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Osaka et Azarenka en finale de l’US Open

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Naomi Osaka retrouvera samedi la finale de l’US Open, deux ans après son titre, où elle affrontera Victoria Azarenka qui a mis un terme, peut-être définitif, à la quête de Serena Williams d’un 24e titre majeur.

« Sept ans depuis ma dernière finale ? Sept, c’est mon numéro préféré, ça ne pouvait donc pas être autrement! » a lancé Azarenka, tout sourire, après sa qualification 1-6, 6-3, 6-3.

Une qualification obtenue de très très haute lutte, à coups de raquettes et de décibels, face à Serena Williams qui l’avait battue en finale à Flushing Meadows en 2012 et 2013.

A bientôt 39 ans (le 26 septembre), l’Américaine savait qu’elle devait rapidement prendre le match en mains si elle voulait s’en sortir face à la Bélarusse.

Et effectivement, elle a complètement étouffé son adversaire dans la première manche.

Mais c’est une autre Azarenka qui a repris le match au 2e set, en tenant l’échange, en frappant et en criant aussi fort que Williams, et en ne commettant qu’une seule faute directe de tout le set.

Azarenka n’a plus jamais relâché la pression ni perdu l’ascendant. Même lorsque Williams a demandé un temps mort médical pour se faire poser un bandage supplémentaire autour d’une cheville gauche déjà scrupuleusement strapée.

« Je savais que le match n’était pas fini au premier set, et pareil quand j’ai mené 5-3 au troisième. Je suis passée par là avant, mais à l’époque j’étais jeune, j’avais un gros ego, tout ça a rétréci depuis… », a commenté Azarenka.

« Plaisir »

A 31 ans, elle revient au plus haut niveau après avoir accouché en 2016 et repoussé son retour jusqu’à la mi-saison 2018 en raison d’une bataille judiciaire pour la garde de son fils.

Pour sa troisième tentative en finale à Flushing Meadows, la lauréate de l’Open d’Australie 2012 et 2013 affrontera Naomi Osaka. Les deux joueuses auraient dû s’affronter en finale de Cincinnati, juste avant l’US Open, mais Osaka avait déclaré forfait juste avant le match en raison d’une blessure à la cuisse gauche.

« Je suis excitée de rencontrer Naomi, on aurait dû s’affronter il y a deux semaines, c’est une joueuse très puissante, il faudra être forte mais surtout prendre du plaisir », a commenté Azarenka.

Jeudi, la Japonaise de 22 ans, 9e mondiale, a difficilement écarté l’Américaine Jennifer Brady (41e) 7-6 (7/1), 3-6, 6-3.

Elle a remporté l’US Open 2018 et l’Open d’Australie 2019, mais n’avait plus dépassé les 8es de finale en Majeur depuis.

Face à Brady, 25 ans, Osaka est apparue très solide et en pleine confiance.

« J’ai voulu sortir de cette période de confinement en étant positive, peu importe que je perde ou gagne, mais en sachant que je ferais 100% d’efforts », a-t-elle commenté.

Serena « n’est plus aussi forte »

Les deux joueuses ont produit un très bon tennis, servi le plomb (10 aces pour Brady, 9 pour Osaka), réussi beaucoup de coups gagnants (35 chacune) et n’ont fait que peu de fautes directes compte tenu de l’engagement (25 pour Brady, 17 pour Osaka).

« On tenait bien nos engagements, j’ai dû faire quelques ajustements sur son service », a expliqué Osaka.

Si Brady est sur une pente ascendante et peut se satisfaire de son parcours à Flushing Meadows, elle qui n’avait encore jamais dépassé les 8es de finale en Grand Chelem, la défaite de Serena pourrait être plus lourde de conséquences.

Après quatre échecs en finale (Wimbledon 2018 et 2019, US Open 2018 et 2019) et cette défaite en demies dans un tournoi pourtant délaissé par six des dix meilleures joueuses du monde, pourra-t-elle décrocher ce 24e titre du Grand Chelem qui lui permettrait d’égaler le record de Margaret Court ?

Mats Wilander, vainqueur de l’US Open 1988, en doute: « Elle n’est plus aussi forte qu’avant (…) elle n’arrive plus à battre ses meilleures adversaires 6-2, 6-2. Et dans le vestiaire, les joueuses réalisent qu’elles ont une chance contre elle. Elle est toujours très forte, mais plus extraordinaire », a-t-il déclaré sur Eurosport.

Déçue, Serena ne compte toutefois pas baisser les bras. « Je serai à Paris » pour Roland-Garros à compter du 21 septembre, a-t-elle promis.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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