Thau
[Covid-19] Sète – Les visites dans les Hôpitaux Bassin de Thau sont maintenant interdites
La nouvelle est tombée cette nuit, à partir de ce samedi 24 octobre les visites dans les hôpitaux du Bassin de Thau sont désormais interdites.
Ces derniers jours, les indicateurs épidémiologiques se sont dégradés nettement et rapidement sur le territoire et les hôpitaux du Bassin de Thau doivent faire face aux conséquences de cette très forte circulation virale.
Dans ce contexte, la cellule de crise réunie hier a été amené à prendre la décision de suspendre les visites dès aujourd’hui samedi 24 Octobre.
Les visites aux patients hospitalisés seront désormais interdites sauf :
- le conjoint en maternité,
- 1 parent pour l’hospitalisation d’un enfant,
- pour les patients en fin de vie
- et pour des situations exceptionnelles sur décision médicale
Pour les Pergolines, les visites sont provisoirement interrompues dans l’attente des résultats des campagnes de dépistage des résidents et des professionnels. Les visites en EHPAD (Marseillan, Vias, Agde) restent organisées sur RDV uniquement, dans un espace dédié et dans le respect strict des gestes barrières.
Les consultations externes et les examens programmés seront progressivement réorganisés avec un recours à la téléconsultation quand c’est possible.
Merci de ne pas téléphoner à l’hôpital. Si votre RDV doit être modifié, vous serez personnellement prévenu.
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Bouzigues
Bouzigues : Quatre élus de Cédric Raja démissionnent, des élections partielles en vue !
La crise municipale atteint son paroxysme à Bouzigues. En l’espace de quelques jours, quatre adjoints ont présenté leur démission, plongeant la mairie dans une impasse politique inédite. Face à cet exode, des élections partielles pourraient bientôt être organisées.
La tourmente politique qui sévit à Bouzigues franchit un nouveau cap. Alors que la municipalité était déjà fragilisée par des tensions internes, le départ fracassant de quatre adjoints de ce qu’il restait de la majorité municipale est venu déstabiliser encore davantage l’échiquier local. Selon nos informations, Alicia JAMMA, Élodie KERBIGUET, Natacha CAMBOULAS et Benoît COUDERC auraient remis leur démission, laissant le maire, Cédric Raja, presque seul aux commandes d’une mairie à la dérive.
L’hémorragie ne s’arrête pas là. Le 20 décembre dernier, Françoise CHASTEL, troisième adjointe, a vu l’ensemble de ses délégations lui être retirées sans préavis, découvrant la nouvelle sur le panneau d’affichage municipal. Une méthode pour le moins cavalière qui en dit long sur la méthode du maire, et le climat tendu régnant au sein du conseil municipal.
Avec ce nouvel exode, le maire Cédric RAJA ne peut compter que sur un unique soutien : Nicolas CARTIER. Un maigre rempart face à une majorité qui s’est effritée au fil des mois. Désormais, plus aucun élu n’est en charge des délégations, hormis le maire lui-même et son dernier fidèle. Une situation qui inquiète fortement les habitants et les observateurs de la vie politique locale, tant elle présage d’un blocage institutionnel profond.
Pour tenter d’occuper les sièges vacants, la préfecture de l’Hérault devrait, dans les prochains jours, solliciter trois nouveaux conseillers – Marjolaine FAVRE, Frédéric QUINONERO et Sandra LASNE –, derniers noms figurant sur la liste victorieuse des municipales de 2020. Toutefois, cette mesure ne suffira pas à éviter une nouvelle échéance électorale. En effet, quoi qu’il arrive, un siège restera vacant, rendant possible l’organisation d’élections partielles. Si l’un des trois appelés venait à décliner la proposition, ce ne serait plus un, mais plusieurs sièges à pourvoir.
Malgré l’effondrement de son équipe, Cédric RAJA ne semble pas prêt à jeter l’éponge et continue de prendre la commune en otage. Mais pourquoi s’accroche-t-il à son fauteuil de maire, alors que tout indique qu’il n’a plus les moyens de gouverner ? Selon certaines indiscrétions, l’enjeu pourrait dépasser les seules frontières de Bouzigues. En tant que vice-président de Sète Agglopôle Méditerranée, le maire de Bouzigues bénéficie d’une indemnité qui lui serait essentielle pour faire face à ses obligations personnelles. Un facteur qui expliquerait pourquoi il n’a aucune intention de renoncer à ses fonctions, même au prix d’un chaos municipal persistant.
Face à cette situation jugée intenable par une partie des élus restants et des habitants, certains appellent le préfet de l’Hérault à intervenir pour restaurer une gouvernance viable au sein de la commune. Car aujourd’hui, Bouzigues se retrouve en otage d’un maire et d’un unique soutien, dans une impasse qui ne semble offrir d’autre issue qu’une reprise en main par les autorités de tutelle.
Sète
Fusillade mortelle à Sète : 20 ans pour le tireur, 15 ans pour un acteur clé du dossier
Après cinq jours de débats marqués par des tensions et des témoignages sous pression, la cour d’assises de l’Hérault a rendu son verdict dans l’affaire du meurtre d’Ayoub Anajjar, survenu le 24 avril 2020 à Sète, dans le quartier de l’Île de Thau.
