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Le procès des attentats de janvier 2015 à nouveau suspendu une semaine

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Le procès des attentats de janvier 2015, qui devait reprendre lundi après deux semaines d’interruption, a été à nouveau suspendu pour une semaine, le principal accusé présentant toujours des symptômes du Covid-19, a annoncé le président de la cour d’assises spéciale de Paris.

La suspension est prolongée « jusqu’au lundi 23 novembre, sous réserve qu’une nouvelle expertise médicale » déclare apte à comparaître l’accusé Ali Riza Polat, absent dans le box lundi matin, a indiqué le président, Régis de Jorna.

Ali Riza Polat, le seul des accusés présents devant les assises spéciales à être jugé pour « complicité » de crimes terroristes, avait été testé positif le 31 octobre, entraînant une première suspension de l’audience, prolongée à plusieurs reprises.

Deux autres accusés, Saïd Makhlouf et Metin Karasular, avaient également été testés positifs au Covid-19 à sa suite, mais ne présentent plus aucun symptôme.

Ali Riza Polat avait refusé de se soumettre à une première expertise médicale, et le président de la cour d’assises avait annoncé vendredi la reprise de l’audience, « aucune contre-indication médicale ou sanitaire ne s’y opposant plus désormais ».

Toujours placé à l’isolement sanitaire à la maison d’arrêt de la Santé, Ali Riza Polat a finalement fait l’objet d’une expertise samedi. L’expert a estimé que « les troubles digestifs qu’il présente actuellement ne sont pas compatibles » avec sa présence à l’audience, a détaillé Régis de Jorna.

« En raison des conclusions de cette expertise, il a été décidé de ne pas extraire Ali Riza Polat », a poursuivi le magistrat.

L’audience est suspendue depuis le 30 octobre, alors que les plaidoiries des parties civiles étaient en cours, et à deux semaines de la fin prévue de ce procès historique, laissant planer une incertitude sur la date du délibéré.

« Ca devient insupportable » pour les accusés, a lancé Me David Apelbaum, l’avocat d’Abdelaziz Abbad, qui a ensuite crié, alors qu’il était escorté hors du box: « On est des animaux? (…) On va arrêter de venir ici ».

Un autre avocat de la défense, Christian Saint-Palais, a réclamé de son côté une expertise médicale pour son client, Amar Ramdani, qui « a vomi trois fois dans le fourgon » le conduisant au tribunal.

Me Safya Akorri, qui défend Mohamed Fares, a elle demandé à ce que tous les accusés soient testés avant une éventuelle reprise de l’audience.

Quatorze personnes, dont trois par défaut, sont jugées depuis le 2 septembre pour leur soutien logistique présumé aux auteurs des attentats contre Charlie Hebdo, une policière municipale à Montrouge et le magasin Hyper Cacher de Vincennes. Ces attaques avaient fait 17 morts et provoqué une onde de choc internationale.

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JO Paris 2024 : la Pologne enverra des soldats pour aider à la sécurisation de la compétition

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JO Paris 2024 : la Pologne enverra des soldats pour aider à la sécurisation de la compétition

La Pologne va prêter main forte à la France. Le ministre polonais de la Défense a annoncé que son pays allait envoyer « une force opérationnelle composée de nos soldats, y compris avec des chiens renifleurs » pour aider à la sécurisation des Jeux olympiques de Paris.

Le ministre polonais de la Défense a annoncé jeudi que son pays allait envoyer des renforts militaires pour aider à la sécurisation des Jeux olympiques à Paris, alors que la France est en alerte maximale face à la menace d’attentats.

« Les forces armées polonaises rejoindront la coalition internationale mise en place par la France pour soutenir la préparation et la sécurité des Jeux olympiques d’été 2024 », a déclaré sur le réseau social X Wladyslaw Kosiniak-Kamysz, sans préciser le nombre de soldats déployés. « Une force opérationnelle composée de nos soldats, y compris avec des chiens renifleurs, sera déployée à Paris. Son objectif principal sera d’entreprendre des opérations de détection d’explosifs et de lutte contre le terrorisme », a ajouté le ministre.

