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Politique

Macron promet une France « plus juste » dans la tempête

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Emmanuel Macron a promis mercredi de « protéger les plus faibles » face à la « tempête » qui se profile, en soutenant le pouvoir d’achat et les petites entreprises frappées par la hausse des prix de l’énergie, et ouvert la voie à un allongement de la durée de cotisation sur les retraites. 

« Nous sommes en train de traverser une crise, des crises, même », a lancé le chef de l’Etat, invité pour la deuxième fois en deux semaines de la nouvelle émission « L’Evénement » sur France 2, en pointant la guerre en Ukraine et ses conséquences sur l’énergie et les prix.

« Nous devons passer cette tempête (..) et nous allons la passer ensemble », comme celle du Covid, a-t-il martelé alors que les nuages s’amoncellent sur la croissance en France et en Europe à l’approche de l’hiver.

« Pour la traverser, on doit protéger les plus faibles (..) et on doit pousser ceux qui ont plus de force à encore faire mieux », a insisté le chef de l’Etat.

« C’est cela, mon cap, une France plus forte pour être plus juste et plus apaisée, et il n’y en aura pas d’autre », a-t-il insisté, alors que les interrogations se multiplient jusque dans son propre camp sur la dynamique et le sens de ce début de second quinquennat.

Emmanuel Macron s’est de nouveau livré à un exercice de pédagogie, graphiques à l’appui, face aux nombreuses questions des Français, de l’inflation à la réforme des retraites sur laquelle l’exécutif a choisi de temporiser, sans renoncer.

« On doit tenir »

Il a insisté sur les mesures de protection mises en place dès la fin 2021 pour encadrer la hausse des prix de l’énergie, estimant qu’elle avaient permis à la France de mieux amortir le choc de l’inflation que ses voisins, avec 6% contre 10% ailleurs.

« C’est dur, mais on doit tenir », a-t-il martelé, alors que les prix du gaz et de l’électricité doivent augmenter de 15% début 2023.

A partir de janvier, les aides seront « ciblées » sur ceux qui en ont le plus besoin, les familles les plus modestes, les étudiants et les entreprises les plus fragiles, a-t-il déroulé.

L’exécutif va « garantir un prix raisonnable » de l’électricité aux collectivités locales et aux petites et moyennes entreprises ». Un guichet d’aide, incluant des acomptes, va aussi être mis en place pour « les entreprises de taille intermédiaire et les grands groupes ».

Le chef de l’Etat a en revanche exclu une indexation des salaires sur les prix réclamée par certains syndicats, renouvelant ses appels à une « répartition plus juste » des profits dans les entreprises, par le dialogue social.

Alors que l’exécutif poursuit ses négociations sur les réformes de retraites, Emmanuel Macron s’est déclaré « ouvert » à un report de l’âge légal de départ à 64 ans, et non 65 ans comme il s’y était engagé lors de la campagne présidentielle, en cas d’allongement de la durée de cotisation.

Dix jours après le meurtre d’une adolescente de 12 ans, Lola, par une Algérienne en situation irrégulière, il a réfuté tout « lien existentiel entre l’immigration et l’insécurité » mais réaffirmé sa volonté de « durcir les règles » pour mieux « lutter contre l’immigration illégale ».

« Désordre et cynisme »

« On ne peut pas ne pas voir que la moitié au moins des délinquants, des faits de délinquance qu’on observe, viennent de personnes qui sont des étrangers, soit en situation irrégulière, soit en attente de titres », a-t-il concédé, interrogé sur le lien assumé par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin entre immigration et délinquance.

Le chef de l’Etat a par ailleurs dénoncé le « désordre » et le « cynisme » des oppositions avec lesquelles son camp doit batailler depuis qu’il a perdu la majorité absolue à l’Assemblée en juin.

Il a accusé la gauche de s’être mise « main dans la main avec le Rassemblement national » pour voter lundi une motion de censure contre le gouvernement d’Elisabeth Borne, qui a échoué faute d’avoir su rallier les voix de la droite.

Emmanuel Macron a aussi souhaité « une alliance » avec les députés LR et ceux du groupe centriste Liot pour l’adoption de textes à l’Assemblée, estimant que ceux-ci avaient « envoyé un message clair » en ne votant pas les motions de censure déposées sur les budgets.

« Le cynisme, le désordre c’est vous, M. Macron. Votre rage vous démasque. Vous comptez juste sur la larbinisation des LR pour vous maintenir au pouvoir », a riposté Jean-Luc Mélenchon sur Twitter.

Pour Olivier Marleix, président du groupe LR à l’Assemblée, « au fond, on ne sait toujours pas où Emmanuel Macron veut mener le pays ». « Une gestion au jour le jour, sujet par sujet, ça fait de la dette mais ça ne fait pas une politique », a-t-il accusé.

France

« Besoin d’un sursaut d’autorité” : Gabriel Attal s’attaque à la violence chez les jeunes

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"Besoin d’un sursaut d’autorité” : Gabriel Attal s’attaque à la violence chez les jeunes

Le Premier ministre promet une réponse ferme à l' »addiction à la violence » de la jeunesse, avec des mesures éducatives et judiciaires ambitieuses.

