Coronavirus
Coronavirus: aucun mort au Royaume-Uni, poussée en Asie du sud-Est
Le Royaume-uni a enregistré une journée sans décès du covid-19, une première depuis le 30 juillet, et plusieurs autres pays continuent d’alléger leur dispositif sanitaire, tandis que la pandémie s’aggrave à l’inverse en Asie du Sud-Est.
Pour espérer vaincre le coronavirus, une « action mondiale » est nécessaire en vue d’assurer une distribution plus équitable des vaccins, ont averti mardi les chefs de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale.
L’OMS a à cet égard dans le même temps accordé son homologation d’urgence au vaccin chinois Sinovac, qui peut ainsi intégrer le dispositif Covax de mise à disposition de sérums dans les pays défavorisés.
Mais, signe des difficultés dans ce domaine, parallèlement à la publication dans le quotidien The Washington Post de cet appel international aux dirigeants de la planète à un « nouvel engagement », on apprenait que l’Union européenne, le Royaume-Uni et le Japon avaient maintenu devant l’OMC leurs réserves quant à une éventuelle levée des brevets concernant ces vaccins.
Un point de vue que ne partage pas le groupe Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) qui continue de militer pour la suspension de ces titres de propriété.
Bonnes nouvelles dans l’hémisphère nord
La meilleure nouvelle de la journée sur le front de la pandémie est venue de Londres, où les services de santé ont annoncé n’avoir enregistré aucun mort de cette maladie en 24 heures.
Toutefois, les contaminations (3.165 cas en 24 heures) sont en hausse et le variant Delta a poussé les autorités britanniques à mettre sur pause le déconfinement dans une grande partie de l’Ecosse.
Un vent d’optimisme continue en revanche de souffler en Israël qui, après une campagne de vaccination massive, a un peu plus assoupli mardi ses restrictions sanitaires. L’arrivée de visiteurs étrangers est toujours soumise à des conditions drastiques.
Les aéroports des Etats-Unis ont de leur côté connu vendredi et lundi, à l’occasion du premier week-end prolongé de la belle saison, leur plus forte fréquentation depuis mars 2020.
Certains Etats comme la Virginie Occidentale tentent aussi de donner un coup d’accélérateur à la vaccination à coup de loteries permettant de remporter des pick-up, des permis de pêche ou des séjours dans des parcs naturels.
Le Canada pour sa part va autoriser un vaccin différent entre la 1ère et la 2e dose.
La Russie a annoncé reprendre ses liaisons aériennes avec plusieurs pays européens et l’Algérie a relancé une liaison aérienne Alger-Paris, après plus d’un an de fermeture.
Et l’Union européenne a mis en service mardi sa plateforme technique destinée à assurer l’interopérabilité des « pass sanitaires » qui permettront à partir du 1er juillet de voyager entre Etats membres, a fait savoir la Commission européenne. Le document sera reconnu par l’ensemble des Vingt-Sept.
Fortes inquiétudes en Asie du Sud-Est
En revanche, une forte inquiétude prévaut dans plusieurs pays d’Asie du Sud-Est, de la Thaïlande au Vietnam, qui ont vu le nombre des cas de coronavirus s’envoler ces dernières semaines, sur fond de lent démarrage de la vaccination.
Cette région avait été moins affectée que d’autres par les premières vagues de la pandémie et certaines nations y avaient presque échappé après avoir rapidement fermé leurs frontières et mis en place des dispositifs très sévères sur leur territoire.
Avec près de 2.800 morts depuis le début de la pandémie, dont 40% sur le seul mois de mai, la Malaisie a ainsi imposé mardi un confinement strict de deux semaines à ses 32 millions d’habitants. Une série de records de nouveaux cas quotidiens a été battue ces derniers jours.
Une forte dégradation attribuée aux nouveaux variants ainsi qu’aux rassemblements pendant le ramadan et la fête islamique de l’Aïd-el-fitr, souvent au mépris des règles sanitaires.
Pendant ce temps, en Inde, des milliers de médecins arboraient mardi des brassards noirs pour demander l’arrestation d’un gourou populaire qui affirme que le yoga peut empêcher de tomber malade du Covid-19 et que la médecine conventionnelle a tué des milliers de patients.
L’OMS a annoncé mardi que seule une des trois sous-lignées du variant Delta du covid-19, détecté pour la première fois en Inde, est encore considérée comme « préoccupante », les deux autres ayant été rétrogradées.
En Amérique latine, la Copa América sera finalement disputée au Brésil. Après les désistements de la Colombie puis de l’Argentine le coup d’envoi de la compétition pourra être donné le 13 juin après la confirmation mardi du gouvernement.
Au total, le coronavirus a fait plus de 3,55 millions de morts dans le monde depuis que le bureau de l’OMS en Chine a fait état de son apparition fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles, les Etats-Unis (595.205 décès) et le Brésil (465.199) restant les plus meurtris.
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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