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C1 : Liverpool-Real Madrid, classique éternel et très encadré
Les grands clubs sont éternels, et l’affiche Liverpool-Real Madrid, deux des équipes les plus titrées au monde, offre une magnifique finale de Ligue des champions samedi (21h00) au Stade de France, à Saint-Denis, sous la ferveur des supporters et une haute surveillance policière.
Karim Benzema contre Sadio Mané, Carlo Ancelotti face à Jürgen Klopp, la revanche de Mohamed Salah, des dizaines de milliers de supporters arrivés d’Angleterre et d’Espagne dans la capitale française: tout est prêt pour « le match le plus important du football mondial », comme le dit l’entraîneur italien.
La « Maison Blanche » peut allonger son incroyable record avec une 14e victoire, et les « Reds » en conquérir une septième et rejoindre l’AC Milan au deuxième rang des géants européens.
Liverpool-Real devient la première affiche jouée trois fois en finale de C1, mais ce classique est furieusement moderne: au-delà de l’enjeu patrimonial entre deux emblèmes du football, la finale devrait aussi éclaircir le duel pour le Ballon d’Or entre Karim Benzema le Madrilène et le « Red » Sadio Mané. Le vainqueur deviendrait le grand favori de la prestigieuse récompense individuelle.
« Benz » a sublimé le Real cette saison en C1, avec 15 réalisations, décrochant aussi le 35e titre de champion d’Espagne des Madrilènes et le premier sacre de la France en Ligue des nations.
Mané a manqué la Premier League d’un point, devancé par Manchester City, mais a remporté les deux Coupes nationales en Angleterre et a guidé le Sénégal à sa première Coupe d’Afrique, le 6 février, contre l’Égypte de son partenaire Mohamed Salah (0-0, 4 t.a.b. à 3).
Ce dernier, autre candidat au Ballon d’Or, avait dû abandonner la précédente finale Real-Liverpool (3-1), en 2018, blessé après une intervention musclée de Sergio Ramos.
Une belle plus qu’une revanche
Alors, si Klopp « ne trouve pas que vouloir prendre sa revanche soit une idée terrible », son coéquipier et capitaine Jordan Henderson peut le comprendre, « du point de vue de +Mo+ ».
« Je suis très motivé, motivé à bloc », prévient Salah, « après ce qui s’est passé avec Madrid la dernière fois. Je me rappelle quand je suis sorti après 30 minutes environ. C’était le pire moment de ma carrière. J’étais vraiment, vraiment démoralisé à ce moment. »
Plutôt qu’une revanche, il s’agit d’une belle, puisque Liverpool avait gagné la première finale, en 1981 (1-0), au Parc des Princes, à une époque où le Stade de France n’existait pas.
Paris n’a pas vu tant de supporters de football depuis l’Euro-2016.
En tout, 6.800 policiers, gendarmes et pompiers sont mobilisés par la Préfecture de police de Paris pour assurer la sécurité du match, avec un œil sur les 30.000 à 40.000 supporters des « Reds » qui pourraient débarquer à Paris sans billet.
Le club anglais a d’ailleurs installé sa propre « fan zone » du côté du cours de Vincennes. Le duel entre les légendaires maillots blancs et les mythiques tuniques rouges n’est pas qu’un morceau d’histoire, c’est aussi l’actualité du foot.
Il s’agit de la troisième finale en cinq ans pour le Liverpool FC, sacré en 2019; de la cinquième en neuf ans pour la « Maison Blanche », qui a signé un somptueux triplé de 2016 à 2018.
Duel Ancelotti-Klopp
La finale offre aussi un superbe duel d’entraîneur.
Deux fois finalistes malheureux, avec Dortmund en 2013 et Liverpool en 2018, l’Allemand Jürgen Klopp a appris à gagner l’année suivante.
Sur l’autre banc, le « Mister » italien Carlo Ancelotti, qui dirige ses hommes d’un mouvement de sourcil, est un grand spécialiste de l’épreuve, qu’il a déjà remportée trois fois, avec l’AC Milan (2003, 2007) et lors d’un premier passage à Madrid (2014). Il l’a aussi gagnée deux fois comme joueur.
Pourtant, une finale contre Liverpool lui rappelle aussi le pire souvenir de sa carrière: en 2005, son Milan menait 3-0 à la pause avant d’être remonté en six minutes par les Reds et de s’incliner aux tirs au but (3-3, 3 t.a.b. à 2).
Mais cette saison, c’est bien le Real de « Carletto » qui s’est spécialisé dans les remontées fantastiques. Régulièrement dominés sur la pelouse à chaque tour, les Madrilènes sont passés à chaque fois à la « grinta ». Avalé le PSG (0-1, 3-1), bousculé Chelsea (3-1, 2-3 a.p.), renversé – en deux minutes ! – Manchester City (3-4, 3-1 a.p.).
Avec en plus un scénario renversant, cette finale entrerait vraiment dans l’histoire.
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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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Rafael Nadal annonce sa retraite : la Coupe Davis comme ultime défi
À 38 ans et après une carrière légendaire marquée par 22 titres en Grand Chelem, Rafael Nadal a révélé que la phase finale de la Coupe Davis en novembre prochain marquera la fin de son parcours sportif. Une décision attendue, mais lourde de sens.
