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Sports – Transat Jacques Vabre: La traversée fantastique de l’Atlantique
Ils sont tous là pour un nouveau show en mer ! Les multicoques géants volant, les monocoques héroïques du Vendée Globe, les petits bolides de 12 m et les catamarans de 15 m reprennent le large dimanche pour une transatlantique qui s’annonce palpitante avec la 15e édition de la Transat Jacques Vabre.
Neuf mois après le dénouement sous haute tension de la course autour du monde en solitaire, 158 skippers seront dans le sas de départ de la course en double Transat Jacques Vabre (TJV), soit 79 bateaux répartis sur quatre classes: les Ultim (32 m) et les Ocean Fifty (15 m) en multicoques et les Imoca (les bateaux de 18 m du Vendée Globe) et les Class 40 (12 m) en monocoques.
Le départ sera donné dimanche à 13h27 au large du Havre pour une destination inédite dans l’histoire de cette course: La Martinique. Avec une autre innovation: trois parcours sont proposés pour permettre un tir groupé d’arrivées des vainqueurs de chaque classe dans une fenêtre de 5 à 7 jours.
De quoi maintenir un suspense durant les quinze jours annoncés pour traverser l’Atlantique après un départ qui devrait être tonitruant alors que le vent devrait souffler entre 18 et 23 noeuds (de 33 à 42 km/h environ) sans pour autant démonter la mer.
« Les bateaux debout »
« Ca va être spectaculaire ! Les bateaux vont être debout, ça va être comme sur le parking du super U le dimanche matin ! », se réjouit à l’AFP Romain Attanasio, skipper de l’un des 22 Imoca (Fortinet Best Western) de la course. « Ca va être beau.Ces bateaux (avec leur foils) c’est aussi impressionnant quand ils volent très haut. Des fois ils décrochent, ça te fait des haut-le-cœur comme dans l’ascenseur, c’est étonnant ».
A ses côtés seront aussi sous le feu des projecteurs le vainqueur du Vendée Globe 2020 Yannick Bestaven (Maître Coq), mais aussi son dauphin, le Normand Charlie Dalin (Apivia), tout comme Jérémie Beyou (Charal), grand favori du dernier Vendée Globe victime de plusieurs avaries (13e).
Le bassin Paul-Vatine où sont amarrés tous les voiliers est en ébullition comme jamais. Autant de bateaux c’est inédit.
« Il y a un effet Vendée Globe, c’est sûr. Et cet effet ne rayonne pas que sur la classe Imoca mais sur la course au large en général », souligne Dalin, pour qui « cette course est aussi un test ».
« Est-ce que le public va continuer à suivre, est-ce qu’il va être là ? Ca va être intéressant, est-ce que l’élan, l’inertie donnée par le Vendée va perdurer. On aimerait tous », espère-t-il.
En avant des Imoca, fileront à toute vitesse les cinq Ultimes, ces maxi-trimarans ultra volants, qui font leur retour après leurs déboires lors de la Route du Rhum 2018.
Course de vitesse
Armel Le Cléac’h/Kevin Escoffier (Banque Populaire XI), Franck Cammas/Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild), Thomas Coville/Thomas Rouxel (Sodebo Ultim 3), François Gabart/Tom Laperche (SVR Lazartigue) et Yves Le Blévec et Anthony Marchand (Actual Ultim 3) sont pressé d’en découdre.
A l’exception d’Actual 3, tous sont de toute dernière génération et deux – Banque Populaire XI et SVR Lazartigue – feront leurs premiers pas en compétition.
« On a une course qui est longue, 15 jours à l’échelle d’un Ultim c’est un tiers de tour du monde », prévient Le Cléac’h.
Le parcours qui leur est dédié devrait avoir son lot de surprises.
« Il y a deux pot au noir sauf pour les Class 40. Il y a un peu de suspense pour savoir quelle classe va arriver en premier avec cette histoire. Le pot au noir c’est aléatoire. Lors du Trophée Jules Verne (record du tour du monde en équipage) on pensait le passer en une dizaine d’heures. On a mis 24 heures », commente Cammas.
Pour Coville, la flotte « va faire un beau tracé ». « On va traverser le golfe de Gascogne, après il y aura l’alizé, le pot au noir, de nouveau l’alizé au niveau du Brésil, et on va remonter le pot au noir. On traverse beaucoup de systèmes météo. Ca va être une course de vitesse incroyable pour les 5 Ultim. Tous comme en MotoGP ! »
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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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Rafael Nadal annonce sa retraite : la Coupe Davis comme ultime défi
À 38 ans et après une carrière légendaire marquée par 22 titres en Grand Chelem, Rafael Nadal a révélé que la phase finale de la Coupe Davis en novembre prochain marquera la fin de son parcours sportif. Une décision attendue, mais lourde de sens.
