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Occitanie

A69: le gouvernement va demander un sursis à exécution

**A69 : Le gouvernement réclame un sursis pour relancer le chantier controversé**

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A69: le gouvernement va demander un sursis à exécution

Le projet d’autoroute entre Castres et Toulouse est au cœur d’une bataille juridique et écologique. Le gouvernement annonce son intention de demander un sursis à exécution pour éviter l’arrêt définitif des travaux.

Le ministre chargé des Transports, Philippe Tabarot, a annoncé ce vendredi que l’État allait déposer un recours en appel et solliciter un sursis à exécution pour permettre la poursuite du chantier de l’A69. Cette décision fait suite à l’annulation, le 27 février dernier, de l’autorisation environnementale du projet par la justice administrative. Une première pour une infrastructure de cette ampleur en France.

Selon le ministre, l’arrêt des travaux aurait des conséquences économiques désastreuses. « Entre 3 000 et 4 000 personnes sont indirectement touchées, notamment des sous-traitants qui ont déjà engagé des dépenses et se retrouvent en difficulté financière », a-t-il expliqué sur Sud Radio. Il a également souligné que deux tiers du chantier étaient déjà réalisés, avec près de 300 millions d’euros investis et deux ouvrages d’art sur trois achevés.

Philippe Tabarot a réaffirmé la détermination du gouvernement à mener ce projet à terme, estimant qu’il est essentiel pour désenclaver le département du Tarn. « La crédibilité de l’État est en jeu. Si ce chantier s’arrête, cela créera un précédent qui pourrait bloquer d’autres grands projets d’infrastructure à travers le pays », a-t-il averti.

Le ministre a également réagi aux opposants au projet, leur rappelant qu’ils avaient eux-mêmes multiplié les recours en justice. « Ils ne peuvent pas reprocher à l’État de faire de même », a-t-il déclaré. Enfin, il a évoqué une réforme visant à simplifier les procédures pour les projets d’intérêt public, afin d’éviter que de tels blocages ne se reproduisent à l’avenir.

Cette annonce intervient dans un contexte de tensions croissantes entre les défenseurs du projet, qui mettent en avant ses retombées économiques, et les opposants, qui dénoncent son impact environnemental. L’issue de cette bataille juridique pourrait bien influencer l’avenir des grands chantiers d’infrastructure en France.

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