Après une semaine d’audience sous haute tension, la cour d’assises de l’Hérault a tranché. L’affaire du meurtre d’Ayoub Anajjar, survenu en avril 2020 à Sète, dans le quartier sensible de l’Île de Thau, a connu son épilogue judiciaire avec des peines lourdes pour les principaux accusés. Un dossier où règlements de comptes et narcobanditisme se sont mêlés sur fond de violence quotidienne.
Le soir du 24 avril 2020, alors que le pays était en plein confinement, une pluie de balles venait briser le silence pesant des rues désertées. Ayoub Anajjar, trouvait la mort sous les tirs répétés d’un individu qui n’a pas hésité à ouvrir le feu à bout portant. Selon l’accusation, il s’agissait d’un acte prémédité, conséquence d’une guerre de territoire entre bandes rivales. La scène, capturée par des riverains, circulait rapidement sur les réseaux sociaux, amplifiant l’émoi et la peur au sein du quartier.
Cinq ans après, le procès a révélé un climat oppressant où témoins et proches ont dû composer avec des menaces et des pressions constantes. Le principal accusé, Abdekrim Chalam, 36 ans, a admis être l’auteur des tirs mortels, justifiant son geste par des menaces dont il aurait été victime. La cour n’a pas retenu la légitime défense et a prononcé une peine de 20 ans de réclusion criminelle.
Si Abdekrim Chalam a assumé son geste, son co-accusé, Nordine Souas, 34 ans, a nié toute implication dans le meurtre. Cependant, la cour l’a reconnu coupable d’une autre tentative de meurtre survenue le même jour. Un rival, violemment agressé, avait miraculeusement échappé à une rafale d’arme automatique en se réfugiant derrière un véhicule. Pour ces faits, il a été condamné à 15 ans de prison, malgré la plaidoirie de son avocat dénonçant des témoignages contradictoires et des accusations infondées.
Le troisième prévenu, Sophian Chalam, frère cadet d’Abdekrim, a quant à lui été acquitté. Accusé de détention d’arme, il a finalement été écarté de toute responsabilité directe dans les faits qui lui étaient reprochés.
Cette affaire, qui s’inscrit dans un contexte de violences liées au contrôle des points de deal, a ravivé les inquiétudes sur l’emprise du narcobanditisme dans certains quartiers de l’Hérault. Si le verdict met un point final à ce dossier judiciaire, il ne met pas pour autant un terme aux tensions qui gangrènent l’Île de Thau, théâtre récurrent d’affrontements meurtriers.
Avec cette condamnation, la justice envoie un signal fort sur sa volonté de lutter contre l’impunité des règlements de comptes. Mais dans les rues de Sète, l’onde de choc de cette fusillade, immortalisée par des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, continue de marquer les esprits.
Thau
Thau : Le centre hospitalier condamné à verser 268 700€ à une patiente et à ses proches
Une prise en charge défaillante en 2009 au centre hospitalier intercommunal du bassin de Thau a conduit à un drame évitable et une condamnation marquante pour des fautes graves.
La cour administrative d’appel de Marseille a lourdement condamné le centre hospitalier intercommunal (CHI) du bassin de Thau, mettant en lumière les fautes graves commises lors de la prise en charge d’une patiente hospitalisée en novembre 2009 pour un syndrome dépressif. Le drame, survenu le 17 novembre 2009, a laissé des cicatrices indélébiles et conduit à une condamnation partielle de l’établissement.
Admise le 10 novembre 2009 en hospitalisation libre, la patiente était suivie pour un épisode dépressif majeur. Une semaine plus tard, elle tente de mettre fin à ses jours, entraînant une anoxie cérébrale prolongée et un état neurovégétatif irréversible. Ce drame, qui aurait pu être prévenu, a entraîné une bataille judiciaire acharnée initiée par les proches de la patiente.
Le tribunal administratif de Montpellier, saisi en 2021, avait déjà pointé les défaillances de l’établissement. Les fautes identifiées concernaient l’organisation des soins psychiatriques et une surveillance inadéquate. Ces erreurs ont été estimées responsables d’une perte de chance de 60 % pour la patiente d’éviter les conséquences de son acte. Le tribunal avait alors condamné le CHI à verser 255 600 euros à la tutrice de la patiente, 6 000 euros pour son propre préjudice moral, et 3 600 euros à l’enfant de la patiente.
Cette décision, bien qu’historique, n’avait pas satisfait les plaignants, qui réclamaient des indemnités supérieures, évaluées à près de 900 000 euros. En septembre 2021, ils ont donc interjeté appel pour contester les montants alloués, estimant que les préjudices physiques, esthétiques et moraux justifiaient une révision à la hausse.
Après un passage devant le Conseil d’État, la cour administrative d’appel de Marseille a finalement confirmé la condamnation initiale. Dans son arrêt du 10 janvier 2025, elle a jugé que les indemnisations étaient proportionnées aux préjudices constatés, tout en reconnaissant que l’établissement avait gravement failli à ses obligations. Les fautes relevées, notamment une surveillance insuffisante et l’absence de mesures préventives adaptées, ont été considérées comme la cause majeure des conséquences dramatiques subies par la patiente.
Au-delà des chiffres et des termes juridiques, cette affaire expose crûment les failles des hôpitaux du bassin e Thau qui n’a pas su prévenir l’irréparable. Si la justice a tranché, elle ne saurait effacer les blessures profondes laissées par cet échec collectif. Cette condamnation résonne comme un signal d’alarme pour l’ensemble des établissements de santé du bassin de Thau, les invitant à questionner leurs pratiques et à faire preuve d’une vigilance accrue.
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