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Vers un confinement le week-end en Ile-de-France ? À Macron de trancher

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L’Ile-de-France sera-t-elle confinée le week-end, comme l’a clairement laissé entendre Jean Castex mardi? Un an jour pour jour après le premier confinement, Emmanuel Macron doit trancher mercredi face à la « troisième vague » de l’épidémie et une vaccination freinée par les doutes sur AstraZeneca.

La décision était discutée lors du Conseil de défense sanitaire, qui a débuté vers 09H00 autour du chef de l’Etat, du Premier ministre et des principaux ministres concernés par la crise.

En attendant les annonces, Jean Castex a préparé les esprits: « Le moment est venu pour envisager des dispositions pour la région francilienne », a-t-il averti sur BFMTV mardi soir. « Reconfiner le week-end, c’est une hypothèse », a précisé le Premier ministre, comme c’est déjà le cas dans les agglomérations de Nice, Dunkerque et dans le Pas-de-Calais.

Emmanuel Macron a repoussé au maximum l’idée d’un reconfinement et préféré depuis des semaines l’option de « pousser les murs » de l’hôpital, grâce au transfèrement de malades vers des régions moins touchées, la déprogrammation d’opérations et la mobilisation des lits des cliniques privées.

Mais ces déplacements de malades s’avèrent plus compliqués que prévu:seuls dix patients ont été transférés hors d’Ile-de-France en trois jours, a annoncé mercredi matin le directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, Martin Hirsch, en indiquant qu' »à peine plus de 10% » des malades en réanimation étaient « suffisamment stables » pour cela et que des familles étaient réticentes.

Le gouvernement avait pourtant évoqué ce week-end jusqu’à une centaine de transferts cette semaine. L’Agence régionale de Santé Ile-de-France a affirmé qu’aucun train sanitaire n’était prévu cette semaine.

« Au pied du mur »

« Le virus n’est pas sous contrôle », estime Martin Hirsch. « Le gouvernement a réalisé qu’on était au pied du mur et que si on ne faisait rien, on courait à la catastrophe », a averti le professeur Rémi Salomon, président de la commission médicale de l’AP-HP. « Le couvre-feu ne suffit pas (…) Il faut réduire les contacts 7 jours sur 7 », selon lui.

Lundi, Emmanuel Macron a changé de ton. Celui qui s’est souvent décrit comme « le maître des horloges » a concédé: « le maître du temps, c’est le virus ».

Pour forger son opinion, le chef de l’Etat a consulté mardi le Conseil scientifique puis discuté en visio avec les responsables de services de réanimation dans plusieurs régions sous tension.

Et les chiffres sont mauvais: Le taux d’incidence a de nouveau grimpé à 418 nouveaux cas de contamination pour 100.000 habitants sur les sept derniers jours dans la région parisienne, bien au-dessus du seuil dit d' »alerte maximale » des autorités sanitaires (250).

La hausse du nombre de malades en réanimation oblige les hôpitaux d’Ile-de-France à déprogrammer près de la moitié de leurs opérations non-urgentes. Il y en a autant « qu’il y en avait au sommet de la deuxième vague, c’est-à-dire, en Île-de-France, un peu plus de 1.000/1.100 patients », a détaillé Martin Hirsch sur RTL.

Au total, 4.239 malades du Covid-19 étaient en réanimation mardi en France, un pic depuis novembre 2020, dont 435 admis ces dernières 24 heures.

Les services de réanimation sont également quasiment saturés dans les Hauts-de-France et en Provence Alpes-Côtes d’Azur. Et le virus continue de tuer: 320 morts mardi et 91.170 morts depuis le début de l’épidémie.

Comme il l’a fait lorsque des décisions importantes ont été prises depuis un an, Jean Castex a prévu d’échanger en visioconférence avec les comités de liaison parlementaire de l’Assemblée nationale et du Sénat dans la soirée.

Un AstraZeneca pour Castex

Pour sortir de la crise, la France compte sur la vaccination de masse, freinée depuis lundi par la suspension surprise du vaccin d’AstraZeneca, dans le sillage de l’Allemagne.

L’exécutif espère que l’Autorité européenne du médicament (EMA) redonnera son feu vert jeudi, afin de redémarrer rapidement la campagne vaccinale.

Avec le Premier ministre italien Mario Draghi, Emmanuel Macron a jugé mardi « encourageantes » les déclarations de l’EMA qui s’est redite « fermement convaincue » des avantages de ce vaccin.

Pour aider à ramener la confiance dans un vaccin qui, selon un sondage Elabe, n’est jugé fiable que par 22% des Français, Jean Castex s’est dit prêt à se faire vacciner dès qu’il sera réautorisé.

Jean Castex, qui a promis au moins 10 millions de premières injections d’ici à la mi-avril, 20 millions d’ici à la mi-mai et 30 millions d’ici à l’été, a dit maintenir pour l’heure son objectif et compte sur ce vaccin, que médecins et pharmaciens peuvent injecter, pour garder la cadence.

Sur plus de 5,2 millions de premières doses injectées en France, 1,3 million proviennent d’AstraZeneca, les autres des vaccins de Pfizer/BioNTech et Moderna.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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