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Bassin de Thau

Mèze / Justice : un promoteur immobilier condamné à replanter onze arbres

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©Ideom

Le promoteur immobilier IDEOM a été condamné par le tribunal judiciaire de Montpellier à replanter des arbres qu’il avait arraché sur un chantier de la commune de Mèze.

Le 10 mars dernier, nous vous racontions l’histoire de Joëlle et Jean-Pierre Chauvin deux retraités mézois qui luttaient contre un promoteur immobilier au Clos des Grillons sur la Ville de Mèze.

Ces deux retraités mézois avaient saisi le tribunal administratif de Montpellier, après avoir constaté que des arbres avaient été abattus par le promoteur immobilier IDEOM, pour faire des abris de jardin.

Comme indiqué dans notre précédent article (à lire ici), le couple avait gagné en première instance, puis en appel contre la société IDEOM. Ils observaient alors l’application de la décision de justice.

Une décision de justice non appliquée, une nouvelle audience a eu lieu

Alors qu’une décision de justice a été rendue contre la société IDEOM, cette dernière a continué les travaux. Joëlle Chauvin expliquée dans un précédent article, « j’ai vu qu’il y a un arbre qui bougeait, donc j’ai décidé d’interpeller les ouvriers. Ils m’ont dit qu’ils avaient reçu l’ordre de leurs chefs. On a donc appelé la gendarmerie, qui n’a rien fait. Il me semble pourtant que son rôle est justement de faire respecter les lois. Un huissier est finalement venu. Il a constaté que 7 arbres avaient été abattus pour faire des abris de jardin en parpaing de 2m50 de haut adossés à notre mur.»

C’est dans ce contexte que Joëlle et Jean-Pierre Chauvin ont une nouvelle fois saisi le tribunal judiciaire de Montpellier début avril 2022 pour faire constater le non respect du jugement.

Dans un jugement que nous avons pu consulter, le 14 avril 2022, le tribunal judiciaire de Montpellier a rendu un jugement plus sévère contre le promoteur immobilier. En effet elle a condamné la SAS IDEOM à replanter en lieu et place des onze arbres supprimés onze cyprès de même hauteur (cinq mètres) et de même nature que les précédents.

Le tribunal va encore plus loin en ajoutant une astreinte de 500€ par jour de retard, laquelle courra pendant un délai de 180 jours après quoi il sera à nouveau statué. Le tribunal a aussi mis en garde la société SAS IDEOM qui sera tenue de payer à Jean-Pierre et Joëlle CHAUVIN une astreinte de 10 000€ par infraction constatée par huissier.

Joëlle Chauvin : « La justice fonctionne »

Joëlle Chauvin, la résidente mézoise ne cache pas sa joie, « Ça m’a réjouit de voir que la justice fonctionne encore aujourd’hui. On ne peut pas faire tout et n’importe quoi en ayant des comportements de bandits sans aucune sanction derrière. Ce sont des comportements de mafieux qui sont sans foi ni loi et qui bravent la justice ainsi estimant être au-dessus de la loi.»

«Je remercie la nouvelle municipalité qui était contre ce projet à l’origine et qui nous a toujours soutenu. Remerciements aussi à notre avocat Karine Leboucher du barreau de Montpellier qui s’est battu avec pugnacité contre ce mastodonte », témoigne-t-elle.

Et elle encourage les citoyens à mener les combats pour défendre l’environnement, « Je voudrais dire à tous ceux qui ont des problèmes avec des promoteurs de ne pas avoir peur. Ne vous laissez pas abattre par des gens qui n’ont aucune moralité. Si la cause est juste il faut se battre.»

Contactée par notre rédaction, la société IDEOM n’a pas souhaité faire de commentaire à cette nouvelle condamnation.

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Balaruc-les-Bains

Découverte archéologique à Balaruc-les-Bains : une nécropole romaine livre ses secrets

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Découverte archéologique à Balaruc-les-Bains : une nécropole romaine livre ses secrets
©SèteAgglopôleMéditerranée

Les fouilles révèlent une mine d’informations sur les rites funéraires et la vie quotidienne des populations de l’époque.

Il y a une semaine, des archéologues du service d’archéologie préventive de Sète Agglopôle Méditerranée ont fait une incroyable découverte lors de fouilles préalables à la construction de la nouvelle mairie de Balaruc-les-Bains. Ils ont mis au jour une nécropole gallo-romaine contenant 80 sépultures bien conservées datant principalement des 3e et 4e siècles, ainsi que des vestiges datant du 17e siècle.

Depuis lors, les archéologues ont poursuivi leurs fouilles sur le site de l’avenue de la Cadole et ont découvert que cette nécropole romaine était en réalité beaucoup plus grande que prévu. Sur une surface d’environ 900 m², près d’une centaine de tombes datées entre le Ier et le Ve siècle ap. J.-C. ont été mises au jour, offrant une mine d’informations sur les rites funéraires et la vie quotidienne des populations de l’époque.

Les tombes mises au jour sur le site de la Cadole présentent une grande variété de formes, allant des coffres en bois, en tuiles ou encore en maçonnerie, jusqu’aux amphores utilisées pour enterrer les jeunes enfants. Les fouilles ont également révélé que l’inhumation avait gagné en importance au fil du temps, devenant même exclusive à la fin de l’Antiquité.

