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C1: L’OM longtemps à la hauteur mais battu par Tottenham

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L’OM a cédé mais il a été à la hauteur de l’évènement: pour son entrée en lice en Ligue des Champions, Marseille a longtemps fait mieux que résister à Tottenham mercredi à Londres, avant que l’expulsion de Chancel Mbemba ne fasse basculer la partie en faveur des Spurs, vainqueurs 2-0.

Il a suffi d’une fois pour que la partie tourne. Sur le premier mouvement offensif à grande vitesse réussi par Tottenham, après plus de 45 minutes très pauvres côté anglais, Son Heung-min a été lancé en profondeur et Mbemba, impeccable depuis son arrivée à Marseille, a fauché le Sud-Coréen et a été expulsé.

La deuxième période venait à peine de commencer (46e) et, forcément, la suite a été longue et difficile pour l’OM, qui a tout de même résisté jusqu’à l’entrée du dernier quart d’heure. Deux coups de tête de Richarlison (76e et 81e) ont alors eu raison de la résistance marseillaise.

Logiquement battu par le favori du groupe D, l’OM repart tout de même de Londres avec la tête haute et avec pas mal de motifs de croire à une possible qualification avant de se frotter à Francfort et au Sporting Portugal, deux équipes qui jouent a priori dans la même cour qu’eux, contrairement aux Spurs.

Quand les Marseillais sont sortis du tunnel et se sont avancés vers le centre du terrain, l’immensité du Tottenham Stadium est d’ailleurs venue rappeler la différence avec leur parcours européen de la saison dernière et on était alors très loin de Salonique, Bâle ou Bakou.

Mercredi, c’était la Ligue des Champions et pendant toute la première période, qu’il a vraiment maîtrisée, l’OM l’a regardée dans les yeux. Loin de la C4, les Marseillais étaient loin aussi de leurs devanciers de 2020-2021, dévorés par une compétition trop grande pour eux (cinq défaites en six matchs).

Guendouzi conspué

A Londres, tant qu’elle a été à 11, l’équipe d’Igor Tudor n’a jamais renoncé à jouer haut ni à presser, même si les menaces pouvaient sembler effrayantes: la vivacité de Son, le physique de Richarlison, la qualité tout-terrain de Kane.

Jusqu’à la pause, ce sont les Marseillais qui ont contrôlé le match, même si, forcément, en l’absence d’Alexis Sanchez (suspendu) et de Dimitri Payet (remplaçant), il a manqué un peu de créativité et de qualité aux avant-postes.

Dans ces conditions, l’OM n’a pas été extraordinairement dangereux, avec une frappe à côté de Tavares (20e) et une autre de Guendouzi (45+1), repoussée par Lloris, qui tout au long du match n’a pas paru très serein. Mais avant l’expulsion de Mbemba, Tottenham l’avait été moins encore avec pour seul frisson une frappe croisée non-cadrée de Kane (41e).

A ce moment-là, les supporters anglais ne faisaient pas les fiers et on n’entendait chanter que le parcage marseillais, sauf quand Guendouzi était hué pour son passé de « Gunner ».

Mais à 10 contre 11 ensuite, Marseille a logiquement souffert. Les lignes ont reculé de 30 mètres, les centres anglais se sont multipliés et l’OM s’est accroché à son point.

Tudor a donné un peu d’air à son équipe par ses changements, ses joueurs ont laissé filer chaque seconde possible sur chaque remise en jeu et chaque coup franc, mais ils ont donc fini par céder sous les coups de boutoir et face à Richarlison.

Dans les toutes dernières secondes, un mouvement Harit-Under aurait pu offrir à l’OM un but mérité. Il n’est pas venu et avec cette défaite, la 14e lors de ses 15 derniers matchs de C1, le passif de l’OM dans la compétition s’alourdit. Mais sur ce qu’ils ont montré à Londres, les Marseillais peuvent vraiment espérer améliorer le bilan.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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