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Occitanie

Carole Delga : « La réforme des retraites et l’usage du 49.3 sont une insulte aux Français »

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Carole Delga : "La réforme des retraites et l'usage du 49.3 sont une insulte aux Français"

Le gouvernement français a décidé d’engager sa responsabilité sur la réforme des retraites, déclenchant ainsi une vague de réactions négatives. La Présidente de la Région Occitanie, Carole Delga, a fermement condamné cette décision, la qualifiant d’« insulte au monde du travail et au peuple français ».

Dans un communiqué, Carole Delga a souligné que 70% des citoyens français s’opposent à cette réforme depuis des mois. Elle a également pointé du doigt les effets de la flambée des coûts de l’énergie et des produits alimentaires, qui ont lourdement impacté le pouvoir d’achat des Français. Pourtant, ceux-ci se sont mobilisés avec « dignité et détermination » contre un texte de loi qui est déconnecté de leur réalité quotidienne.

Selon la Président de la Région Occitanie, la réforme va à l’encontre des valeurs de justice sociale, de partage des richesses et de vivre ensemble, qui constituent le fondement de son engagement politique. Elle a également souligné que la quasi-totalité de ceux qui perçoivent des pensions inférieures au Smic ne gagneront pas plus, alors que ceux qui exercent des métiers pénibles devront rester en activité plus longtemps.

La méthode choisie par le gouvernement est également mise en cause par la Présidente de Région. Les syndicats ont demandé jusqu’au bout un dialogue avec le chef de l’Etat, mais ils ont trouvé porte close. Selon Carole Delga, en ne présentant pas ce texte au vote de la représentation nationale, le gouvernement creuse le fossé entre les citoyens et leurs dirigeants. Elle ajoute que cette attitude brutale nourrit l’extrême droite et entraîne chaos et désespoir.

Carole Delga demande ainsi aux parlementaires de saisir le Conseil constitutionnel, garant du débat démocratique dans le pays, du caractère républicain de nos lois et de l’équité entre les citoyens. Elle partage également la proposition d’organiser un référendum d’initiative partagée, comme le prévoit la Constitution. Enfin, elle continuera à soutenir le mouvement social qui va poursuivre sa mobilisation.

En somme, la Présidente de Région Carole Delga a fermement condamné la décision du gouvernement d’engager sa responsabilité sur la réforme des retraites, qualifiant cette méthode de « déni de démocratie » et d’« insulte aux Français ». Selon elle, les citoyens doivent retrouver le chemin du dialogue pour choisir leur destin commun

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France

Gard : l’imam Mahjoub Mahjoubi expulsé de France vers la Tunisie

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Gard : l'imam Mahjoub Mahjoubi expulsé de France vers la Tunisie

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin l’a annoncé sur X. L’imam avait qualifié le «drapeau tricolore» de «satanique» dans un prêche diffusé sur les réseaux sociaux.

Mahjoub Mahjoubi, imam accusé d' »appels à la haine », a été expulsé jeudi soir vers la Tunisie, selon des sources proches du dossier. Son expulsion fait suite à des prêches où il aurait véhiculé une conception littérale, rétrograde, intolérante et violente de l’islam.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a confirmé l’expulsion de l’imam radical, soulignant que celle-ci a été réalisée moins de 12 heures après son interpellation à son domicile à Bagnols-sur-Cèze (Gard). Gérald Darmanin a également précisé que des instructions avaient été données pour prendre un arrêté ministériel d’expulsion contre cet individu aux propos inacceptables.

Dans l’arrêté ministériel d’expulsion, il est reproché à Mahjoub Mahjoubi d’avoir tenu des propos encourageant des comportements contraires aux valeurs de la République, tels que la discrimination à l’égard des femmes, le repli identitaire, les tensions avec la communauté juive et la radicalisation jihadiste, lors de ses prêches des 2, 9 et 16 février.

L’avocat de l’imam a déclaré qu’il contesterait cette procédure en engageant une procédure de référé expulsion devant le tribunal administratif de Paris, disposant de deux jours pour le faire.

Cette expulsion express est la première depuis l’entrée en vigueur de la loi sur l’immigration voulue par le ministre de l’Intérieur.