Ces sépultures et les squelettes qu’elles contiennent, remarquablement bien conservés, feront l’objet dans les prochains mois d’études approfondies qui permettront de recueillir de nombreuses informations inédites sur la population balarucoise de l’époque romaine. Les archéologues espèrent ainsi en apprendre davantage sur la démographie, le régime alimentaire, les maladies et les épidémies qui ont marqué la vie de ces populations il y a plus de deux millénaires.

Cette découverte majeure à Balaruc-les-Bains souligne l’importance du travail du service d’archéologie préventive pour protéger le patrimoine archéologique et préserver les connaissances historiques qu’il contient. Elle permet également d’enrichir notre compréhension de notre passé commun et de mieux appréhender la vie des populations qui ont vécu dans cette région il y a plusieurs siècles.

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Hérault

Sète : SolarinBlue lance une ferme solaire maritime inédite

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SolarinBlue lance une ferme solaire maritime inédite près de Sète
©PascalGuyot/AFP

SolarinBlue, une entreprise fondée par Armand Thiberge, a dévoilé son projet innovant nommé Sun’Sète. Il s’agit de la première installation de panneaux solaires flottants en pleine mer, située au large du port de Sète-Frontignan (Hérault). Cette initiative est une première en France et fournira de l’énergie renouvelable au port.

SolarinBlue a inauguré son premier projet de ferme solaire marine appelé Sun’Sète, qui explore une nouvelle approche en matière d’énergie renouvelable en installant des panneaux solaires flottants en pleine mer. Jusqu’à présent, l’accent avait été principalement mis sur les sources d’énergie renouvelable marines telles que l’éolien offshore et les panneaux solaires photovoltaïques installés sur des plans d’eau calmes, comme les lacs et les étangs. Bien que cette technologie soit encore en phase de développement pilote, elle semble prometteuse pour l’avenir.

Au cours des prochains mois, le reste de la ferme sera progressivement immergé jusqu’à atteindre une superficie totale de 0,5 hectare d’ici la fin de l’année, avec un objectif de production de 300 kilowatts d’ici 2024. Cette production électrique sera acheminée via un câble sous-marin pour alimenter les infrastructures portuaires, y compris une usine de poissons et les navires en transit. Le directeur de la société a rappelé que RTE avait pour objectif d’installer jusqu’à 200 GW de panneaux solaires d’ici 2050 en France.

Le projet, qui coûte 2,5 millions d’euros, est financé à 50 % par des fonds publics provenant de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) et de l’association Evolen. Une étude environnementale préalable au projet a conclu que les espèces marines présentes sur le site seraient peu impactées et que le risque de déranger les oiseaux était faible.

SolarinBlue, créée fin 2019 à Paris et désormais basée à Montpellier, a développé une technologie de parc solaire photovoltaïque flottant adaptée aux conditions de la haute mer. La start-up travaille actuellement sur plusieurs projets de fermes solaires en mer, en France et à l’étranger.

Dans les trois prochaines années, SolarinBlue espère devenir un leader mondial dans le domaine du solaire photovoltaïque offshore flottant. L’entreprise ambitionne de couvrir l’ensemble de la chaîne de valeur, depuis le développement technologique jusqu’à l’exploitation de parcs solaires flottants

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Bassin de Thau

Le député RN, Aurélien Lopez-Liguori, se dit prêt à soutenir toutes les motions de censure

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Le député RN, Aurélien Lopez-Liguori, se dit prêt à soutenir toutes les motions de censure
©Arthur Nicholas Orchard/AFP

Le gouvernement a décidé de recourir à l’article 49.3 pour imposer la réforme des retraites, provoquant des manifestations spontanées à travers la France. Aurélien Lopez-Liguori, député du Rassemblement National, a déclaré qu’il soutiendra toutes les motions de censure qui seront présentées.

Le député de la 7e circonscription de l’Hérault a décrit le recours au 49.3 par la première ministre comme un « passage en force » et un « hold-up démocratique » dans un communiqué de presse. Selon lui, le gouvernement a fait preuve de mépris envers la représentation nationale et les Français, qui sont majoritairement opposés à la réforme des retraites proposée par Emmanuel Macron. Il a ajouté que le gouvernement a imposé cette réforme en sachant qu’elle aurait été refusée autrement.

Aurélien Lopez-Liguori, a annoncé qu’il soutiendra toutes les motions de censure : « Face à ce hold-up démocratique, le groupe Rassemblement National présente une motion de censure et se déclare favorable à toutes les motions soumises, quelle que soit leur origine. À mon tour, je soutiendrai toutes les motions de censure proposées, indépendamment du groupe parlementaire à l’origine de celles-ci. »

Le député RN se dit prêt à mettre en jeu son mandat face à la menace de dissolution de l’Assemblée : « En soutenant la censure du gouvernement, je prends volontiers le risque de retourner devant les électeurs de l’Hérault dans le cas d’une dissolution de l’Assemblée Nationale. Contrairement à Emmanuel Macron et ses ministres, je ne méprise pas la volonté des Français : je la défends. Je serais donc honoré de me soumettre à nouveau à leur verdict. »

La situation politique reste incertaine, car les deux motions de censure déposées par le groupe Liot et le Rassemblement national seront discutées lundi 20 mars à 16 heures. Il faudrait obtenir au moins 287 voix pour renverser le gouvernement, mais cela semble peu probable à l’heure actuelle.

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