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Une Américaine condamnée pour « trahison » libérée dans un échange entre Moscou et Washington

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La libération de Ksenia Karelina, emprisonnée en Russie, marque un nouveau pas dans le fragile rapprochement diplomatique entre les deux puissances.

Ksenia Karelina, une citoyenne américano-russe condamnée à douze ans de prison en Russie pour avoir soutenu financièrement une organisation ukrainienne, a retrouvé la liberté. Selon des sources officielles, elle a été libérée dans le cadre d’un échange de prisonniers entre Moscou et Washington, preuve d’une détente inattendue malgré les tensions persistantes.

Arrêtée en 2024 lors d’un séjour familial en Russie, cette résidente californienne avait été accusée de « trahison » pour un modeste don à une association ukrainienne. Les autorités russes affirmaient que ces fonds avaient servi à financer du matériel militaire, une accusation qu’elle a toujours contestée. Après plus d’un an de détention, son retour vers les États-Unis a été confirmé par les plus hautes instances américaines, saluant une victoire diplomatique.

En contrepartie, la Russie a obtenu la libération d’Arthur Petrov, un ressortissant germano-russe arrêté en 2023 pour violation des sanctions économiques imposées à Moscou. Les négociations, menées discrètement par des responsables du renseignement des deux pays, se sont conclues à Abou Dhabi avant le retour des deux individus dans leurs pays respectifs.

Cette opération s’inscrit dans une série d’échanges récents, illustrant une volonté commune de désamorcer les crises bilatérales. Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, les contacts entre Washington et Moscou se sont intensifiés, aboutissant à plusieurs libérations sans précédent. Toutefois, des Américains demeurent incarcérés en Russie, suscitant l’inquiétude des autorités américaines, qui dénoncent des arrestations arbitraires à des fins politiques.

Les discussions se poursuivent en coulisses, comme en témoigne la récente rencontre à Istanbul entre diplomates des deux nations. Si ces gestes apaisent temporairement les relations, les divergences profondes, notamment sur le conflit ukrainien, persistent. La libération de Ksenia Karelina reste néanmoins un symbole d’espoir pour les autres détenus, dans un contexte où chaque avancée compte.

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