Ce jeudi, Rafael Nadal a officiellement annoncé que la phase finale de la Coupe Davis, prévue à Malaga du 19 au 24 novembre, serait le dernier chapitre de sa carrière exceptionnelle. Le joueur espagnol, considéré comme l’un des plus grands de l’histoire du tennis, a longuement expliqué les raisons de cette décision, évoquant notamment les difficultés physiques croissantes qu’il a affrontées ces dernières années. « Je ne peux plus jouer sans limitations », a-t-il déclaré, soulignant que sa carrière, bien plus fructueuse qu’il ne l’aurait jamais imaginé, arrive logiquement à son terme.
La Coupe Davis occupe une place particulière dans le cœur du Majorquin, qui voit en cette compétition un symbole fort pour clore son parcours, puisqu’il y avait remporté l’une de ses premières grandes victoires en 2004. À travers une vidéo émouvante, il a tenu à rendre hommage à sa famille, à son équipe, ainsi qu’à ses plus grands rivaux, tout en remerciant ses fans pour leur soutien indéfectible. Des remerciements marqués par une touche personnelle, où Nadal a notamment salué le rôle clé de ses proches dans sa carrière, en particulier son épouse, sa mère et son oncle Toni, son premier entraîneur.
Cette annonce n’est pas une surprise. Depuis sa blessure à la hanche à l’Open d’Australie en 2023, Nadal n’a cessé de repousser son retour sur les courts, se laissant finalement une dernière année de compétition avant de tirer sa révérence. Après une série de blessures et un retour manqué lors du dernier Roland-Garros, il avait clairement laissé entendre que 2024 marquerait probablement la fin de sa carrière. Malgré des espoirs de briller aux Jeux Olympiques et d’autres tournois, ses dernières apparitions ont été entachées par des contre-performances, le laissant envisager une fin symbolique lors de la Coupe Davis.
Le public se prépare désormais à vivre les derniers moments d’une légende, peut-être une ultime finale aux côtés de Carlos Alcaraz, son héritier annoncé.
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Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire
Dans une soirée inoubliable, le LOSC a réalisé l’impensable en battant le Real Madrid 1-0 au stade Pierre-Mauroy. Ce succès historique permet aux Lillois de marquer leur nom dans l’histoire de la Ligue des champions, en tenant tête à une équipe madrilène invaincue depuis neuf mois.
Le football réserve parfois des surprises, mais celle-ci restera gravée dans les mémoires des supporters du LOSC. Mercredi soir, devant un stade Pierre-Mauroy bouillant et à guichets fermés, les hommes de Bruno Genesio ont signé un exploit monumental, une victoire 1-0 face au Real Madrid, l’un des clubs les plus titrés de l’histoire de la Ligue des champions. Les Lillois, portés par une performance collective irréprochable, ont su résister aux assauts d’un Real Madrid pourtant redoutable, pour inscrire ce qui est sans doute l’une des plus grandes pages de leur histoire.
Dès le coup d’envoi, les Dogues ont affiché leurs intentions. Bien en place, ils ont pressé haut et gêné la relance madrilène, coupant court à toute tentative de domination des Merengues. Jonathan David, intenable, fut l’une des premières menaces en sollicitant deux fois Lunin dans la première demi-heure. Son opportunisme allait payer juste avant la pause, lorsqu’un pénalty est sifflé après une main d’Eduardo Camavinga dans la surface. Le Canadien ne tremble pas et envoie le ballon au fond des filets, permettant aux siens de rentrer aux vestiaires avec un avantage aussi mince que précieux.
En seconde période, le Real Madrid a tenté de renverser la vapeur. Le contrôle du ballon leur a progressivement appartenu, mais sans réel danger pour une équipe lilloise disciplinée et parfaitement organisée. Les entrées en jeu de Kylian Mbappé et Luka Modric n’ont pas suffi à bousculer la défense nordiste, qui a fait preuve d’une solidarité exemplaire. Chaque joueur s’est illustré dans les duels, à l’image de Tiago Santos, impérial avec 7 duels gagnés sur 11, et Edon Zhegrova, tout aussi brillant dans ses tâches défensives que créatives.
Le Real a tenté de forcer la décision, notamment avec les accélérations de Vinicius et quelques coups d’éclat de Jude Bellingham, mais rien ne semblait pouvoir ébranler la muraille lilloise. Le gardien Lucas Chevalier, héroïque tout au long de la rencontre, a su préserver son but, réalisant des arrêts décisifs dans les dernières minutes. Un coup de tête à bout portant de Güler semblait être l’égalisation tant attendue par les Merengues, mais Chevalier a répondu présent une fois de plus, signant ainsi son cinquième arrêt de la soirée.
Les dernières secondes de jeu furent éprouvantes, avec une tête de Benjamin André dans le temps additionnel qui a libéré tout un stade. Le coup de sifflet final de l’arbitre a déclenché une explosion de joie dans les tribunes, les supporters lillois savourant cet exploit inespéré. Les larmes aux yeux, certains d’entre eux ont sans doute vécu le plus grand match de leur vie.
Pour Lille, cette victoire marque un tournant. Non seulement elle leur permet de croire en leurs chances de qualification, mais elle symbolise aussi la capacité du club à rivaliser avec les géants européens. Le Real Madrid, invaincu depuis neuf mois toutes compétitions confondues, a trouvé son maître, le temps d’une soirée magique dans le Nord de la France.
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