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Culture

Sète : La deuxième édition du festival Cinétoiles : entre Rupture(s) et renouveaux 

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@LeSingulier

Huit associations sétoises à l’engagement fort se sont alliées avec le cinéma Comoedia pour une deuxième édition du festival Cinétoiles. Une variété de thématiques et de genres cinématographiques, sous le thème « Rupture(s) ».

Le thème de la Rupture, « avec où sans S » comme le décrit Annie Pibarot, représentante de l’association France Palestine Solidarité 34, est le mot d’ordre de cette édition 2021. Deux ans après sa naissance, le festival revient avec l’objectif de donner aux spectateurs une vision du monde, au travers l’oeil de la caméra. 

Si la première édition accueillait entre 800 et 900 spectateurs, cette année, la jauge Covid contraint le cinéma à limiter la jauge à 65%. Le directeur des salles, Raphael Vion, à tenu à ne pas déplacer l’évènement et ainsi, illustrer d’autant plus la rupture que la crise actuelle cause au quotidien. « Il s’agit d’un nouveau démarrage du cinéma, il y a un avant, et voilà l’après » a-t-il ajouté. 

Les associations basées à Sète ont chacune sélectionné un film, en rapport plus où moins direct avec ce thème, ainsi que leurs objectifs personnels. Selon Annie Pibarot, ce projet à aussi pour finalité de « vivre un  temps fort, un moment de convivialité », tout en soutenant le cinéma. 

Chacune de ces entités est basée sur un militantisme relativement appuyé, qui n’ont rien à voir les uns avec les autres. Quand l’ATTAC se bat pour remettre en cause la dictature financière, l’association Ciné C toi tient à aborder la difficulté, pour les pays en marge du monde, à devenir légitimes sur l’échiquier international. 

Des associations avec une lutte précise

A chacun son combat, et à chacun son film. Par exemple, Margot Geoffroy qui représente l’association de la Palanquée souhaite revendiquer les thèmes de l’écologie et de l’environnement (entre autres). Le film choisi : Parlons Utopie de Dominique Gautier, sorti en 2018. La chargée de communication de la Palanquée a choisi ce film pour faire valoir l’idée que « ce petit monde dans le monde, où vivent 150 personnes, à rompu avec la société extérieure. » 

Ce documentaire sur le village Emmaüs Lescar-Pau réintègre les exclus, et est indépendant. Margot Geoffroy précise que « cette micro-société offre un regard nouveau, l’esquisse d’un nouveau monde et peut-être celui de demain, soit une alternative à la société actuelle »

Quant à l’AFPS, le film Gaza, mon amour, n’a pas été retenu seulement compte tenu de la situation géopolitique au Moyen-Orient, mais bien pour toutes ses cassures et sa singularité. Une histoire d’amour parmi les oubliés du monde, logés sur la bande de Gaza. Pour Anne Pibarot, il s’agit de « la rupture de la vie dans la bande de Gaza, avec pour toile de fond cette zone bien particulière, saupoudrée de la trouvaille » 

La trouvaille, c’est celle qui souligne le passé prestigieux de ce lieu, désormais devenu poussière. Un drame des frères Nasser, qui illustre parfaitement un panel unique de ruptures. 

Pour Mohand Acherar, membre de l’ATTAC (association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne), souhaite montrer par le film choisi un monde dérisoire. Aujourd’hui, la nature est selon lui « devenue une marchandise, et la croissance est à remettre en cause. »

Au travers de l’écriture d’Enfin de bonnes nouvelles par Vincent Glenn, le spectateur doit « comprendre que le monde va mal, et comment il doit en sortir ».

Des combats, mais le plaisir du cinéma avant tout

D’autre part, l’association Malabata-Thau Sète-Tanger, visant à « faire un lien entre Sète et Tanger, deux lieux qui ont une liaison, derrière laquelle il n’y a rien », selon Francois Bonzom. Pourtant, le film Renault 12 est relativement éloigné de cet objectif. Le documentaire de Mohamed El Khatib aborde « l’aboutissement d’un cycle de travail sur le deuil », mais parle, comme l’association, de dissonances et accords de deux cultures. 

En fait, les films ont majoritairement été choisis sur des critères qualitatifs, et qui caractérisent la période dans laquelle nous vivons. Ils représentent également un combat porté par les associations participantes.

Concrètement, le festival annonce un moment festif, avec des invités uniques, tels que Laurence Kirsch, réalisatrice du documentaire Emma, choisi par Quais des docs, où encore Catherine Bou, professeur de portugais qui abordera son amour du Brésil pour le drame de Karim Aïnouz, La vie invisible d’Eurídice Gusmão. 

Un rendez vous culturel et spirituel, qui aura lieu du 17 au 20 juin, au cinéma le Comœdia à Sète. 

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Culture

Culture : le secteur de l’édition demande d’interdire la pub télé pour les livres

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Culture : le secteur de l'édition demande d'interdire la pub télé pour les livres

Le Syndicat national de l’édition demande l’abrogation d’un décret autorisant la publicité télévisée pour les livres, craignant un impact négatif sur la création littéraire.