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Occitanie

Affrontements autour de l’autoroute A69 : usage massif de gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre

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Affrontements autour de l'autoroute A69 usage massif de gaz lacrymogènes par les forces de l'ordre

Les affrontements se poursuivent à Saïx£. Gaz lacrymogènes utilisés pour la troisième journée consécutive.

Les forces de l’ordre ont fait un usage massif de gaz lacrymogènes dimanche, pour le troisième jour d’affilée, sur la commune tarnaise de Saïx, à proximité immédiate d’un camp d’opposants à l’autoroute A69.

Alors que les tensions persistent à Saïx, les forces de l’ordre ont de nouveau recouru à des tirs de gaz lacrymogènes pour disperser les opposants à la construction de l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres. Selon les rapports, au moins une dizaine de tirs ont été effectués, saturant l’air de fumée blanche irritante.

Les manifestants, au nombre d’environ une centaine, ont occupé une voie ferrée à proximité du chantier de l’autoroute, prolongeant ainsi les affrontements qui se sont déroulés vendredi et samedi. Malgré les tentatives des gendarmes pour dégager les barricades, les manifestants les reconstruisent systématiquement.

La préfecture du Tarn a déclaré que deux interpellations ont eu lieu vendredi et deux autres samedi, sans en mentionner de nouvelles pour dimanche. Cependant, le préfet a annoncé en fin de journée que l’expulsion des occupants interviendrait « dans les prochains jours ».

La visite de la militante écologiste suédoise Greta Thunberg samedi a attiré l’attention médiatique sur le mouvement de protestation contre l’autoroute A69. Le président du conseil départemental du Tarn, Christophe Ramond, a qualifié cet événement de « cirque » et a réaffirmé l’importance de l’autoroute pour l’économie locale, une position contestée par les écologistes.

La situation reste tendue à Saïx alors que les autorités cherchent à mettre fin aux manifestations et à garantir la sécurité sur le site du chantier.

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Occitanie

A69 : Greta Thunberg doit rejoindre la mobilisation samedi dans le Tarn

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A69 : Greta Thunberg doit rejoindre la mobilisation samedi dans le Tarn

La présence samedi sur la ZAD de la Crém’arbre de cette figure mondiale de la lutte contre le réchauffement climatique a été confirmée vendredi en début de soirée par le collectif No Macadam.

Le rassemblement des opposants au projet d’autoroute A69 se voit renforcé par la présence attendue de la militante écologiste Greta Thunberg sur la « cabanade » du Tarn, même si la manifestation a été interdite et que les forces de l’ordre sont intervenues vendredi à proximité du lieu de rassemblement.

Confirmée vendredi soir par le collectif No Macadam, la venue de l’égérie mondiale de la lutte contre le réchauffement climatique marque un soutien international à la lutte locale contre la construction de l’autoroute reliant Toulouse à Castres.

« Ceci permet d’inscrire pleinement la lutte contre l’A69 au niveau international et national et engage les responsables politiques à prendre la mesure de leur entêtement », souligne le collectif, alors que le mouvement semblait s’essouffler et que le chantier est bien avancé, selon la société Atosca, concessionnaire de l’autoroute.

La militante suédoise de 21 ans doit participer à la « Cabanade », un événement de sensibilisation aux enjeux environnementaux avec au programme des ateliers, tables rondes et concerts, aux côtés notamment d’élus écologistes.

L’événement doit se dérouler sur une prairie privée mise à disposition par un agriculteur sympathisant des opposants à l’autoroute, à quelques centaines de mètres d’une zone boisée objet d’un litige d’expropriation pour cause de construction d’autoroute.

Vendredi, le préfet du Tarn, Michel Vilbois, a annoncé un arrêté d’interdiction de manifestation et de rassemblement, invoquant « des risques de troubles majeurs à l’ordre public ». Un escadron de gendarmerie est intervenu à proximité du camp des opposants, faisant usage de gaz lacrymogène et procédant à des interpellations.

Le gouvernement français compte mener « jusqu’à son terme » ce projet d’autoroute, qui doit réduire le temps de trajet entre Castres et Toulouse et être opérationnel en 2025.

Malgré les contestations, le président du conseil départemental du Tarn, Christophe Ramond, soutient que l’autoroute répond à un besoin vital pour la région et ses habitants, rejetant les critiques sur son impact environnemental.

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