Thau
Point Covid-19: La baisse se confirme sur le bassin de Thau
La situation continue de s’améliorer sur Sète et le bassin de Thau comme le montre le dernier bilan publié par les Hôpitaux de Bassin de Thau. Ce dernier vient confirmer la baisse enregistrée la semaine dernière.
En effet selon le dernier bilan publié le nombre d’hospitalisations chute à 28 patients pris en charge. Soit le même niveau d’hospitalisation de début Novembre 2020 concernant les cas de Covid.
Au jeudi 25 février, 28 patients Covid étaient pris en charge aux Hôpitaux du Bassin de Thau dont 2 en réanimation (-2), 8 en en médecine, 8 en SSR (-3) et 10 en EHPAD (-2). En une semaine, 9 nouveaux patients et résidents ont été pris en charge par les Hôpitaux du bassin de Thau.
À retenir cette semaine
- Une situation stable en médecine
- Une amélioration en réanimation (2 patients hier et 3 aujourd’hui) et en SSR (8 patients hier et 5 aujourd’hui)
- Une amélioration très significative dans les EHPAD avec tous les résidents des EHPAD de Marseillan et de Laurent Antoine négatifs et toujours 10 positifs à Vias
Depuis le début de la 2ème vague
- 647 patients Covid ont été pris en charge
- 125 sont décédés (+ 5 dans la semaine) avec une moyenne d’âge des décès stable à 84 ans. Sur ces 125 décès, 39 concernent des résidents des EHPAD et USLD de Sète, Agde et Marseillan
La situation semble clairement s’améliorer sur Sète et le bassin de Thau. Les derniers chiffres publiés prouvent que les habitants du bassin de Thau sont disciplinés et respectent les gestes barrières. Qu’en sera-t-il dans les prochaines semaines avec l’afflux des touristes pendant les vacances scolaires ?
Réponse dans quelques semaines…
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Sète
Sète : les administrés censurés sur les réseaux sociaux, une dictature 2.0
Une nouvelle enquête de notre rédaction révèle des pratiques de censure sur les réseaux sociaux de la ville de Sète, laissant les citoyens privés de leur droit à la liberté d’expression et remettant en question la transparence de l’administration locale.
Une enquête approfondie menée par notre rédaction a mis en lumière des pratiques inquiétantes au sein du service de communication de la ville de Sète. En particulier, sur les réseaux sociaux tels que Facebook et Instagram, la municipalité bloque de nombreux comptes et censure illégalement les commentaires, portant ainsi atteinte au droit fondamental à la liberté d’expression des citoyens. Cette manipulation vise à maintenir une image superficielle et sans faille de l’action municipale.
Au cœur de cette controverse se trouve le blocage de près de soixante comptes de manière illégale, empêchant ces citoyens de participer aux discussions et de remettre en question l’action de la majorité municipale. Cette pratique, bien qu’efficace pour maintenir une façade immaculée, va à l’encontre des principes démocratiques et du droit fondamental à la liberté d’expression. Vous trouverez ci-dessous la liste complète des comptes qui sont arbitrairement bloqués par la ville de Sète.
Cette situation de censure appelle à la prudence, d’autant plus qu’une jurisprudence existe en la matière. Un jugement de la Cour administrative d’appel de Paris, en date du 27 mars 2023, a clairement établi que la liberté d’expression en ligne revêt une importance cruciale pour la participation à la vie démocratique. Les restrictions à cette liberté doivent être « nécessaires, adaptées et proportionnées » à l’objectif poursuivi. Par conséquent, il est légitime de se demander si la municipalité de Sète respecte effectivement ces critères.
En plus du blocage de comptes, la municipalité de Sète a eu recours à une tactique de censure plus sournoise en masquant les commentaires dissidents. Cette manœuvre consiste à rendre les commentaires invisibles pour au public, à l’exception de leurs auteurs, créant ainsi l’illusion trompeuse que l’opinion publique est unanime dans son soutien aux actions municipales. Cette pratique vise clairement à étouffer la dissidence et à présenter une image déformée de la perception du public concernant les décisions de la ville.
Nous avons constaté que cette méthode de censure a particulièrement touché ces derniers mois les bénévoles du Collectif Bancs Publics et leurs partisans. Ils ont été massivement censurés sur les réseaux sociaux de la ville, de manière à ce que tout soutien à ce Collectif engagé dans la lutte contre le projet de parking souterrain sur la place Aristide Briand demeure invisible pour le grand public.
