Mèze
Mèze : Un promoteur immobilier enfreint un jugement, la colère d’un couple mézois
Ils sont victimes du non-respect d’un protocole d’accords par un promoteur immobilier qui construit un immeuble de 3 étages à côté de leur propriété. Alors qu’un jugement a donné raison au couple, la société en charge des travaux n’a pas respecté la décision de justice. Voici les détails.
Joëlle et Jean-Pierre Chauvin sont des retraités mézois. Ils ont acheté une propriété au Clos des Grillons, il y a environ un an. « Cette maison représente le travail de nos deux carrières, débute Joëlle Chauvin. On savait qu’un ensemble résidentiel de logements allait être construit. On était rassurés parce que l’ancien propriétaire avait établi un protocole avec la société IDEOM, en charge des travaux. Le protocole, signé par les avocats des deux parties, garantissait l’intimité de la maison. Il stipulait que la société IDEOM, s’engageait d’une part à conserver, entretenir et remplacer, le cas échéant, à même hauteur, la haie de cyprès qui se trouve sur leur parcelle et qui longe notre propriété sur 50m. Le protocole octroyait aussi la pleine propriété du mur, qui était jusqu’alors mitoyen. Enfin, il engageait aussi un rehaussement de notre mur par une petite clôture en plastique. »
« En contrepartie, il demandait donc au propriétaire précédent de s’engager à ne rien tenter contre le permis de construire. Ce dernier a tenu ses engagements, bien que je pense que le permis de construire était contestable, dans la mesure où il autorisait la construction d’une résidence à 3 étages dans une zone pavillonnaire. D’ailleurs, la mairie s’est d’abord opposée à la délivrance de ce permis de construire », explique-t-elle.
« Un mois après notre installation, IDEOM nous a rencontré pour aborder la rehausse du mur. C’est alors qu’il nous a annoncé que les travaux débutaient dans un mois, et que ses employés allaient abattre la haie de cyprès. Stupéfaits, on s’est opposés à cette décision », déclare-t-elle.
Le couple a saisi le tribunal administratif de Montpellier et a gagné en première instance, puis en en appel contre IDEOM.
Une décision de justice bafouée
« Pour éviter l’irréversibilité de l’arrachage des arbres on a demandé qu’il y ait un référé », explique Joëlle Chauvin. Le référé a donné raison au couple. IDEOM a fait appel, en vain. « IDEOM conteste que nous ayons notre mot à dire alors que nous ne sommes pas les signataires du protocole », détaille-t-elle. Judiciairement, la haie devait donc être conservée en attendant que l’affaire soit jugée au fond. Seulement voilà. IDEOM n’a pas respecté cette décision de justice.
Mercredi dernier, Joëlle Chauvin entend une scie électrique. « J’ai vu qu’il y a un arbre qui bougeait, donc j’ai décidé d’interpeller les ouvriers. Ils m’ont dit qu’ils avaient reçu l’ordre de leurs chefs. On a donc appelé la gendarmerie, qui n’a rien fait. Il me semble pourtant que son rôle est justement de faire respecter les lois. Un huissier est finalement venu. Il a constaté que 7 arbres avaient été abattus pour faire des abris de jardin en parpaing de 2m50 de haut adossés à notre mur. L’huissier est allé porter son constat et l’assignation à IDEOM, en leur demandant de remettre le terrain en état. Donc IDEOM s’estime au-dessus des lois. Maintenant qu’ils ont fait une telle bêtise, peut être que la justice nous sera plus favorable. »
Le couple dans l’attente d’un nouveau jugement
L’avocate du couple, interloquée par cet acte, établit actuellement un nouveau référé. « Je suis estomaquée par le peu de considération que des gens qui ont le pouvoir de l’argent peuvent avoir de la justice », s’indigne Joëlle Chauvin. « Je pense que nombre de personnes qui se trouvent dans une situation similaire n’osent pas sauter le pas, de peur d’affronter un promoteur qui a le pouvoir de l’argent. Tout ce qui n’est pas juste me hérisse. Le problème c’est que la justice défend le droit mais pas forcément la morale. Là c’est une question de morale puisque ça concerne les personnes qui n’ont pas de parole. »
« Depuis leur intervention, ils n’ont pas retouché à la haie. Je ne sais pas s’ils vont monter leurs abris en parpaing mais si c’est le cas, ils seront obligés de les démonter. Les promoteurs ont établi un protocole, sachant très bien qu’ils n’allaient pas l’honorer. Ils ont vendu leur rez-de-jardin sur un permis de construire où des haies étaient disposées. Une de mes connaissances a acheté un rez-de-jardin. Elle est désemparée puisqu’ils lui ont vendu avec une haie, sans lui signifier qu’il y avait un problème avec. Aucun des acheteurs n’est au courant qu’il y a un problème. Lors de leur aménagement, ils risquent d’avoir des surprises », conclut Joëlle Chauvin.
