Coronavirus
Le protocole sanitaire renforcé permettant aux restaurants de rester ouverts à Paris et petite couronne
Les restaurants des zones en « alerte maximale » comme Paris et sa petite couronne vont pouvoir rester ouverts sans restriction d’horaires en appliquant un protocole sanitaire renforcé. La plupart des bars, eux, devront fermer. Voici les mesures qui entrent en application mardi pour 15 jours.
Distanciation et mesures d’hygiène renforcés dans les restaurants
Le restaurateur devra mettre du gel hydroalcoolique à disposition sur toutes les tables et non plus seulement à l’intérieur de l’établissement, maintenir 1 mètre de distance « entre les chaises » des différents groupes de convives.
Les convives devront de leur côté conserver leur masque la plupart du temps sauf au moment de la consommation des plats.
Les groupes de convives seront limités à six -enfants compris- contre dix actuellement.
Le paiement à table sera privilégié et les clients seront « incités » à réserver pour éviter les attroupements aux abords des restaurants.
Traçabilité des clients renforcée
Les clients des restaurants ne seront toutefois pas contraints de télécharger l’application StopCovid, même s’ils y seront « fortement incités », en revanche ils devront laisser leur nom, leur numéro de téléphone et éventuellement leur email dans un « cahier de contact ».
Ils pourront ainsi être prévenus par l’Assurance maladie en cas de détection d’un cas de Covid-19 chez un consommateur venu dans l’établissement.
Contrôles renforcés dans les restaurants
Le restaurateur devra afficher, à l’extérieur de son établissement, une jauge indiquant la capacité totale d’accueil de celui-ci, afin de faciliter d’éventuels contrôles.
Afin de s’assurer que ces protocoles renforcés soient bien respectés, le gouvernement prévoit qu’une « procédure accélérée » puisse être mise en place, pour fermer les établissements en infraction.
Tous les bars ferment, sauf les « débits de boisson » pour lesquels la vente de boissons est « accessoire »
Seule exception à la fermeture des bars: les établissements enregistrés comme « débits de boissons » mais « proposant la vente de boissons à titre accessoire par rapport à la restauration », pourront rester en activité.
Il s’agit des établissements dont le chiffre d’affaires est majoritairement constitué par l’activité restauration, mais qui auraient néanmoins conservé la classification « débit de boisson ».
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
Coronavirus
Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.
Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.
Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.
Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.
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