Ce qui est encore plus surprenant, c’est que même les élus de la majorité ne sont pas épargnés par cette politique de dissimulation lorsqu’ils commettent des erreurs.
Un exemple concret s’est produit lorsque l’adjointe à l’éducation et à la jeunesse, Corinne Azaïs, a publié un commentaire félicitant l’action du skipper Nicolas Rouger. Les commentaires sur ce post ont été rapidement occultés. Cette mesure radicale visait clairement à éviter de mettre en lumière un conflit d’intérêts manifeste, étant donné que Nicolas Rouger, bénéficiaire de subventions publiques de la ville, est en réalité le fils de l’adjointe à l’action sociale, Jocelyne Gizardin.
Un ancien employé du service de communication de la ville que nous avons pu joindre a témoigné sur cette pratique de censure sur des élus, expliquant que lorsqu’un membre de la majorité, tel que Corinne Azaïs, commet une erreur, « les commentaires sont simplement effacés ou masqués sans la moindre explication ». Cette démarche traduit une concentration du pouvoir entre les mains d’une poignée de personnes.
Plus troublant encore, cet employé a révélé que les élus cherchent régulièrement à communiquer avec le service de communication par le biais de messages privés (Messenger), comme n’importe quel citoyen pourrait le faire, dans l’espoir d’être mis en avant dans les publications. Cependant, il est formellement interdit aux membres du service de communication de la ville de répondre à leurs sollicitations.
Cette situation révèle une dynamique où le service de communication, dirigé par Emmanuel Noirot et supervisé par Véronique Clauwaert, qui a déjà été impliquée dans une affaire de fichage et de censure, semble exercer un pouvoir supérieur à celui des élus. Ceci met en évidence un sérieux problème de communication et de collaboration entre les services municipaux et les représentants élus de la ville.
Des observations ont également suscité des inquiétudes quant aux dépenses publicitaires excessives, au détriment des associations qui ont vu leurs subventions réduites, voire supprimées. Il est troublant de constater qu’environ 300€ par jour sont dépensés en publicité numérique, ce qui semble déconnecté des besoins de la population, d’autant plus que la ville affiche des taux de pauvreté record. Ce sujet sera l’objet d’une enquête approfondie à venir, afin d’éclaircir les dépenses publicitaires de la municipalité de Sète et leur impact sur la communauté locale.
Ces révélations s’inscrivent dans un contexte plus vaste de pratiques discutables au sein de la municipalité de Sète, mettant en évidence le pouvoir quasi absolu de François Commeinhes, qui semble peu enclin à tolérer la divergence d’opinions. Les critiques se font de plus en plus entendre, dénonçant ces méthodes de répression de la population et qualifiant cette censure en ligne comme une « dictature 2.0 ».
La pression sur le maire de Sète pour qu’il revoie ses pratiques et rétablisse la liberté d’expression des citoyens pourrait s’intensifier. Les sétois réclament davantage de transparence et une véritable démocratie, plutôt que de subir une censure et un contrôle de l’information rappelant les régimes totalitaires du passé.
À LIRE AUSSI > HLM de Sète : Un accord secret et une somme astronomique pour le départ de l’ancien directeur
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Sète
HLM de Sète : Un accord secret et une somme astronomique pour le départ de l’ancien directeur
Le mystérieux accord de départ de Jean-Paul GIRAL, l’ancien directeur de l’Office Public de Sète Thau Habitat, soulève des questions sur la transparence financière au sein de cette institution publique de la Ville de Sète.
Le départ de Jean-Paul GIRAL, l’ancien directeur général de l’Office Public de Sète Thau Habitat, aurait pu passer inaperçu, mais une convention de rupture controversée signée entre lui et l’Office soulève des inquiétudes quant à la gestion et la transparence financière au sein de cette institution. Ces nouvelles révélations de notre rédaction mettent en lumière des pratiques opaques et soulèvent la question de savoir si les fonds publics ont été utilisés pour acheter le silence de l’ancien directeur.
Le 23 août dernier, le départ de Jean-Paul GIRAL a été officialisé par François Commeinhes, mais les raisons de son départ demeurent mystérieuses. La convention de rupture, que Le Singulier a pu consulter et qui s’étend sur dix pages, comporte des clauses de confidentialité et de non-dénigrement, visant à dissimuler son existence aux médias et aux groupes d’opposition politique.
L’article 8 de cette convention de rupture stipule que « les parties s’engagent à traiter la présente convention, ainsi que tout document, engagement et accord y afférents, comme strictement confidentiels ». De plus, Jean-Paul GIRAL s’engage à garder le silence sur le montant de son indemnité spécifique de rupture et sur les conditions de son départ, sans limitation de durée.
