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Tour d’Italie: Cerny dompte une 19e étape raccourcie et un peloton frondeur

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Le peloton du Giro de mauvaise humeur: une manifestation des coureurs a entraîné une diminution drastique de la 19e étape, raccourcie de quelque 134 kilomètres et gagnée finalement par le Tchèque Josef Cerny, vendredi à Asti.

La polémique s’est vite emparée du Giro et des plateaux des télévisions qui le retransmettent à la vue du désordre provoqué par le mouvement de protestation tardif. Mais celui-ci était étayé par la longueur prévue de l’étape – 258 kilomètres à deux jours de l’arrivée à Milan – et la fatigue des journées précédentes sans les heures de récupération nécessaires.

Adam Hansen, l’Australien qui en est à son 29e grand tour, a résumé la situation: « Nous n’avons pas accepté de partir. Nous avons négocié avec l’organisateur pour raccourcir l’étape afin que la course puisse encore avoir lieu. »

Le directeur du Tour d’Italie Mauro Vegni, contraint d’accepter de modifier le parcours, a trouvé à la hâte une solution de repli. L’étape, ramenée à 124 kilomètres, est repartie d’Abbiategrasso, au nord de Milan, que les coureurs ont rejoint dans les bus de leurs équipes respectives.

Le directeur du Giro furieux

« Je suis désolé, je n’ai reçu aucune proposition de coureur ou d’association, ni hier soir ni ce matin », a tempêté Vegni, furieux de la situation et de l’image chaotique donnée par le Giro en cette matinée de pluie.

Les télévisions n’ont pas manqué de diffuser en boucle l’image de coureurs parfois déboussolés ou à l’arrêt. Avec toutes sortes de commentaires pour défendre les coureurs, qui ont vécu trois très dures journées auparavant dans une course qui a programmé cinq étapes (!) flirtant ou dépassant les 200 kilomètres dans ses derniers jours. Ou pour les fustiger, tel Marc Madiot, le patron de l’équipe Groupama-FDJ.

« Quand on s’engage sur un tour de trois semaines, on sait qu’on va rencontrer la fatigue. Si on ne l’accepte pas, on change de métier », a cinglé au micro de la chaîne L’Equipe le dirigeant français, approuvé en sous-main par son leader Arnaud Démare: « C’est le Giro et nous (les sprinteurs), on ne nous a pas enlevé des cols alors qu’on était dans le dur, 50 minutes derrière les premiers. »

Mais le raccourcissement de l’étape s’est avéré sans conséquence pour Démare, dont le rival pour le maillot cyclamen du classement par points, le Slovaque Peter Sagan, a capitulé. Après avoir fait rouler son équipe derrière l’échappée, Sagan a arrêté les frais à une soixantaine de kilomètres de l’arrivée.

Dernier obstacle pour Kelderman

Pour le gain de l’étape, Cerny (CCC) a distancé ses derniers compagnons à 23 kilomètres de l’arrivée et a livré un contre-la-montre jusqu’à l’arrivée pour s’imposer avec 18 secondes d’avance sur un autre grand rouleur, le Belge Victor Campenaerts. Le Tchèque, âgé de 27 ans, a bouclé le parcours à plus de 49 km/h de moyenne.

Le peloton a rallié l’arrivée à près de 12 minutes, à la veille de la dernière étape de montagne que le porteur du maillot rose, le Néerlandais Wilco Kelderman, abordera avec une mince avance sur son coéquipier australien Jai Hindley (12 sec) et le Britannique Tao Geoghegan Hart (15 sec).

Le parcours, modifié après l’interdiction de passage des autorités françaises pour cause de covid-19 et donc la suppression des principaux cols prévus (Agnel, Izoard), comportera la triple ascension de Sestriere, par deux versants différents.

Pour Kelderman, c’est le dernier obstacle avant le contre-la-montre final dimanche. « Je suis assez confiant », a déclaré le Néerlandais qui a joué l’apaisement après sa première journée en rose sur le sujet du jour: « Ce matin, le temps était mauvais, il faisait très froid. la semaine a été dure et risquée pour notre système immunitaire. Je suis reconnaissant à RCS Sport (organisateur du Giro) de nous avoir écoutés et d’avoir raccourci l’étape. »

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d’Amérique

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d'Amérique

Idao de Tillard a une nouvelle fois démontré sa suprématie en remportant le 104e Prix d’Amérique, confirmant son statut de champion du trot attelé.

Le 26 janvier 2025, l’hippodrome de Vincennes a été le théâtre d’un spectacle équestre de haut vol avec la course mythique du Prix d’Amérique. Le trotteur français Idao de Tillard, sous la conduite experte de Clément Duvaldestin, a défendu avec brio son titre de champion du monde du trot attelé. Ce cheval de 7 ans, au pelage marron, a su imposer sa puissance et sa vitesse sur le parcours de 2.700 mètres, devançant de loin ses adversaires.

La course, qui a vu s’affronter 18 des meilleurs trotteurs du globe, a été marquée par la performance remarquable d’Idao de Tillard. Déferré pour la première fois, ce qui est une stratégie risquée visant à optimiser la vitesse tout en augmentant les chances de faute, le cheval a su rester concentré et efficace. Il s’est positionné au centre du peloton, attendant patiemment son moment pour accélérer et prendre la tête dans la ligne droite finale, repoussant tous les assauts de ses concurrents.

La jument française Just Love You, pilotée par Alexandre Abrivard, a pris la deuxième place, tandis que le favori Go On Boy, sous la conduite de Romain Derieux, a terminé troisième. La victoire d’Idao de Tillard n’a pas seulement été un triomphe sportif, mais aussi un succès financier pour son propriétaire, Cyril Sevestre, qui a empoché la somme de 450.000 euros sur le million d’allocation total.

Thierry Duvaldestin, l’entraîneur du champion, a souligné l’importance de la confiance dans le cheval et la préparation minutieuse qui a permis cette victoire. « Je n’ai pas donné d’ordre à Clément, je lui ai dit ‘fais confiance au cheval’. Le déferrage, ça aide beaucoup. C’est énorme le travail que l’on a fait sur Idao », a-t-il déclaré, marquant ainsi sa quatrième victoire dans l’Amérique.

L’ambiance à Vincennes était électrique, avec des milliers de spectateurs, certains arborant les couleurs de leur champion préféré, acclamant chaque foulée de cette course mythique. La remise du trophée par le judoka français Teddy Riner a ajouté une touche de prestige à cet événement, célébrant non seulement la victoire d’Idao de Tillard mais aussi l’excellence du sport hippique français sur la scène internationale.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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