Coronavirus
Covid-19: la France à l’aube d’une semaine de libertés retrouvées
Terrasses, cinémas, théâtres, musées… Même avec des jauges réduites, les Français brûlent de retrouver mercredi un peu de légèreté, au moment où l’épidémie ralentit et où la campagne de vaccination atteint les 20 millions de premières injections.
Des Français ont déjà pu profiter du pont de l’Ascension, premier long week-end depuis la levée des restrictions de déplacement début mai, pour aller prendre l’air à la campagne ou au bord de la mer.
A partir de mercredi, le couvre-feu sera repoussé de 19h à 21h et ce sera surtout l’heure des réouvertures, mêmes partielles, pour de nombreux établissements accueillant du public.
« Le bien-être général passe aussi par la reprise des contacts sociaux », commente dimanche dans le JDD le directeur général de la Santé Jérôme Salomon, soulignant toutefois la nécessité de respecter les protocoles sanitaires.
Ainsi, les cinémas fermés depuis le 30 octobre pourront rouvrir avec une jauge de 35% et 800 spectateurs maximum, pour redonner une chance à des films à la vie interrompue trop vite à l’automne, comme « Adieu les cons » d’Albert Dupontel auréolé de sept César ou « Drunk » de Thomas Vinterberg. Ou pour faire découvrir de nouveaux long-métrages, alors que les films se bousculent pour trouver une place dans les salles obscures.
Réouverture aussi, avec des jauges réduites, pour les musées, les théâtres, les parcs zoologiques en plein air, les bibliothèques ou encore l’ensemble des commerces.
Quant aux bars et restaurants, seules leurs terrasses sont concernées mercredi, à 50% de leur capacité et avec des tables de 6 maximum.
Des règles encore trop complexes pour certains restaurateurs, d’autant que la météo de ce mois de mai est incertaine.
« Imaginez-vous rouvrir une grosse machine, refaire une carte, faire revenir tout le personnel mais finalement devoir tout annuler et jeter de la marchandise parce qu’il pleut ? Impossible », affirme au JDD le médiatique chef Philippe Etchebest qui ne rouvrira pas son service en terrasse mercredi.
« Et puis tout le monde n’est pas concerné : à peine 40 % des restaurateurs en France ont une terrasse », souligne-t-il. Il attendra donc la prochaine étape des réouvertures, le 9 juin.
Freins d’urgence
Cafés et restaurants pourront alors accueillir des clients en nombre limité en intérieur, le couvre-feu sera décalé à 23h, les jauges seront assouplies pour les lieux culturels.
Cette réouverture progressive est permise par l’amélioration sensible de la situation épidémiologique et l’accélération de la campagne de vaccination.
Depuis samedi, plus 20 millions de Français ont reçu une première injection de vaccin et 8,8 millions deux doses (soit 13,1% de la population totale et 16,8% de la population majeure). Le prochain cap fixé par le gouvernement est de 30 millions de primo-vaccinés mi-juin.
Pour l’atteindre, la vaccination est ouverte depuis mercredi aux plus de 18 ans pour des doses disponibles du jour au lendemain.
Tous les adultes pourront ensuite, sans plus aucune condition, se faire vacciner à partir du 15 juin. Une date que le ministère de la Santé n’exclut pas d’avancer, si la situation le permet, même si la discussion n’est pas à l’ordre du jour pour l’instant, a-t-on indiqué dimanche.
Côté épidémie, les signes sont également encourageants, avec un nombre de malades du Covid en services de réanimation en baisse continue (4.271 samedi, contre 5.005 une semaine plus tôt, et 6.001 au pic de la troisième vague le 26 avril) et un nombre de contaminations en baisse également.
Mais si la courbe s’inversait de façon inquiétante, Emmanuel Macron a prévenu que des « freins d’urgence » pourraient être activés dans des départements qui dépasseraient un taux d’incidence de 400 nouveaux cas pour 100.000 habitants sur sept jours.
« Si la situation locale l’impose, on prendra des mesures en revenant à l’étape précédente. Si nécessaire et en concertation avec les élus, on reconfinera localement, comme en Guyane depuis vendredi », a précisé Jérôme Salomon dans le JDD, notant qu’on n’était pas « à l’abri » d’une quatrième vague.
« L’immunité collective ne sera atteinte que lorsqu’on aura réussi la vaccination et réduit au minimum la circulation du virus », insiste-t-il, mettant en avant l’importance du futur pass sanitaire et du contrôle des voyageurs arrivant de pays à risque, notamment l’Inde alors que 24 épisodes du variant indien qui inquiète ont été identifiés en France.
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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
Coronavirus
Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.
Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.
Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.
Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.
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