Selon la porte-parole de l’état-major de l’armée polonaise, « les décisions ont déjà été prises ». « Nous sommes en train de construire une ‘task force’ pour les JO », a indiqué Joanna Klejszmit, en ajoutant que le chef d’état-major des armées françaises, Thierry Burkhard, effectuait jeudi une visite en Pologne.

Le gouvernement français a décidé dimanche dernier, immédiatement après l’attentat contre la salle de concert de Moscou où 143 personnes ont péri, de relever le plan Vigipirate à son niveau maximal, « urgence attentat », à quatre mois des Jeux olympiques à Paris.

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

Jeudi, l’Assemblée nationale a approuvé une proposition de résolution condamnant la répression meurtrière des Algériens lors du massacre du 17 octobre 1961 sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon. Le texte préconise également l’inscription d’une journée de commémoration de cet événement dans l’agenda des journées nationales et des cérémonies officielles.

La proposition de loi, portée par l’écologiste Sabrina Sebaihi et la députée Renaissance Julie Delpech, a été votée par 67 députés, tandis que 11 ont voté contre, provenant principalement du Rassemblement national.

Mme Sebaihi a salué ce vote comme une « première étape » dans le travail de reconnaissance de ce « crime colonial » et de « crime d’Etat ». Bien que le terme « crime d’Etat » ne soit pas inclus dans le texte final, il représente néanmoins un pas significatif vers la reconnaissance de cet événement tragique.

La proposition de résolution a été élaborée avec le parti présidentiel et l’Elysée dans le but de parvenir à un consensus. Mme Sebaihi a souligné l’importance de se souvenir des victimes et de leurs familles, tout en reconnaissant le travail de mémoire déjà entrepris. En 2012, le président François Hollande avait rendu hommage aux victimes, suivi par Emmanuel Macron en 2021, déclarant que les crimes commis étaient « inexcusables pour la République ».

Cependant, certaines réserves ont été exprimées quant à l’instauration d’une journée de commémoration spécifique pour le 17 octobre 1961. La députée socialiste Valérie Faure a souligné l’existence de trois dates pour commémorer les événements liés à la guerre d’Algérie, estimant qu’il était essentiel de laisser l’histoire faire son travail avant d’envisager une nouvelle journée commémorative.

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Voile à l’école: vague d’indignation après le départ d’un proviseur menacé de mort

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Voile à l'école: vague d'indignation après le départ d'un proviseur menacé de mort

Le départ anticipé du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après un incident lié au port du voile par une élève, provoque une vague d’indignation.

Le départ du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après avoir demandé à une élève de retirer son voile, a déclenché une vague d’indignation et de réactions politiques. Après l’altercation avec l’élève, des menaces de mort à l’encontre du proviseur avaient été proférées sur internet, suscitant une enquête pour cyberharcèlement.

Malgré le soutien exprimé par la ministre de l’Éducation nationale, les attaques contre le proviseur ont persisté, le forçant à quitter ses fonctions pour des raisons de sécurité. Son départ anticipé à la retraite a été attribué aux événements récents et à leur impact sur lui.

Cette décision a provoqué une réaction forte dans la classe politique, avec des accusations d’échec collectif et de défaite de l’État face à la montée de l’islamisme. Des responsables politiques ont dénoncé la passivité et le renoncement face à cette situation, soulignant la nécessité de lutter contre la mouvance islamiste.

Le nouveau proviseur intérimaire, soutenu par l’équipe de direction et la communauté éducative, prend en charge la situation exceptionnelle dans l’établissement. Le ministère de l’Éducation nationale a affirmé son engagement à soutenir ses agents face aux menaces et à accompagner le proviseur dans toutes ses démarches.

Malgré les mesures prises pour protéger le proviseur et sécuriser l’établissement, le départ de ce dernier soulève des inquiétudes quant à la capacité de l’État à garantir la sécurité des personnels éducatifs et à lutter contre les menaces et le harcèlement en ligne.

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