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À Mayotte, Gérald Darmanin confirme une vaste opération contre l’immigration illégale

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Plus de 2 500 personnels mobilisés pour lutter contre l’immigration clandestine à Mayotte.

Le gouvernement a confirmé, vendredi 21 avril, le début d’une opération anti-immigration clandestine de grande envergure à Mayotte, corroborant des informations révélées fin février par Le Canard enchaîné. L’opération, baptisée « Wambushu » (reprise, en mahorais), est considérée comme « au long cours » et a été validée par Emmanuel Macron en Conseil de défense, selon une source proche du dossier.

Dans une interview, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a confirmé la tenue de l’opération. Le ministre de l’Intérieur a également démenti un lancement prévu pour le lundi suivant et pour une durée de deux mois, avancé par la presse. Selon lui, l’opération avait déjà commencé et impliquait 1 800 policiers et gendarmes qui mènent des opérations de police pour mettre fin au trafic d’armes et aux activités criminelles.

Au total, plus de 2 500 personnels, comprenant des forces de l’ordre, l’agence régionale de santé, la justice et la réserve sanitaire, sont mobilisés pour cette opération. Mayotte, devenu le 101e département français en 2011, attire chaque année des milliers de migrants arrivés par la mer en « kwassa kwassa », des embarcations de fortune, de l’île comorienne voisine d’Anjouan, mais également de l’Afrique des Grands Lacs et de plus en plus de Madagascar.

Près de la moitié des 350 000 habitants estimés de Mayotte ne possèdent pas la nationalité française, selon l’Insee, mais un tiers des étrangers sont nés sur l’île. Ces migrants clandestins, installés dans des quartiers particulièrement insalubres, des « bangas », sont souvent associés à la violence et aux trafics. Les mineurs sont scolarisés, mais la population et les élus accusent ces migrants de déséquilibrer les infrastructures et les ressources de l’île et de nourrir un taux de délinquance élevé.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré souhaiter la destruction de « 1 000 bangas dans les deux mois » dans le cadre de l’opération Wambushu. Il a également assuré que les personnes seraient relogées conformément au droit, toujours sur autorisation du juge.

Cependant, plusieurs organisations, dont la Ligue des droits de l’Homme et la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH), ont exprimé leur inquiétude quant à la situation des migrants et aux risques d’aggravation des fractures et des tensions sociales à Mayotte. La Défenseure des droits, Claire Hédon, a également déclaré que les actions annoncées dans le cadre de l’opération l’inquiètent tout particulièrement et a envoyé quatre de ses délégués sur place pour observer la situation.

Flor Tercero, la responsable des Avocats pour la défense des droits des étrangers (ADDE), une délégation de robes noires mandatées par des barreaux métropolitains pour mener une mission d’observation de l’opération, a déclaré que « on ne peut pas respecter les droits des personnes en les considérant comme une masse informe ».

Les autorités des Comores, qui revendiquent toujours leur souveraineté sur Mayotte, restée française après l’indépendance des Comores en 1974, sont également préoccupées par cette opération. Les Comores « n’entendent pas accueillir des expulsés », a affirmé le porte-parole du gouvernement comorien. Le président comorien, Azali Assoumani, a déclaré espérer que l’opération sera annulée, en reconnaissant qu’il n’avait pas les moyens de l’arrêter par la force.

Des tractations ont eu lieu entre Moroni et Paris pour parvenir à un accord de dernière minute. Gérald Darmanin a assuré que la France « travaille très bien » avec l’Union des Comores et que tous les « délinquants étrangers » comoriens arrêtés à Mayotte « sont reconduits aux Comores ».

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La SNCF victime d’une « attaque massive » sur son réseau, le trafic fortement perturbé

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La SNCF victime d’une "attaque massive" sur son réseau, le trafic fortement perturbé

La circulation des TGV est particulièrement perturbée, notamment à Paris. Cela serait dû à « plusieurs actes de malveillance concomitants », rapporte la SNCF, dont des incendies à proximité des lignes à grande vitesse. Selon le PDG de la SNCF, 800 000 personnes sont affectées par ces sabotages.

À quelques heures de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le trafic ferroviaire à Paris connaît de fortes perturbations. La nuit précédente, plusieurs actes de vandalisme ont ciblé les lignes à grande vitesse (LGV) Atlantique, Nord et Est, causant des incendies volontaires et des coupures de câbles. La SNCF a précisé que ses équipes sont déjà mobilisées pour effectuer les réparations nécessaires.

