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L’indemnité pharaonique de l’ex-PDG de Stellantis met le feu aux poudres

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Un parachute doré de 35 millions d’euros pour Carlos Tavares, alors que le géant automobile traverse une période difficile. Les actionnaires s’insurgent contre cette rémunération jugée disproportionnée.

La révélation du montant des indemnités perçues par Carlos Tavares, ancien directeur général de Stellantis, a provoqué une onde de choc dans le milieu financier. Le dirigeant, parti en décembre 2024, empochera près de 35 millions d’euros, incluant salaire fixe, primes variables et bonus de long terme. Une somme colossale qui intervient dans un contexte de performance décevante pour le constructeur automobile, dont l’action a subi une baisse significative cette année.

Les investisseurs, notamment Allianz GI, dénoncent une rémunération « excessivement généreuse » au regard des résultats mitigés du groupe. L’assemblée générale consultative prévue la semaine prochaine promet d’être houleuse, même si le vote ne sera pas contraignant pour la direction.

Cette polémique s’ajoute aux critiques récurrentes sur les rémunérations du dirigeant. En 2024, Carlos Tavares avait perçu 23,1 millions d’euros, après un record à 36,5 millions l’année précédente. Des chiffres régulièrement qualifiés de « choquants » par les observateurs et responsables politiques. L’intéressé, lui, justifie ces montants par les performances de l’entreprise, arguant que sa rémunération est à 90% variable. « Si la société estime cela inacceptable, qu’elle modifie la loi », avait-il rétorqué lors d’un précédent débat.

Ce nouveau cas d’indemnités astronomiques relance le débat sur l’écart croissant entre les rémunérations des dirigeants et les résultats des entreprises qu’ils pilotent.

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