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Sports – Foot: trouble agression d’une joueuse du PSG, une coéquipière en garde à vue

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La section féminine du Paris SG est plongée dans la stupeur après l’agression la semaine dernière de Kheira Hamraoui, internationale française victime d’un violent guet-apens, une trouble affaire dans laquelle sa coéquipière Aminata Diallo a été interpellée mercredi.

Entamée mercredi matin, la garde à vue de Diallo a été prolongée de 24 heures en fin d’après-midi, a annoncé la procureure de Versailles, Maryvonne Caillibotte. La joueuse pourrait ainsi rester dans les locaux de la police judiciaire de Versailles jusqu’à vendredi matin.

Sur les terrains, sportivement, Hamraoui et Diallo sont en concurrence pour un poste au milieu de terrain du Paris SG, mais aussi au sein de l’équipe de France féminine.

Mais c’est pour un fait divers hors des terrains que leurs noms sortent aujourd’hui au grand jour.

Jeudi dernier, les deux joueuses rentraient ensemble d’un diner, avec Diallo au volant. Le véhicule est arrêté et Hamraoui est sortie de la voiture pour être « rouée de coups sur les jambes avec une barre de fer » par deux hommes qui prennent ensuite la fuite, détaille la procureure de Versailles, reprenant le récit de Hamraoui. La joueuse sera conduite à l’hôpital où elle subit des points de suture.

Diallo, elle, aurait été retenue par les agresseurs, mais pas victime de violences physiques elle-même, a précisé une source au sein du club.

L’affaire, connue de l’ensemble des joueuses du club, n’a pas empêché le PSG de passer avec brio son premier test européen de la saison, mardi soir contre le Real Madrid (4-0) en Ligue des champions devant plus de 16.000 supporters au Parc des Princes.

Une garde à vue à Lyon

Hamraoui, officiellement indisponible pour « raisons personnelles », avait laissé ce soir-là sa place sur le terrain à Diallo, sa doublure habituelle en club, qui a disputé la rencontre quasiment en intégralité.

Mercredi matin, cette dernière (26 ans) a été interpellée à Marly-le-Roi (Yvelines) et placée en garde à vue par la brigade de répression du banditisme de la police judiciaire de Versailles, saisie par le parquet de Versailles.

A Lyon, un homme « qui pourrait avoir un lien avec l’agression », mais sans lien de parenté avec Diallo, a également été placé en garde à vue par la police judiciaire, a ajouté Mme Caillibotte, la procureure de Versailles.

L’enquête, déclenchée par la plainte de Hamraoui déposée vendredi matin, a été ouverte pour violences volontaires avec une interruption totale de travail (ITT) de moins de huit jours, en réunion, avec arme (la barre de fer) et avec préméditation.

Aminata Diallo, qui s’est exprimée lors de sa garde à vue, n’a pas fait appel à un avocat, a ajouté la procureure.

Ce développement inattendu a fait réagir le club qui, jusqu’à présent, considérait Diallo comme une des victimes de l’agression.

Hamraoui titulaire, Diallo en doublure

Le PSG s’est exprimé via un communiqué où il « prend acte de la mise en garde àvue » de la milieu de terrain, tout en condamnant « avec la plus grande fermeté les violences commises » la semaine passée.

Revenue cet été à Paris, après un premier passage dans la capitale (2012-2016), Hamraoui s’est imposée comme une titulaire à 31 ans chez les championnes de France en titre.

Longtemps snobée par la sélectionneuse Corinne Diacre, elle a été rappelée en équipe de France en octobre, après deux ans et demi d’absence. Mais elle n’a pas pu honorer la convocation en raison d’une blessure.

Corinne Diacre avait alors rappelé en renfort… Diallo, dont la septième et dernière sélection remontait à avril 2018. La Parisienne, prêtée ces derniers mois aux Royals Utah (États-Unis) et à l’Atlético Madrid (Espagne), n’a cependant pas eu la moindre minute de jeu.

La piste d’une rivalité interne au PSG, avancée par une source auprès de L’Equipe, a ravivé le souvenir de l’affaire Harding-Kerrigan qui avait secoué le monde du patinage artistique avant les Jeux olympiques d’hiver de 1994.

La patineuse américaine Nancy Kerrigan, médaillée d’argent lors de ces JO, avait été agressée quelques semaines plus tôt à la barre de fer, au niveau d’une jambe, lors d’un guet-apens orchestré par l’entourage de Tonya Harding, une de ses rivales sur la glace.

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Narchomicides à Marseille : une violence inédite impliquant des adolescents

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Narchomicides à Marseille : une violence inédite impliquant des adolescents

Marseille a été secouée par une vague de violence sans précédent, marquée par des actes d’une brutalité rare et la participation de très jeunes adolescents. Deux meurtres particulièrement atroces ont mis en lumière l’implication croissante des mineurs dans les narchomicides, un phénomène de plus en plus préoccupant pour les autorités.

