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Bordeaux: à droite et au centre, quatre candidats prêts à incarner « l’union » aux municipales

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Bordeaux : la bataille pour l’union de la droite et du centre s’intensifie

Quatre candidats se positionnent pour incarner l’alliance face à la mairie écologiste, après le décès de Nicolas Florian, figure emblématique de l’opposition.

La course aux municipales de 2026 à Bordeaux prend une tournure particulière avec l’engagement de Nathalie Delattre, ministre déléguée au Tourisme et sénatrice, à « prendre ses responsabilités » dans cette élection. Elle rejoint ainsi trois autres prétendants issus de la droite et du centre, tous déterminés à incarner l’union face à la majorité écologiste actuelle. Cette dynamique intervient après la disparition brutale de Nicolas Florian, ancien maire de Bordeaux et figure centrale de l’opposition, décédé le 26 janvier dernier à l’âge de 55 ans.

Nicolas Florian, qui avait succédé à Alain Juppé à la tête de la mairie en 2019, militait pour une alliance entre Les Républicains (LR) et Renaissance dès le premier tour des municipales. Son décès a laissé un vide politique, mais aussi une volonté commune parmi ses proches de poursuivre son projet d’union. Nathalie Delattre, ancienne adjointe de Juppé, a annoncé son intention de reprendre le flambeau. « Nous avions un atout majeur avec Nicolas Florian. Je prends la suite pour rassembler les forces vives et tous ceux qui ne se reconnaissent pas dans la gestion actuelle », a-t-elle déclaré.

Deux autres anciens collaborateurs de Juppé, Pierre de Gaétan Njikam et Alexandra Siarri, ont également exprimé leur disponibilité pour se lancer dans la course. Parallèlement, le député macroniste Thomas Cazenave, qui avait conclu un accord avec Florian en vue des élections, a réaffirmé son engagement. « Je suis prêt à m’impliquer pleinement dans cette campagne », a-t-il déclaré, tout en insistant sur la nécessité de maintenir l’unité initiée avec Florian. Cependant, ses propos ont suscité des réactions mitigées au sein de la droite locale, certains dénonçant une annonce prématurée.

La situation reste complexe, avec des tensions entre les différentes sensibilités politiques. Les Républicains ont critiqué ce qu’ils perçoivent comme une précipitation, rappelant la nécessité de respecter un temps de deuil. Thomas Cazenave a toutefois tempéré les critiques, expliquant qu’il n’avait pas officiellement déclaré sa candidature, mais simplement réitéré son soutien à une démarche d’union. « Nous devons poursuivre ce que nous avions commencé avec Nicolas », a-t-il insisté.

Alors que Bordeaux se prépare à une élection municipale cruciale, la question de l’union entre la droite et le centre reste au cœur des débats. Les quatre candidats en lice devront désormais convaincre de leur capacité à incarner cette alliance et à offrir une alternative crédible à la majorité écologiste.

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