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Kiev sous le feu russe : frappes meurtrières et tensions diplomatiques s’enveniment

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La capitale ukrainienne a essuyé une nouvelle attaque dévastatrice, tandis que les déclarations incendiaires de Donald Trump contre Zelensky jettent de l’huile sur le feu des négociations.

Une pluie de missiles russes s’est abattue sur Kiev dans la nuit, causant des pertes humaines dramatiques et des dégâts matériels considérables. Les autorités locales ont rapporté au moins deux morts et une cinquantaine de blessés, parmi lesquels six enfants. Les sirènes d’alerte ont contraint les habitants à se réfugier en urgence dans les abris souterrains, un triste rappel de la violence persistante du conflit.

Cette offensive survient dans un contexte diplomatique particulièrement tendu. L’ancien président américain Donald Trump a vivement critiqué Volodymyr Zelensky, l’accusant de compromettre les chances de paix en refusant de reconnaître l’annexion de la Crimée par Moscou. Selon lui, cette intransigeance ne ferait que prolonger inutilement les souffrances du peuple ukrainien. Des propos qui ont provoqué l’indignation de Kiev, où l’on dénonce une tentative de légitimer l’agression russe.

Les frappes se sont étendues à d’autres villes, comme Kharkiv, ciblée par des drones et des missiles, bien que le bilan exact reste à préciser. Les autorités ukrainiennes ont condamné avec virulence ces attaques, qualifiant les actions du Kremlin de « volonté délibérée de tuer ».

Du côté des négociations, les positions semblent irréconciliables. Alors que Washington évoque un éventuel accord « très proche » avec Moscou, Kiev exige un cessez-le-feu immédiat et le respect de son intégrité territoriale. Les alliés européens, dont la France et le Royaume-Uni, réaffirment leur soutien à l’Ukraine, rejetant toute concession sur la souveraineté du pays.

Cette escalade intervient après une brève accalmie liée aux fêtes de Pâques, rompue par une reprise des hostilités. Les récentes déclarations de Trump, suggérant un rapprochement avec Poutine, alimentent les craintes d’un abandon progressif de l’Ukraine par ses principaux soutiens. Les prochains jours s’annoncent décisifs, tant sur le terrain qu’autour des tables de négociation.

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