Selon nos informations, Jean-Paul GIRAL a reçu une indemnité de départ de 94 917 € en échange de son silence et de l’absence de dénigrement envers ses anciens collaborateurs. Cette somme apparaît disproportionnée, d’autant plus qu’il aurait été possible de recourir à une simple démission en cas de départ naturel, ou à un licenciement en cas de faute grave. La question qui se pose est : quel est le motif réel de son départ, et quelles informations pourraient être dissimulées par cet accord secret ?
Cette affaire suscite des interrogations quant à la justification d’un tel degré de confidentialité au sein d’une institution financée par des fonds publics, où la transparence devrait être une exigence fondamentale. Les citoyens ont le droit de connaître la manière dont leurs impôts sont utilisés, une notion que le maire de la ville de Sète et président de l’Office semble avoir du mal à appréhender après 22 ans de mandat.
Une nouvelle directrice controversée
Le 15 septembre dernier, le conseil d’administration de l’Office s’est réuni pour nommer la nouvelle directrice générale de l’Office Public de l’Habitat de Sète Thau Habitat, Vanessa LEBEL. Cependant, le choix de François Commeinhes suscite également des questions.
Vanessa LEBEL, qui a débuté sa carrière en tant qu’assistante contentieux à Toulouse Métropole Habitat, puis a occupé le poste de responsable recouvrement chez Promologis pendant de nombreuses années, semble être une spécialiste du contentieux. Selon une ancienne collaboratrice de Promologis que nous avons pu joindre, « ce choix est surprenant », nous confie-t-elle. Elle n’aurait tout simplement pas l’expérience nécessaire pour gérer une telle structure. Le fait qu’une experte en recouvrement soit nommée à un poste de direction au sein d’une institution de logement social suscite des préoccupations quant à la possibilité d’une augmentation des procédures d’expulsion.
De plus, une partie variable de son salaire, incluse dans son contrat, est liée à la réduction de la créance globale. Son salaire de 6 887 € brut mensuel, soit 82 645 € brut annuel, pourrait même atteindre 8 000 € par mois avec cette part variable. Ces chiffres sont considérablement plus élevés que les normes nationales pour des postes similaires et qui pourrait, comme pour son prédécesseur, s’accompagner d’une prime de confidentialité lors de son départ.
Ces événements récents à l’Office Public de l’Habitat de Sète Thau Habitat dessinent une toile de fond préoccupante. Entre les accords de départ clandestins et la nomination d’une nouvelle directrice au profil singulièrement orienté vers le recouvrement, l’avenir du logement social à Sète semble osciller entre ombre et lumière.
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Sète
Sète : Une pétition demande l’ouverture des séances du Conseil municipal
La Ligue des Droits de l’Homme et le Collectif Bancs publics de Sète unissent leurs voix pour demander plus de transparence dans les délibérations municipales.
La Ligue des Droits de l’Homme et le Collectif Bancs publics de Sète ont lancé conjointement une pétition en ligne pour exiger que les séances du Conseil municipal de Sète soient à nouveau ouvertes au public.
En janvier 2024, cela fera quatre ans que la majorité municipale empêche le public de participer aux séances du Conseil municipal de Sète. Ces réunions sont actuellement réservées à quelques journalistes qui n’entravent pas le bon déroulement des affaires municipales, ainsi qu’à quelques proches et amis du maire de la ville de Sète.
Dans leur pétition en ligne, les deux organisations écrivent : « Le 30 septembre 2023, notre ville célébrera le 350e anniversaire de l’arrêt du Conseil du Roi Louis XIV qui lui a donné naissance. La monarchie en France a été abolie, mais les séances du Conseil municipal de Sète se tiennent toujours à huis clos, depuis que la crise du COVID a imposé la ‘distanciation’, cela fait trois ans ! Depuis lors, et contrairement à la loi, le public est contraint de suivre les débats derrière un écran. C’est inadmissible ! Pour un avenir meilleur dans une démocratie que la mairie veut ouverte et apaisée, nous demandons que les séances du conseil municipal de Sète soient accessibles au public et tenues dans une salle suffisamment grande pour accueillir tous les membres du Conseil ainsi que toutes les personnes qui souhaiteront assister à ses débats. »
Il est à espérer que cet appel à la démocratie soit entendu par une majorité municipale qui suscite encore des interrogations quant à sa gestion opaque vis-à-vis de ses administrés.
Voir la pétition > ICI
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