Dans le cadre de ses 100 premiers jours à Matignon, Gabriel Attal a lancé un appel à la mobilisation générale contre la violence chez les jeunes lors d’un déplacement à Viry-Châtillon (Essonne). Sous le thème du « sursaut d’autorité », le Premier ministre a dévoilé une série de mesures éducatives et judiciaires ambitieuses pour juguler l' »addiction à la violence » d’une partie de la jeunesse française.

« La mobilisation générale de la Nation est nécessaire pour renouer avec nos adolescents et pour juguler la violence », a déclaré le Premier ministre depuis la mairie de Viry-Châtillon, une ville marquée récemment par le décès tragique de Shemseddine, 15 ans, victime de violences. Gabriel Attal a souligné l’urgence d’un « sursaut d’autorité » et s’est engagé à prendre des mesures rapides avant l’été pour répondre à cette problématique.

Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de responsabiliser les parents et de renforcer la scolarisation des collégiens en proposant des cours tous les jours de la semaine de 8h00 à 18h00. Il a également annoncé que les élèves perturbateurs devraient désormais être sanctionnés dans l’obtention de leurs diplômes scolaires, sauf s’ils réalisent des activités d’intérêt général et respectent les règles établies.

Sur le plan judiciaire, Gabriel Attal a proposé d’ouvrir le débat sur des atténuations à l’excuse de minorité dans les condamnations pénales, ainsi que sur la possibilité de mettre en place une comparution immédiate devant le tribunal pour les jeunes à partir de 16 ans, afin qu’ils répondent immédiatement de leurs actes comme les adultes.

Le Premier ministre a également abordé la question du fait religieux à l’école, affirmant qu’à l’école, la seule règle qui vaut est la laïcité, et qu’il n’y aura pas de guerre des religions. Ces mesures font suite à une demande d’Emmanuel Macron de lancer une concertation contre le « surgissement de l’ultraviolence » des jeunes.

Gabriel Attal a conclu en soulignant son engagement à obtenir des résultats concrets dans les semaines à venir, affirmant que la recherche des résultats était sa priorité absolue.

Enfin, pour marquer ses 100 jours à la tête du gouvernement, le Premier ministre sera interviewé en soirée sur BFMTV, où il reviendra sur les défis rencontrés et les actions entreprises au cours de cette période.

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Europe

Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le « racket social » du gouvernement

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Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le "racket social" du gouvernement

À Montpellier ce dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement.

Lors d’un meeting à Montpellier dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement. Elle a appelé à faire des élections du 9 juin un « référendum contre ces nouvelles règles d’austérité ».

Manon Aubry a vivement critiqué les politiques d’austérité imposées par l’Union européenne et mises en œuvre par le gouvernement français. Elle a également accusé une alliance entre macronistes, la droite et les socialistes d’avoir voté en faveur d’un pacte asile-immigration qu’elle qualifie d' »infâme ».

De plus, elle a qualifié le programme du Rassemblement National de « vide sidéral », reprochant à leur tête de liste, Jordan Bardella, de ne pas avoir déposé suffisamment d’amendements lors de son mandat au Parlement européen.

Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, a également pris la parole pour critiquer le candidat des socialistes, Raphaël Glucksmann, l’accusant de vouloir « une élection sans le peuple pour préparer le retour de François Hollande ».

Le meeting a également été marqué par les propos de Rima Hassan, militante franco-palestinienne controversée, appelant à mettre fin à l’accord d’association entre l’UE et Israël, conditionné selon elle au respect des droits humains.

Ce meeting à Montpellier, ville où Jean-Luc Mélenchon avait obtenu un fort soutien lors de la présidentielle de 2022, a rassemblé environ 1 000 personnes selon les organisateurs. Depuis leur premier meeting à Villepinte le mois dernier, les Insoumis ont prévu 60 réunions publiques à travers la France.

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France

Emmanuel Macron condamne fermement l’attaque de l’Iran contre Israël

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Emmanuel Macron condamne fermement l'attaque de l'Iran contre Israël

Emmanuel Macron a « condamné avec la plus grande fermeté l’attaque sans précédent lancée par l’Iran contre Israël » et appelé « à la retenue » les parties prenantes, dans un message publié dimanche sur X.

Le président français, Emmanuel Macron, a réagi avec fermeté à l’attaque lancée par l’Iran contre Israël, la qualifiant d’ « attaque sans précédent » qui risque de déstabiliser la région. Dans un message publié sur X dimanche, il a exprimé sa solidarité avec le peuple israélien et a réaffirmé l’engagement de la France envers la sécurité d’Israël et la stabilité régionale. Macron a également appelé toutes les parties impliquées à faire preuve de retenue.

L’Iran a lancé plus de 200 drones et missiles contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche, en représailles à une frappe contre son consulat à Damas. Cependant, l’armée israélienne a affirmé que cette attaque avait été « déjouée ».

Le G7, dont la France est membre, tiendra une réunion en vidéo-conférence dimanche après-midi pour discuter de cette attaque. Le gouvernement italien, président actuel du G7, a souligné la nécessité d’éviter une escalade militaire et de promouvoir la prudence. Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra également une réunion d’urgence, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ayant qualifié cette situation d' »escalade grave ».

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