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ArcelorMittal : le gouvernement écarte toute nationalisation malgré la crise sociale

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Face aux suppressions d’emplois, l’exécutif mise sur l’investissement et la régulation des importations plutôt qu’un rachat par l’État.

La perspective d’une nationalisation d’ArcelorMittal a été formellement rejetée par les autorités, alors que le géant sidérurgique envisage de supprimer 600 emplois sur son territoire. Le ministre concerné a souligné que cette option n’était pas pertinente dans le contexte actuel, privilégiant une approche industrielle et financière pour redresser le secteur.

L’argument avancé repose sur la nécessité de moderniser les outils de production plutôt que de recourir à une prise de contrôle publique. Le ministre a insisté sur les aides déjà accordées, notamment un plan de 850 millions d’euros pour décarboner les usines, comme celle de Dunkerque. Il a rappelé le caractère stratégique de cette filière, cruciale pour des secteurs tels que l’automobile ou l’aéronautique.

La concurrence internationale, particulièrement celle de la Chine, a été pointée du doigt comme principal défi. Avec plus de la moitié de la production mondiale d’acier, le géant asiatique fausse les règles du marché selon le gouvernement, qui réclame des mesures protectionnistes européennes. Une révision des quotas d’importation est en discussion pour limiter l’afflux d’acier chinois, accusé de fragiliser les acteurs locaux.

Cette position officielle intervient dans un climat tendu, où syndicats et élus locaux réclament des actions plus fermes pour sauvegarder l’emploi. Le ministre a toutefois assuré que la priorité restait le maintien des sites et la compétitivité à long terme, sans passer par une nationalisation jugée contre-productive.

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