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Catastrophe à Saint-Domingue : le bilan s’alourdit après l’effondrement d’une boîte de nuit

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La République dominicaine en deuil : près d’une centaine de victimes, dont une légende de la musique, ont péri sous les décombres d’une discothèque bondée.

Les opérations de secours se poursuivent sans relâche à Saint-Domingue, où le toit d’une discothèque réputée s’est effondré dans la nuit de lundi à mardi. Le bilan provisoire fait état de 98 morts, parmi lesquels figure Rubby Pérez, icône du merengue, dont la disparition a plongé le pays dans une profonde tristesse.

Malgré les efforts des équipes de sauvetage, équipées de grues et de projecteurs, les espoirs de retrouver des survivants s’amenuisent. Les familles des disparus se pressent devant les hôpitaux et les morgues, cherchant désespérément des nouvelles de leurs proches. Certains brandissent des photos, d’autres parcourent les listes de blessés, comme Mayelin Zapata, partie à la recherche de sa sœur avec l’espoir de la retrouver saine et sauve.

L’établissement, le Jet Set, était particulièrement fréquenté ce soir-là en raison de la présence de Rubby Pérez, dont le concert avait attiré une foule importante. Les images diffusées sur les réseaux sociaux montrent l’instant tragique où le toit s’effondre, alors que l’artiste se produisait sur scène. Après des heures d’incertitude, sa mort a été confirmée par son manager, laissant un vide immense dans le monde de la musique latine.

Parmi les victimes figurent également des personnalités locales, comme la gouverneure de Monte Cristi et d’anciens joueurs de baseball. Les autorités, qui n’ont pas communiqué le nombre exact de disparus, ont appelé la population à donner son sang pour aider les blessés, dont plus de 150 ont été recensés.

Le président Luis Abinader a décrété trois jours de deuil national, qualifiant l’événement de « tragédie ». La discothèque, de son côté, assure collaborer pleinement avec les enquêteurs pour déterminer les causes de cet effondrement, l’un des plus meurtriers de l’histoire récente du pays.

Des témoins racontent des scènes de panique, comme Iris Pena, qui a échappé de justesse à la catastrophe avec son fils. « C’était comme un tsunami », confie-t-elle, encore sous le choc. Alors que les recherches continuent, la République dominicaine pleure ses disparus et se rassemble dans la douleur.

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