Politique
Sète : Rudy Llanos, un permis de construire au timing… suspect
Rudy Llanos ancien candidat aux élections municipales de Sète. Le 25 mars 2020, il s’est vu délivrer un permis de construire dans la rue Jean Vilar. Un permis de construire qui lui a été délivré à une période qui pose des questions.
C’est dans le rue Jean Vilar, face à la mer, que Rudy Llanos avait décidé de faire construire sa nouvelle maison. Le permis de construire qui était bloqué jusqu’au 25 mars, date à laquelle il se voit enfin délivrer le précieux sésame, dans un timing… douteux. Retour sur les faits.
En septembre 2019, l’ancien premier adjoint de François Commeinhes démissionne afin de préparer sa candidature pour les futures élections municipales de 2020 et de s’opposer ainsi au maire sortant. Rudy Llanos critique sévèrement tout au long de sa campagne, ce système opaque et de clientélisme de la majorité municipale au pouvoir depuis 20 ans.
Le 15 mars 2020, lors du premier tour des municipales, Rudy Llanos termine cinquième avec 11,56 % des votes. Malheureusement, avec la pandémie et le confinement, le second tour avait dû être reporté au 18 juin. Par ailleurs, la loi indique que dans une ville de plus de 1000 habitants, une liste peut se maintenir si elle a obtenu plus de 10 % des suffrages exprimés. Rudy Llanos avait donc plusieurs solutions qui s’offraient à lui : maintenir sa candidature, se rallier à une autre liste, se retirer sans donner de consignes à ses électeurs…
Toutefois, le 25 mars 2020, soit 10 jours après le premier tour des élections municipales, le maire de Sète a finalement délivré le permis de construire à Rudy Llanos. Ce dernier avait finalement décidé de retirer sa liste et de disparaitre sans donner de consignes à ses électeurs. Une démarche qui pose des questions aujourd’hui.
Pour rappel, l’unité départementale de l’architecture et du patrimoine de l’Hérault expliqué dans un courrier du 24 Juin 2019 que, « ce projet, en l’état, n’est pas conforme aux règles applicables dans ce site patrimonial remarquable ou parte atteinte à sa conservation ou à sa mise en valeur ». Rudy Llanos a tout de même obtenu le permis de construire le 25 Mars 2020.
Contacté par notre rédaction, Sébastien Pacull explique : « Il y avait effectivement un accord verbal pour fusionner nos listes au second tour. Vous m’apprenez la délivrance de ce permis de construire et il est vrai qu’à cette date, j’ai été surpris du revirement de Rudy Llanos alors que ses colistiers avaient émis le fait de nous rejoindre. » Quant à ce permis de construire qui se trouve aujourd’hui devant la justice, il a affirmé « ne pas souhaiter commenter la délivrance de ce permis de construire. »
A LIRE AUSSI > Sète : La nouvelle maison de Rudy Llanos devant la justice, les voisins déposent une requête
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Politique
Politique : Jean-Luc Mélenchon acte la fin de la Nupes
C’est officiel, pour Jean-Luc Mélenchon, la Nupes est enterrée, à peine un peu plus d’un an après la formation de la coalition de gauche.
Lors d’une réunion publique à Rochefort (Charente-Maritime), Jean-Luc Mélenchon, le chef de file de La France insoumise (LFI), a annoncé la fin de la Nupes (Nouvelle Union populaire écologique et sociale). Cette déclaration marque la fin d’une coalition de gauche qui avait été formée il y a un peu plus d’un an.
Les tensions au sein de la Nupes avaient été exacerbées par l’attaque du Hamas en début octobre, ainsi que par le refus de LFI de qualifier l’organisation de terroriste. Manuel Bompard, le coordinateur de LFI, avait exprimé le « constat du blocage » de la Nupes en raison de « désaccords stratégiques profonds » le 28 novembre.
Jean-Luc Mélenchon a renforcé cette position en déclarant : « Il n’y a plus de Nupes, alors on fait semblant qu’il y en a toujours une (…) Ce qu’on a construit est déjà détruit. » Il a également qualifié les divergences au sein de la gauche de « gamineries, d’enfantillages irresponsables » et a appelé à l’avenir de la gauche en mettant en avant un programme partagé. Il a ajouté : « Nous allons faire l’union populaire avec ceux qui veulent. Ceux qui ne veulent pas font ce qu’ils veulent, les Français trancheront. »
Les signes de l’éclatement de la coalition étaient déjà visibles, avec les députés socialistes votant un « moratoire sur leur participation aux travaux de l’intergroupe » et retirant la mention Nupes de leur nom de groupe parlementaire.