Un adolescent de 15 ans a été poignardé à une cinquantaine de reprises avant d’être brûlé vif, et un chauffeur VTC, père de famille, a été abattu par un garçon de 14 ans. Ces événements ont marqué un tournant, selon le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone, qui a dénoncé une « sauvagerie inédite ». Il a également souligné un « ultra-rajeunissement » des auteurs, qui répondent désormais à des offres de meurtres via les réseaux sociaux, un phénomène alarmant pour la justice et la police.

Ces jeunes, souvent recrutés pour de petites sommes, sont utilisés comme des « jobbers » dans les guerres de territoire entre trafiquants, notamment entre la DZ Mafia et le clan des « Blacks » dans les quartiers sensibles de Marseille. Ce conflit, qui s’est intensifié cette année, a fait de nombreuses victimes, y compris des innocents. Vendredi, un chauffeur VTC de 36 ans a été tué alors qu’il ne devait pas être la cible initiale. Cet innocent est la première victime collatérale de cette guerre en 2024.

Les autorités marseillaises, déjà confrontées à un nombre record de narchomicides en 2023, sont particulièrement préoccupées par cette violence. Les mineurs impliqués agissent souvent avec un « amateurisme effrayant » et une absence totale de remords. La situation est d’autant plus grave que les réseaux sociaux jouent un rôle central dans le recrutement de ces jeunes tueurs, un aspect que les forces de l’ordre commencent à prendre en considération.

Le procureur général de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, Franck Rastoul, avait déjà alerté en septembre sur les ravages causés par le trafic de stupéfiants, qui « sapent les fondements mêmes de notre société ». Les événements de cette semaine ne font que confirmer l’urgence de prendre des mesures face à ce fléau qui attire de plus en plus de jeunes vers des actes criminels d’une extrême violence, au mépris total de la vie humaine.

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Cédric Jubillar renvoyé aux assises pour le meurtre de son épouse Delphine

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Cédric Jubillar renvoyé aux assises pour le meurtre de son épouse Delphine

La cour d’appel de Toulouse a confirmé le renvoi de Cédric Jubillar devant la cour d’assises pour le meurtre présumé de son épouse, Delphine Jubillar, disparue en décembre 2020.

Incarcéré depuis juin 2021, Cédric Jubillar est accusé d’avoir tué sa femme dans des circonstances encore non élucidées, sans corps retrouvé ni preuve matérielle décisive. Les enquêteurs basent leur hypothèse sur des éléments indirects, convaincus que l’annonce imminente du divorce aurait précipité le drame. Le procès est attendu en 2025, offrant potentiellement un dénouement à cette affaire qui a captivé l’attention nationale.

D’un côté, les avocats de Cédric Jubillar dénoncent l’absence de preuves solides, soulignant la présomption d’innocence qui, selon eux, n’est pas respectée. De l’autre, l’accusation met en avant un faisceau d’indices qui, bien qu’indirects, tend à impliquer le mari dans cette disparition inexpliquée.

En attendant l’ouverture du procès, la famille et les proches de Delphine Jubillar continuent de chercher des réponses, tandis que la défense espère un débat équitable sur les faits.

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Élève frappée à Paris : l’institutrice placée en garde à vue

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Élève frappée à Paris : l'institutrice placée en garde à vue

Une institutrice parisienne a été mise en garde à vue après avoir été filmée en train de frapper une élève de 3 ans. L’incident, survenu dans une école maternelle, a déclenché une enquête préliminaire pour violences.

Lundi 16 septembre, une enseignante d’une école maternelle du 15e arrondissement de Paris a été placée en garde à vue, après la diffusion d’une vidéo la montrant frappant violemment une élève de trois ans. L’incident, survenu le 4 septembre à l’école des Frères-Voisins, a choqué l’opinion publique après que les images ont été largement partagées sur les réseaux sociaux. On y voit l’institutrice asséner un coup brutal au niveau du dos de la fillette, visiblement en larmes.

Suite à ces révélations, les parents de l’enfant ont déposé plainte au commissariat d’Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine. L’enquête préliminaire ouverte pour « violences sur mineur de 15 ans sans incapacité » a mené à la convocation de l’enseignante par la police. La garde à vue, qui peut durer jusqu’à 48 heures, permettra d’éclaircir les circonstances entourant cet acte. Ce type de violences, surtout dans un cadre éducatif, soulève de vives inquiétudes quant à la protection des enfants en milieu scolaire.

De plus, une deuxième plainte a été déposée par une mère, ancienne parent d’élève dans le même établissement. Celle-ci accuse également l’enseignante d’avoir giflé son fils en 2012. Malgré un signalement à l’époque, aucune suite n’avait été donnée par les autorités académiques. Ce nouvel élément renforce la position des familles impliquées, qui souhaitent une pleine reconnaissance des faits et des conséquences appropriées pour l’enseignante.

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