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Sports. / JO-2022 : le « vieux » Johan Clarey en argent
Johan Clarey a réussi un exploit aux JO de Pékin en remportant à 41 ans la médaille d’argent de la descente olympique lundi, jour où l’on a appris que la Chinoise Peng Shuai avait rencontré le président du Comité international olympique (CIO).
Certes Clarey n’a pas réussi à faire aussi bien que ses aînés Antoine Dénériaz (JO-2006) et Jean-Luc Crétier (JO-1998), sacrés un peu à la surprise générale mais tout de même… Il devient le plus vieux médaillé olympique de l’histoire du ski alpin.
Après un report de 24h, le Français a maîtrisé la difficile « Rock », cette piste olympique que tous les rois de la vitesse découvraient, où le vent et la neige 100% artificielle devaient être des facteurs importants à dompter.
En 1 min 42 sec 79/100e, Clarey, qui avait récemment montré sa forme en étant fin janvier le plus vieux skieur sur un podium de Coupe du monde (2e à Kitzbühel), a simplement cédé face au Suisse Beat Feuz, qui fêtera ses 35 ans le 11 février, tout sauf un inconnu.
L’Autrichien Matthias Mayer complète le podium tandis que les favoris norvégien Aleksander Aamodt Kilde (5e) et suisse Marco Odermatt (7e) sont en retrait.
La France remporte ainsi sa deuxième médaille -encore en argent- après celle du relais mixte de biathlon samedi.
La journée avait commencé sur un autre terrain, plus politique: l’annonce de la rencontre entre Peng Shuai et Thomas Bach. Ce rendez-vous était prévu pendant les JO. Finalement, elle a eu lieu discrètement dans la bulle olympique de Pékin ce week-end.
Accompagné de l’ancienne nageuse Kirsty Coventry, membre du CIO, Thomas Bach a rencontré l’ancienne joueuse de tennis samedi. C’est Peng Shuai elle-même qui a révélé cette rencontre avec M. Bach dans un entretien au journal L’Equipe.
Elle en profite pour réaffirmer qu’elle n’avait jamais « disparu ».
« Simplement, beaucoup de gens, comme mes amis y compris du CIO, m’ont envoyé des messages, et il était tout à fait impossible de répondre à tant de messages. Mais, avec mes amis proches, je suis toujours restée en contact étroit, j’ai discuté avec eux, répondu à leurs emails, j’ai aussi discuté avec la WTA… », explique-t-elle.
Worley au contact, Shiffrin sortie
La situation personnelle de l’ex-joueuse de tennis inquiète le monde depuis qu’elle a accusé début novembre un ancien dirigeant chinois de l’avoir contrainte à un rapport sexuel.
Après ces propos tenus sur un réseau social et vite effacés de l’internet chinois, l’ancienne N.1 mondiale en double avait disparu, pendant près de deux semaines, jusqu’à ce qu’elle s’entretienne en visioconférence avec Thomas Bach, le 21 novembre.
Après les descendeurs, qui auraient dû se disputer le titre dimanche sans une annulation pour cause de vent, le ski alpin connaît un autre temps fort, avec le slalom géant femmes.
La première manche, programmée juste avant la descente, a déjà offert une première grosse surprise avec l’élimination de l’une des favorites, Mikaela Shiffrin. L’Américaine, triple médaillée et double championne olympique (slalom en 2014 et géant en 2018), est sortie dès les premières portes.
Elle aura l’occasion de se rattraper de sa bévue puisqu’elle prévoit de s’aligner sur les cinq disciplines individuelles (descente, super-G, géant, slalom, combiné).
L’élimination de cette prétendante au podium fait le jeu de ses adversaires et notamment de Tessa Worley.
La porte-drapeau française est au contact des meilleures à l’issue du premier passage – 7e à 1 sec 37 de la meilleure la Suédoise Sara Hector – et peut croire au podium après lequel elle skie depuis douze ans. La double championne du monde de géant (2013 et 2017) a déjà eu deux occasions, manquées, à Vancouver en 2010 (16e) et Pyeongchang en 2018 (7e).
Espoirs en biathlon
Pour les médailles, la France va encore compter sur ses biathlètes.
Anaïs Chevalier-Bouchet, Julia Simon, Justine Braisaz-Bouchet et Anaïs Bescond s’élancent pour la première épreuve individuelle: l’individuel (15 km). Les Françaises ne sont pas les plus régulières sur le circuit mais leurs podiums fréquents font d’elles de crédibles prétendantes, à l’image de Justine Braisaz-Bouchet, victorieuse à Anterselva fin janvier, devant Julia Simon, très à l’aise samedi en relais.
Tess Ledeux, autre chance de médaille française, était aussi de sortie en ce lundi ensoleillé. Elle a pris la deuxième place des qualifications de la spectaculaire épreuve du big air, qui fait son entrée au programme olympique pour les freestyleurs.
Il s’agit de s’élancer d’une plateforme de 60 m de haut, sur le site d’une ancienne aciérie au coeur de Pékin, et d’effectuer le saut le plus spectaculaire possible.
Mardi, la skieuse freestyle de 20 ans se lancera dans la première de ses deux chances de médailles – l’autre étant le slopestyle – avec un atout: fin janvier, elle a réussi un « double cork 1620° » (4 tours et demi) encore jamais réussi par une femme en compétition. Exploit qu’elle a réédité à l’entraînement à Pékin.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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