Contactée par notre rédaction, la société IDEOM n’a pas souhaité faire de commentaire.
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Mèze
Sète Agglopôle : Les élus de Mèze dénoncent la surfacturation de l’eau pour 7 750 habitants
Les représentants de Mèze à Sète Agglopôle Méditerranée ont vivement critiqué une surfacturation de l’eau, touchant 7 750 habitants locaux, et exigent une résolution urgente, soulignant l’impact financier sur les ménages mézois.
Un vent de consternation a soufflé ce jeudi 16 novembre sur Sète Agglopôle Méditerranée (SAM), suite à la révélation d’une surfacturation de l’eau potable affectant 7 750 résidents de Mèze. L’alerte a été donnée lors du dernier Conseil Communautaire de SAM, où les élus mézois se sont mobilisés pour défendre les intérêts de leurs administrés face à cette facturation injustifiée.
Le rapport 2022 sur le prix et la qualité du service de l’eau potable à Mèze, présenté jeudi dernier par Yves Michel, vice-président en charge de la gestion de l’eau à SAM, a été le point de départ de cette controverse. C’est après cette présentation que Marcel Graine, membre influent de la majorité de Thierry Baëza, a brillamment mis en évidence des incohérences flagrantes dans le rapport. Marcel Graine a dévoilé des augmentations de recettes suspectes pour SAM, malgré un nombre d’abonnés stable et une consommation d’eau en baisse dans sa commune, soulevant des questions sur la fiabilité de cette gestion.
Yves Michel, vice-président en charge de la gestion de l’eau à SAM, s’est trouvé dans l’embarras face à ces révélations. Sa réponse évasive, promettant une rectification en cas d’erreur, n’a pas suffi à apaiser les inquiétudes. « Nous allons vérifier », a-t-il répondu, laissant planer un doute quant à la résolution immédiate du problème.
L’ampleur de cette surfacturation soulève également des questions sur d’autres communes potentiellement affectées. Jusqu’à présent, le silence règne, alimenté par une apparente réticence des autres membres du conseil à questionner ouvertement cette situation, probablement par crainte de représailles de la part d’un François Commeinhes, déjà visiblement mal à l’aise pendant la séance.
Thierry Baeza a exigé une correction rapide de cette erreur flagrante qui a injustement affecté le budget des résidents de Mèze. Les élus mézois surveillent attentivement le processus de remboursement de cette surfacturation. Marcel Graine considère que cette surfacturation constitue « une infraction juridique caractérisée, pouvant faire l’objet de poursuites en cas de non-correction. Elle vient s’ajouter à d’autres manquements, en particulier le manque de transparence concernant cette augmentation tarifaire auprès des consommateurs. »
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Mèze
Mèze : La ville expérimente l’horodateur gratuit dans sa commune !
La municipalité cherche à résoudre les problèmes de stationnement tout en stimulant le commerce local. Les résidents et visiteurs bénéficieront de cette initiative qui préserve la gratuité du stationnement en plein cœur de la ville.
La ville de Mèze se distingue une fois de plus en innovant pour résoudre les problèmes de stationnement dans le cœur de sa charmante commune. Après avoir connu un succès retentissant avec l’introduction des parkings événementiels cet été pour désengorger le centre-ville lors des festivités culturelles, elle poursuit son engagement envers ses citoyens en lançant une nouvelle initiative : l’horodateur gratuit.
Faciliter le stationnement au cœur de Mèze
La ville de Mèze accueillera prochainement un horodateur sur la rue Garibaldi. Cependant, contrairement à de nombreuses autres villes, cette démarche vise à faciliter le stationnement plutôt qu’à le tarifer.
