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Sarkozy face à la justice : verdict attendu le 25 septembre dans l’affaire libyenne

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L’ancien président français a clôturé son procès en dénonçant un « contexte médiatique détestable », tandis que ses avocats ont vigoureusement plaidé l’absence de preuves.

Nicolas Sarkozy a choisi de ne pas répondre aux accusations du parquet lors de sa dernière prise de parole devant le tribunal correctionnel de Paris. L’ex-chef de l’État, jugé pour soupçons de financement illicite de sa campagne présidentielle de 2007 par le régime libyen, a invoqué un climat politique et médiatique trop tendu pour s’exprimer pleinement. « Mes avocats ont déjà tout dit, et je refuse d’alimenter une polémique inutile », a-t-il déclaré, sous les regards attentifs de son épouse Carla Bruni et de ses fils.

La défense de l’ancien président a consacré plusieurs heures à démonter les arguments de l’accusation, qualifiant les allégations de « roman » dépourvu de fondements. Les avocats ont souligné l’absence de traces financières concrètes et mis en doute la crédibilité des intermédiaires cités, notamment Ziad Takieddine, dont les dépenses somptuaires auraient absorbé les fonds supposés. « Où sont passés ces millions ? Ils n’ont jamais existé », a insisté un des conseils, pointant des incohérences dans la thèse du parquet.

Aux côtés de Sarkozy, trois anciens ministres — Claude Guéant, Brice Hortefeux et Éric Woerth — ont également écouté les plaidoiries, dans une salle comble marquant l’aboutissement de ce procès historique. Le parquet avait requis sept ans de prison et 300 000 euros d’amende contre l’ancien président, l’accusant d’avoir conclu un « pacte de corruption » avec Mouammar Kadhafi en échange de soutiens diplomatiques.

Le tribunal rendra son verdict le 25 septembre, clôturant une affaire qui a durablement marqué la vie politique française. Entre défense de l’honneur et bataille judiciaire, Nicolas Sarkozy aura jusqu’au bout contesté ce qu’il considère comme une machination. La décision des juges déterminera si les doutes soulevés par la défense l’emportent sur les présomptions de l’accusation.

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