Ce jeudi, Rafael Nadal a officiellement annoncé que la phase finale de la Coupe Davis, prévue à Malaga du 19 au 24 novembre, serait le dernier chapitre de sa carrière exceptionnelle. Le joueur espagnol, considéré comme l’un des plus grands de l’histoire du tennis, a longuement expliqué les raisons de cette décision, évoquant notamment les difficultés physiques croissantes qu’il a affrontées ces dernières années. « Je ne peux plus jouer sans limitations », a-t-il déclaré, soulignant que sa carrière, bien plus fructueuse qu’il ne l’aurait jamais imaginé, arrive logiquement à son terme.
La Coupe Davis occupe une place particulière dans le cœur du Majorquin, qui voit en cette compétition un symbole fort pour clore son parcours, puisqu’il y avait remporté l’une de ses premières grandes victoires en 2004. À travers une vidéo émouvante, il a tenu à rendre hommage à sa famille, à son équipe, ainsi qu’à ses plus grands rivaux, tout en remerciant ses fans pour leur soutien indéfectible. Des remerciements marqués par une touche personnelle, où Nadal a notamment salué le rôle clé de ses proches dans sa carrière, en particulier son épouse, sa mère et son oncle Toni, son premier entraîneur.
Cette annonce n’est pas une surprise. Depuis sa blessure à la hanche à l’Open d’Australie en 2023, Nadal n’a cessé de repousser son retour sur les courts, se laissant finalement une dernière année de compétition avant de tirer sa révérence. Après une série de blessures et un retour manqué lors du dernier Roland-Garros, il avait clairement laissé entendre que 2024 marquerait probablement la fin de sa carrière. Malgré des espoirs de briller aux Jeux Olympiques et d’autres tournois, ses dernières apparitions ont été entachées par des contre-performances, le laissant envisager une fin symbolique lors de la Coupe Davis.
Le public se prépare désormais à vivre les derniers moments d’une légende, peut-être une ultime finale aux côtés de Carlos Alcaraz, son héritier annoncé.
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Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire
Dans une soirée inoubliable, le LOSC a réalisé l’impensable en battant le Real Madrid 1-0 au stade Pierre-Mauroy. Ce succès historique permet aux Lillois de marquer leur nom dans l’histoire de la Ligue des champions, en tenant tête à une équipe madrilène invaincue depuis neuf mois.
Le football réserve parfois des surprises, mais celle-ci restera gravée dans les mémoires des supporters du LOSC. Mercredi soir, devant un stade Pierre-Mauroy bouillant et à guichets fermés, les hommes de Bruno Genesio ont signé un exploit monumental, une victoire 1-0 face au Real Madrid, l’un des clubs les plus titrés de l’histoire de la Ligue des champions. Les Lillois, portés par une performance collective irréprochable, ont su résister aux assauts d’un Real Madrid pourtant redoutable, pour inscrire ce qui est sans doute l’une des plus grandes pages de leur histoire.
Dès le coup d’envoi, les Dogues ont affiché leurs intentions. Bien en place, ils ont pressé haut et gêné la relance madrilène, coupant court à toute tentative de domination des Merengues. Jonathan David, intenable, fut l’une des premières menaces en sollicitant deux fois Lunin dans la première demi-heure. Son opportunisme allait payer juste avant la pause, lorsqu’un pénalty est sifflé après une main d’Eduardo Camavinga dans la surface. Le Canadien ne tremble pas et envoie le ballon au fond des filets, permettant aux siens de rentrer aux vestiaires avec un avantage aussi mince que précieux.
En seconde période, le Real Madrid a tenté de renverser la vapeur. Le contrôle du ballon leur a progressivement appartenu, mais sans réel danger pour une équipe lilloise disciplinée et parfaitement organisée. Les entrées en jeu de Kylian Mbappé et Luka Modric n’ont pas suffi à bousculer la défense nordiste, qui a fait preuve d’une solidarité exemplaire. Chaque joueur s’est illustré dans les duels, à l’image de Tiago Santos, impérial avec 7 duels gagnés sur 11, et Edon Zhegrova, tout aussi brillant dans ses tâches défensives que créatives.
Le Real a tenté de forcer la décision, notamment avec les accélérations de Vinicius et quelques coups d’éclat de Jude Bellingham, mais rien ne semblait pouvoir ébranler la muraille lilloise. Le gardien Lucas Chevalier, héroïque tout au long de la rencontre, a su préserver son but, réalisant des arrêts décisifs dans les dernières minutes. Un coup de tête à bout portant de Güler semblait être l’égalisation tant attendue par les Merengues, mais Chevalier a répondu présent une fois de plus, signant ainsi son cinquième arrêt de la soirée.
Les dernières secondes de jeu furent éprouvantes, avec une tête de Benjamin André dans le temps additionnel qui a libéré tout un stade. Le coup de sifflet final de l’arbitre a déclenché une explosion de joie dans les tribunes, les supporters lillois savourant cet exploit inespéré. Les larmes aux yeux, certains d’entre eux ont sans doute vécu le plus grand match de leur vie.
Pour Lille, cette victoire marque un tournant. Non seulement elle leur permet de croire en leurs chances de qualification, mais elle symbolise aussi la capacité du club à rivaliser avec les géants européens. Le Real Madrid, invaincu depuis neuf mois toutes compétitions confondues, a trouvé son maître, le temps d’une soirée magique dans le Nord de la France.
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