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Faits Divers

Peine alourdie pour Husamettin Dogan dans l’affaire des viols de Mazan

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_**Le seul prévenu à avoir interjeté appel de sa condamnation initiale voit sa sanction aggravée par la cour d’assises du Gard, qui a prononcé une décision définitive après plusieurs jours de délibérations.**_

L’individu condamné en première instance à neuf années d’emprisonnement pour des faits de viols commis à Mazan a finalement écopé d’une peine de dix ans de réclusion criminelle. Husamettin Dogan, unique prévenu à avoir formé un recours contre son verdict initial, a vu sa sanction alourdie par la juridiction d’appel. Le ministère public avait requis une peine de douze années de détention lors des réquisitions prononcées ce jeudi.

Au terme de quatre jours de procédure orale, l’avocat général avait sollicité la reconnaissance de la culpabilité du prévenu pour les actes d’agression sexuelle et de viol perpétrés contre Gisèle Pelicot. La cour d’assises du Gard a rendu son arrêt après plus de deux heures trente de délibérations, suivant les informations rapportées par plusieurs organes de presse. La juridiction a parallèlement ordonné une mesure de suivi socio-judiciaire d’une durée de cinq ans à l’encontre du condamné.

À la barre, l’accusé a maintenu sa version des faits, affirmant avoir été « piégé » et manipulé. « Avec tout le respect que je vous dois, je n’ai jamais voulu faire de mal à cette dame… Franchement… », a-t-il déclaré avant le retrait des magistrats pour délibération. Tout au long de la procédure, il a persisté à contester les charges retenues contre lui.

Le représentant du parquet a pour sa part souligné que l’intéressé « ne veut surtout pas assumer ses responsabilités », estimant qu’il avait « participé comme tous les autres à une œuvre de destruction massive d’une femme livrée en pâture ». Tout en qualifiant les actes commis de « monstrueux », il a précisé que cela « ne fait pas de lui un monstre ».

La plaignante, Gisèle Pelicot, avait exprimé sa déception devant l’absence de remise en question de l’accusé, déclarant lors de son audition « Je pensais quand même qu’en un an, il aurait fait une introspection. Vous n’avez pas compris, monsieur Dogan, ce qu’est un viol ». Cette décision judiciaire définitive met un terme au volet pénal de cette affaire.

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