Le Syndicat national de l’édition (SNE) a lancé un appel au gouvernement mercredi pour interdire la publicité télévisée pour les livres, arguant qu’une telle mesure pourrait entraîner « un appauvrissement de la création littéraire ».

Cette prise de position fait suite à un décret du 5 avril qui autorise la publicité télévisée pour les livres à titre expérimental pendant deux ans. Le SNE, inquiet des conséquences potentielles de cette décision, demande fermement son abrogation.

Le décret en question suscite des préoccupations au sein de l’industrie de l’édition, notamment quant à la fragilisation du secteur et à l’éventuelle réduction de la diversité littéraire. Le ministère de la Culture avait ouvert une consultation publique sur cette mesure en janvier et février, mais les résultats de cette consultation n’ont pas été rendus publics avant la publication du décret au Journal officiel, ce qui a pris de court de nombreux acteurs du secteur.

Le SNE a exprimé son désaccord lors de cette consultation, soulignant la nécessité de maintenir l’équilibre dans une industrie caractérisée par sa grande diversité. Il déplore également le manque d’encadrement précis et d’engagement en faveur de la promotion du livre et de la lecture à la télévision dans le cadre de cette expérimentation.

Jusqu’à présent, une seule maison d’édition, les éditions XO, a diffusé un spot télévisé, affirmant avoir toujours milité en faveur de cette forme de publicité.

Cette opposition à la publicité télévisée pour les livres n’est pas seulement portée par les éditeurs, mais également par l’organisation des libraires, le Syndicat de la librairie française, qui s’aligne sur la position du SNE. « Avec l’ensemble de la filière, nous avons toujours été fermement opposés à la publicité télévisée pour les livres. Et nous l’avons réaffirmé lors de la consultation publique », a déclaré Guillaume Husson, délégué général du Syndicat de la librairie française.

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Emmanuel Macron soutient la participation d’Aya Nakamura aux JO de Paris 2024

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Emmanuel Macron soutient la participation d'Aya Nakamura aux JO de Paris 2024

Le Président de la République estime que la chanteuse a « tout à fait sa place » lors de la cérémonie olympique.

Lors de l’inauguration du centre aquatique olympique de Saint-Denis, Emmanuel Macron s’est prononcé en faveur de la participation de la chanteuse Aya Nakamura à la cérémonie des Jeux olympiques de Paris 2024, affirmant qu’elle avait « tout à fait sa place ».

Face à la presse, le président de la République a déclaré que la présence d’Aya Nakamura lors de la cérémonie d’ouverture ou de clôture des Jeux serait « une bonne chose si elle en fait partie avec d’autres », soulignant que l’artiste « parle à bon nombre de nos compatriotes ».

Cependant, Emmanuel Macron a rappelé que la décision finale revenait à la direction artistique, dirigée par Monsieur Thomas Joly, responsable des cérémonies des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.

Cette prise de position intervient après plusieurs semaines de polémique autour d’une possible participation d’Aya Nakamura, la chanteuse franco-malienne étant la cible de critiques de la part de la droite et de l’extrême droite.

Toutefois, la situation semble évoluer favorablement pour l’artiste, puisque les belles-sœurs et héritières d’Édith Piaf ont exprimé leur soutien à l’idée qu’Aya Nakamura interprète une chanson de la Môme lors des JO de Paris, après avoir été sollicitées pour l’utilisation de « L’Hymne à l’amour » lors d’une cérémonie.

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Oliver Stone annonce un documentaire sur Lula, après Castro et Chavez

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Oliver Stone annonce un documentaire sur Lula, après Castro et Chavez

Oliver Stone, le renommé réalisateur américain, a annoncé la finalisation de son nouveau documentaire portant sur l’ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva.

Le célèbre cinéaste Oliver Stone a révélé avoir terminé le tournage d’un documentaire sur le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, qui explore son incarcération entre 2018 et 2019 ainsi que son retour au pouvoir.

Dans une déclaration à Paris, Stone a expliqué que le documentaire traiterait des poursuites judiciaires contre Lula, ainsi que de son emprisonnement pour corruption, un événement qui, selon le cinéaste, n’est pas rare dans certains pays.

Bien que aucune date de sortie n’ait été annoncée, le film devrait être présenté dans des festivals de cinéma, comme Cannes, où Stone est un habitué.

Oliver Stone, qui a déjà réalisé plusieurs films et documentaires sur l’Amérique latine, dont certains ont été controversés, comme ceux sur Fidel Castro et Hugo Chavez, voit en Lula, Chavez et Castro des « humanistes » qui ont travaillé pour le bien de leur pays malgré les poursuites politiques à leur encontre.

Interrogé sur les similitudes entre les trois dirigeants, Stone les décrit comme des originaux qui ont cherché à servir leur pays du mieux qu’ils pouvaient.

Le cinéaste, connu pour son franc-parler et son indépendance d’esprit, refuse de se conformer à la politique américaine traditionnelle et a déjà été qualifié de complotiste. Malgré ses trois Oscars et sa réputation bien établie, Stone admet que le retour aux longs métrages pourrait être difficile pour lui.

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