place dans des bibliothèques et autres lieux publics pour accueillir les personnes âgées ou souffrant de pathologies respiratoires. Dans les quartiers populaires, nombreux sont ceux qui doivent composer avec des logements mal isolés et des factures d’électricité prohibitives dues à une climatisation souvent insuffisante. Des travailleurs manuels, comme les ouvriers du bâtiment, continuent pourtant de s’activer malgré des conditions éprouvantes, par nécessité économique.

Cette situation intervient dans un contexte où les phénomènes climatiques extrêmes se multiplient, confirmant les prévisions des experts sur l’aggravation du réchauffement planétaire. L’année 2024 avait déjà battu des records de température, dépassant le seuil symbolique des 1,5°C fixé par les accords internationaux. Alors que les métropoles américaines tentent de s’adapter, cette nouvelle canicule souligne une fois encore l’urgence des mesures à prendre face à une crise climatique dont les effets se font sentir avec une intensité croissante.