Le concept est simple : après avoir garé leur véhicule, les conducteurs devront obligatoirement enregistrer leur numéro d’immatriculation sur la borne de l’horodateur. Une fois cette étape réalisée, les usagers disposeront d’une durée de stationnement généreuse de 1 heure 30. Plus besoin de glisser un ticket sur le tableau de bord. De plus, un même véhicule pourra stationner deux fois 1 heure 30 dans la journée, une première fois entre 9h et 12h, puis une seconde entre 14h et 18h. Cette zone réglementée de la rue Garibaldi sera en vigueur du lundi à 9h jusqu’au dimanche à 13h. Tout dépassement de la durée autorisée entraînera une contravention de 35 €.
Stimuler le commerce local et fluidifier le cœur de ville
L’objectif principal de cette initiative est de soutenir le dynamisme du commerce local tout en luttant contre les conducteurs qui monopolisent les places de stationnement en plein cœur de Mèze, perturbant ainsi la fluidité de la circulation.
Gilles Phocas, élu minoritaire à Mèze, a chaleureusement salué cette mesure en déclarant : « C’est une proposition que je porte depuis seize ans, je suis donc favorable à cette initiative. Cependant, il est important de prendre en compte la problématique des résidents sans garage dans cette zone. »
La municipalité tient à rassurer les résidents en précisant que « les parkings sont gratuits à Mèze et le resteront. » Cette mesure vise à encourager les résidents à utiliser les parkings de manière plus efficace pour dynamiser davantage le centre-ville. Il semble que cette initiative ait été accueillie avec joie sur les réseaux sociaux par les habitants de Mèze, qui continueront de bénéficier de stationnement gratuit tout en contribuant au bien-être de leur communauté.
En résumé, la municipalité de Mèze innove une fois de plus en introduisant un horodateur gratuit dans son centre-ville, démontrant son engagement envers ses citoyens et son souhait de soutenir le commerce local tout en maintenant la gratuité du stationnement. Cette initiative promet de créer un équilibre entre le confort des résidents et la fluidité du cœur de ville.
À LIRE AUSSI > La Ville de Mèze révolutionne le stationnement pour ses événements estivaux
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Hérault
Hérault – Baisse du Prix de l’Énergie en 2024 : Une bonne nouvelle pour les collectivités locales
Le Groupement d’Achat d’Énergies annonce des réductions significatives des coûts énergétiques, incitant les communes à poursuivre leurs efforts en matière de sobriété.
Audrey Imbert, Présidente d’Hérault Energies, a présenté la première réunion « d’achats groupés des énergies » en présence de maires, d’élus, et de décideurs publics, qui s’est tenue le mardi 12 septembre dans les locaux du syndicat. Cette réunion a été l’occasion d’annoncer une bonne nouvelle pour les collectivités locales : la baisse des prix de l’énergie prévue pour 2024, avec des perspectives favorables pour 2025.
La présidente a révélé que le prix de l’électricité devrait être divisé par deux en 2024, tandis que le prix du gaz devrait enregistrer une baisse de plus de 40%. Si l’on prend en compte les différentes taxes et une consommation constante, les budgets alloués aux dépenses énergétiques des collectivités devraient connaître une diminution d’environ 30% pour l’électricité et 40% pour le gaz. Audrey Imbert a souligné que le facteur déterminant dans les factures d’énergie reste la consommation et a encouragé les communes à continuer leurs efforts en matière de sobriété énergétique.
« La chasse au gaspillage énergétique sur le territoire est importante. Un guide des éco-gestes édité par Hérault Energies est mis à disposition des communes pour les soutenir. Bien que le prix de l’électricité devrait être divisé par deux entre 2023 et 2024, il reste toujours supérieur de 50% par rapport à 2021. Seule une réduction de la consommation peut nous permettre de nous rapprocher des niveaux budgétaires d’avant la crise », a expliqué Audrey Imbert.
Au cours des réunions programmées dans le département, les fonctionnalités de l’outil DEEPKI (solution numérique à la disposition des communes membres du groupement) sont expliquées pour en faciliter l’usage. En effet, DEEPKI permet de surveiller la consommation électrique et de gaz des bâtiments ainsi que de l’éclairage public, ce qui permet d’ajuster les consommations pour une meilleure optimisation des factures.
Cette annonce devrait apporter un soulagement bienvenu aux collectivités locales, confrontées à des défis budgétaires croissants, tout en encourageant la transition vers une utilisation plus responsable de l’énergie. La réduction prévue des coûts énergétiques offre également une opportunité précieuse de renforcer la durabilité environnementale dans la région.
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