Du côté des Écologistes, les relations n’étaient pas plus chaleureuses, avec Yannick Jadot, sénateur et ancien candidat à la présidentielle, déclarant en mi-octobre que « la Nupes [était] morte ». Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, avait également annoncé la fin de sa participation à la coalition de gauche dès le 12 novembre lors d’une interview sur TF1.
France
Crépol : Gérald Darmanin promet de dissoudre les groupuscules d’extrême-droite
Le ministre de l’Intérieur a assuré qu’il ne laissera “aucune milice”, après la récupération par l’ultradroite de la mort du jeune Thomas, à Crépol. D’ailleurs, il compte proposer la dissolution de trois groupuscules.
Pour Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, la force, comme l’ordre et l’autorité sont et doivent rester l’affaire de la police et de la gendarmerie. Invité sur France Inter, mardi 28 novembre, le pensionnaire de la place Beauvau a affirmé qu’il allait proposer la dissolution du groupuscule d’extrême droite nommé “Division Martel” et de deux autres après des mobilisations d’extrême droite. Auparavant, Gérald Darmanin était revenu sur la mort de Thomas à Crépol (Drôme), le 18 novembre, lors d’un bal.
Un drame récupéré par l’ultradroite, à l’origine de rassemblements violents le week-end dernier. “C’est un drame ignoble (…) Je ne laisserai aucune milice qu’elle soit d’extrême droite ou autre faire la loi”, assure Gérald Darmanin. Il estime qu’il “faut absolument condamner les réactions des milices d’extrême droite”. Certaines se sont retrouvées dans le quartier de la Monnaie, à Romans-sur-Isère, d’où sont originaires des suspects du meurtre de l’adolescent.
13 attentats préparés par l’ultradroite déjoués
.@GDarmanin va proposer la dissolution de trois groupes, dont le groupuscule d’extrême droite « Division Martel ». Il précise que 13 attentats d’ultradroite ont été déjoués depuis 2017. « 1.300 personnes sont fichées S pour ultradroite », ajoute le ministre. #le710inter pic.twitter.com/NB0XOoS3NL
— France Inter (@franceinter) November 28, 2023
Selon le ministre, « 13 attentats, projets violents d’ultradroite, qualifiés comme tels par le parquet antiterroriste” ont été déjoués depuis 2017. Et quelque 1 300 personnes sont fichées S pour ultradroite. Avec à l’esprit les émeutes provoquées par des membres de l’ultradroite, à la suite de l’attaque au couteau du 23 novembre, il a ajouté : “La France a évité un scénario à l’Irlandaise”.
Économie
Tickets-restaurants pour les courses alimentaires : l’Assemblée adopte une prolongation jusqu’à fin 2024
Ce large vote de l’Assemblée (117 pour, 1 contre) doit encore être confirmé au Sénat.
Dans une réponse rapide à la crise inflationniste qui secoue le pays, l’Assemblée nationale a adopté, ce jeudi 23 novembre, la prolongation jusqu’à fin 2024 d’une mesure exceptionnelle concernant l’utilisation des tickets-restaurant. Cette décision, saluée par une majorité écrasante des députés (117 voix pour, 1 contre), est encore soumise à l’approbation du Sénat.
Cette dérogation, initialement prévue pour prendre fin le 31 décembre 2023, permet à environ 5,4 millions de salariés en France d’utiliser leurs tickets-restaurants pour des achats plus variés en supermarché, incluant des produits alimentaires non immédiatement consommables, tels que la farine, les pâtes, le riz, et la viande.
Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, a exprimé un soutien ferme à cette prolongation. S’exprimant sur franceinfo, il a insisté sur l’importance de cette mesure pour les millions de salariés concernés, soulignant la nécessité de leur permettre de continuer à utiliser leurs titres-restaurant pour faire face à la hausse des prix.
Cependant, cette mesure ne fait pas l’unanimité. Le chef étoilé Thierry Marx, figure respectée de la gastronomie française, a critiqué cette extension. Il appelle à la création d’un « titre alimentaire » spécifique, arguant que la dérogation actuelle détourne les tickets-restaurants de leur objectif initial et favorise la grande distribution au détriment des restaurants et des petits commerces.
Le débat se poursuit donc, à la fois dans l’hémicycle et dans l’opinion publique, sur l’équilibre à trouver entre soutien économique aux salariés et préservation de l’esprit originel des tickets-restaurants.
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