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GP de Bahreïn de F1: Romain Grosjean miraculeusement sauvé des flammes

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« Juste » des brûlures sur le dos des mains, pas de fractures: Romain Grosjean est miraculeusement sorti sain et sauf de l’incendie de sa monoplace après un terrible accident au départ du GP de Bahreïn de F1, remporté dimanche par Lewis Hamilton.

17h13, premier tour, virage 3: le Français de l’écurie Haas quitte la piste après un contact avec le Russe Daniil Kvyat (AlphaTauri) et heurte à 220 km/h les barrières de sécurité. Son châssis est coupé en deux, de l’essence se répand vraisemblablement, et un violent incendie se déclare sur-le-champ.

Les images de cette boule de feu renvoient à « un autre temps », remarque Hamilton, une époque où les F1 partaient régulièrement en flammes quand elles étaient accidentées, comme celles de Jacky Ickx à Jarama (Espagne) en 1970, de Niki Lauda au Nürburgring (Allemagne) en 1976 ou de Gerhard Berger à Imola (Italie) en 1989.

Après des minutes qui ont semblé des heures, les caméras de télévision montrent le pilote de 34 ans s’extraire seul de la « cellule de survie » (l’habitacle renforcé) de sa F1 et s’éloigner du brasier en tremblant, aidé par le pilote de la voiture médicale des GP.

« C’est un miracle qu’il soit vivant », commente l’ancien pilote britannique Damon Hill.

« Jamais vu autant de flammes »

Une seule bottine aux pieds, en boitillant, Grosjean (élu pilote du jour par les fans de F1) quitte en ambulance la piste du circuit de Sakhir où il a obtenu deux de ses dix podiums dans la catégorie-reine, en 2012 et 2013 dans des Lotus à moteur Renault.

Transféré par hélicoptère à l’hôpital, où il passera la nuit, le Français, qui disputait son 179e GP et termine ce qui devrait être sa dernière saison en F1, souffre de brûlures sur le dos des mains mais n’a pas de côtes cassées, comme craint un temps, indique son équipe.

« Je n’avais jamais vu autant de flammes et un impact comme celui-ci (53 g selon la Fédération internationale de l’automobile, contre 0,4 g au décollage d’un avion de ligne et entre 0,5 et 3,3 g au départ de montagnes russes, ndlr) », raconte Alan van der Merwe, qui pilote la voiture médicale depuis 2009.

« Tous les systèmes que nous avons développés – le halo (l’arceau qui surplombe le cockpit des F1 pour protéger la tête des pilotes, ndlr), les barrières de sécurité, les ceintures – ont fonctionné comme prévu, se félicite-t-il. Sans un seul de ces éléments, le résultat aurait pu être très différent. »

« Merci au docteur Ian Roberts (le médecin de la voiture médicale, ndlr) et aux équipes de la FIA pour leur intervention courageuse et efficace. Nous avons toujours placé la sécurité au premier rang de nos priorités et nous continuerons à le faire », tweete pour sa part le patron du sport automobile mondial, Jean Todt.

Le team principal de l’écurie de Grosjean, Guenther Steiner, salue la « rapidité d’intervention des équipes de secours ». « Les commissaires de piste et les gens de la FIA ont fait un boulot incroyable », martèle-il après cet accident « effrayant ».

« Nous mettons notre vie en jeu »

Immédiatement interrompu par un drapeau rouge, le GP (disputé devant de rares spectateurs sélectionnés parmi les personnels de santé du pays) n’a repris qu’après une heure et demie et a consacré le poleman Hamilton, devant les Red Bull du Néerlandais Max Verstappen et du Thaïlandais Alexander Albon.

Dans l’intervalle, le pilote Mercedes, qui n’entend pas lever le pied après avoir été sacré champion pour la septième fois cette saison, a commenté l’incident sur Twitter.

« Je suis tellement soulagé que Romain aille bien, écrit le Britannique. Les risques que nous prenons sont réels, pour ceux qui oublient que nous mettons notre vie en jeu pour ce sport et ce que nous aimons faire. Reconnaissant envers la FIA pour les efforts énormes réalisés pour que Romain sorte indemne. » En conférence de presse, le pilote Mercedes a de nouveau loué ces progrès et appelé en faire « toujours plus ».

Le dernier accident mortel dans la catégorie reine est celui du Français Jules Bianchi, entré en collision avec une grue lors du Grand Prix du Japon en octobre 2014. Le pilote français de Formule 2 Anthoine Hubert a lui perdu la vie dans un crash avec une autre monoplace au GP de Belgique, en août 2019.

La F1 reste à Bahreïn la semaine prochaine, pour l’avant-dernier GP de 2020, mais la course se déplace sur le tracé extérieur du circuit de Sakhir, le deuxième plus court après Monaco (3,543 km), ses trois longues lignes droites et ses onze virages seulement.

Raphaëlle PELTIER

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JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

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JO d'hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.

Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.

Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.

La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.

Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.

La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.

Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.

La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.

Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.

Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.

En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.

La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.

Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.

Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.

Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.

Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.

Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.

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