Les perturbations ont principalement touché la gare Montparnasse, où un incendie à Courtalain (Eure-et-Loir) a entraîné des retards sur les trains à destination de Toulouse, Hendaye, Brest et Quimper. Le service vers la Bretagne et le Pays de la Loire est réduit à trois trains par heure et par sens, tandis que l’Aquitaine n’en compte que deux. À la gare du Nord, un train Paris-Lille a été annulé, et les trains Eurostar ont accumulé une heure de retard. La gare de l’Est a également été impactée, avec des retards de 1h30 pour les destinations vers Strasbourg, Nancy et Metz.

Face à ces difficultés, la SNCF a recommandé aux voyageurs de reporter leurs déplacements et a assuré que tous les billets seraient échangeables et remboursables. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a condamné ces actes de sabotage, les qualifiant de « consternants » et soulignant que « jouer contre les Jeux, c’est jouer contre la France ». Le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, a estimé que 800 000 clients étaient touchés par ces incidents. Gabriel Attal, sur Twitter, a également condamné ces actes et exprimé sa solidarité avec les voyageurs affectés.

Ces actes de malveillance surviennent à un moment critique, perturbant non seulement le trafic ferroviaire, mais aussi l’esprit de célébration et de rassemblement des Jeux olympiques. Les autorités et la SNCF travaillent sans relâche pour rétablir le service normal et assurer la sécurité des voyageurs.

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Santé : vigilance face à la recrudescence des infections à entérovirus cet été

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Santé : vigilance face à la recrudescence des infections à entérovirus cet été

Dans son rapport annuel sur l’évolution des infections à entérovirus, Santé Publique France appelle à la vigilance face à une recrudescence de cas cet été. Un phénomène visible dans les passages aux urgences pour méningite virale.

Selon Santé Publique France et le Centre national de référence des entérovirus, le nombre d’infections liées à cet agent infectieux est en forte hausse, notamment chez les jeunes enfants. L’agence de santé avertit que ce virus risque de circuler largement durant l’été, incitant les professionnels de santé à redoubler de vigilance.

Les entérovirus, bien que souvent bénins, peuvent parfois prendre des formes plus graves. Dans leur rapport annuel, les deux agences soulignent l’importance de maintenir des règles d’hygiène strictes pour limiter la transmission du virus. « Face au contexte épidémiologique actuel marqué par une recrudescence des infections à entérovirus, Santé Publique France rappelle, à l’occasion du bilan publié aujourd’hui sur les données 2023-2024, la vigilance à apporter par les professionnels de santé », stipule le rapport.

Particulièrement fréquentes chez les nourrissons, les infections à entérovirus peuvent toucher divers systèmes du corps, y compris le système neurologique, respiratoire, digestif ou cardiaque. Santé Publique France note une augmentation notable des cas de méningite virale entre les semaines du 18 mars au 19 mai, par rapport à la même période en 2023. Cette tendance est reflétée par une hausse des passages aux urgences pour cette pathologie.

La situation actuelle demande une attention particulière des autorités sanitaires et des professionnels de santé pour prévenir une éventuelle propagation plus large du virus, en particulier durant les mois d’été où les infections semblent s’intensifier.

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d’ouverture malgré leur démission

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d'ouverture malgré leur démission
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Les anciens ministres du gouvernement Attal, accompagnés de leurs conjoints, ont été conviés à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévue pour le vendredi 26 juillet. Malgré la démission récente du gouvernement, ces invitations visent à honorer leur contribution passée et à maintenir une présence institutionnelle lors de cet événement historique.

À seulement trois jours de la cérémonie d’ouverture, les invitations ont été officiellement envoyées aux anciens membres du gouvernement Attal, offrant à chacun deux places pour assister aux festivités depuis la tribune. Cette décision a été perçue comme nécessaire pour éviter une cérémonie sans représentation gouvernementale, un fait souligné avec une pointe d’humour par un secrétaire d’État également invité.

La plupart des anciens ministres ont accepté l’invitation et seront présents aux côtés du Président Emmanuel Macron, place du Trocadéro. Certains ont choisi de transmettre leurs places à leurs enfants, permettant ainsi à la jeune génération de participer à cette célébration sportive.

La cérémonie promet d’être un spectacle mémorable, avec des performances d’artistes ayant un lien fort avec Paris, bien que le programme détaillé reste en grande partie confidentiel. Le metteur en scène Thomas Joly a indiqué que même les artistes non francophones partagent une connexion spéciale avec la capitale française.

Conformément au protocole olympique, c’est le Président de la République qui aura l’honneur de déclarer officiellement l’ouverture des Jeux Olympiques, marquant ainsi le début de cette compétition internationale tant attendue.

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