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Gigean

Gigean : Deux élues de la majorité municipale en viennent aux mains

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Gigean : Deux élues de la même majorité en viennent aux mains

Une altercation physique entre deux élues sous les yeux du maire, Marcel Stoecklin, révèle les tensions au sein de l’équipe municipale de Gigean.

La commune de Gigean, a été le théâtre d’un véritable drame politique. Les dissensions au sein de la majorité municipale, déjà bien fragilisée, ont atteint un nouveau sommet avec une altercation physique entre deux élues de la majorité municipale en octobre dernier.

Selon nos informations, lors d’une réunion des élus de la majorité qui s’est tenue fin octobre, une altercation physique a éclaté entre Hélène AUGE, la 4ème Adjointe au Maire en charge de l’environnement, du patrimoine et de l’embellissement du village, et Leïla BERTES, la 8ème Adjointe au Maire responsable des affaires sociales et du logement. L’incident s’est déroulé sous les yeux du maire, Marcel Stoecklin, ainsi que des autres élus de la majorité, tous choqués face à cette scène inédite.

Pour comprendre l’origine de cet affrontement, il faut remonter à une soirée caritative organisée par l’association Gigean Aïkido, le 7 octobre dernier. Cette soirée avait pour but de collecter des fonds au profit de l’association ELA, qui lutte contre les leucodystrophies. Leïla BERTES, présente lors de l’événement, a effectué un don de quelques euros en utilisant le chéquier du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de Gigean. Cependant, cette donation n’avait pas été préalablement discutée ni votée en conseil d’administration du CCAS.

Quelques jours après la soirée caritative, certaines critiques ont émergé lors d’une réunion de la part de certains élus, dont Hélène AUGE, qui se sont plaints de ne pas avoir été consultés sur l’utilisation des deniers publics. Il a été reproché à Leïla BERTES de ne pas agir de manière collaborative. Lors de cette réunion, il a également été souligné la main mise de la famille BERTES au sein de cette majorité municipale. En effet, cette majorité compte également Alain BERTES, le frère de Leïla BERTES, en tant que 3ème adjoint au maire en charge de l’urbanisme. Pour certains, cette famille agit comme un véritable clan, exerçant son emprise sur les maires successifs de la commune depuis près de deux décennies.

En réaction aux critiques formulées à l’encontre des BERTES, une altercation physique a éclaté entre les deux élues, nécessitant l’intervention des personnes présentes dans la salle ce jour-là. À l’âge de 76 ans, Hélène AUGE est toujours sous le choc de ce qu’elle qualifie en interne comme une « agression ». Aucune sanction n’a été prise à ce jour, par Marcel Stoecklin, à l’encontre de Leïla BERTES.

Le spectacle offert par cette majorité municipale est devenu pathétique, ridiculisant la commune chaque semaine. Les tensions et divisions qui la déchirent compliquent la gestion de la municipalité dans ce qui est décrit comme l’une des périodes les plus sombres de la vie politique à Gigean. Marcel Stoecklin, âgé de 76 ans, semble épuisé, sous l’emprise d’un clan, et impuissant à maintenir l’unité de son équipe municipale. La cohésion au sein de la majorité demeure incertaine, plongeant ainsi la commune dans une période d’instabilité politique continue.

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Bouzigues

Élections législatives : Manon Bouquin (RN) élue dans la 4ème circonscription de l’Hérault

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Élections législatives : Manon Bouquin (RN) élue dans la 4ème circonscription de l’Hérault

Manon Bouquin, candidate du Rassemblement National, a été élue députée de la 4ème circonscription de l’Hérault au second tour des élections législatives anticipées, battant de justesse le député sortant Sébastien Rome du Nouveau Front Populaire.

Manon Bouquin est la nouvelle députée de la 4ème circonscription de l’Hérault, qui concerne les communes de Mèze, Poussan, Gigean, Loupian et Bouzigues sur le bassin de Thau. Elle vient à bout du député sortant, Sébastien Rome, du Nouveau Front Populaire.

Avec 40 186 voix, soit 50,49 % des suffrages exprimés, Manon Bouquin confirme la forte dynamique du Rassemblement National (RN) dans cette circonscription. En comparaison, des résultats du premier tour des élections législatives, elle avait obtenu 35 216 voix, soit 41,26 % des suffrages exprimés. Cette progression de 4 970 voix souligne une consolidation du soutien électoral pour la nouvelle députée et son parti.

Sébastien Rome, son adversaire du Nouveau Front Populaire (NFP), a récolté 39 408 voix, représentant 49,51 % des suffrages exprimés. Lors du premier tour, il avait obtenu 28 171 voix, soit 33,00 % des suffrages exprimés. Le député sortant a donc gagné 11 237 voix supplémentaires mais cela n’a pas suffi pour surpasser Manon Bouquin. Le député du NFP perd son siège.

Le taux de participation au second tour s’est établi sur cette circonscription à 72,90 % des inscrits. Parmi les votants, 6 321 ont voté blanc (7,20 % des votants), et 1 877 votes nuls ont été comptabilisés (2,14 % des votants). Les suffrages exprimés ont atteint 79 594 voix, soit 90,66 % des votants.

Le RN gagne donc une seconde députée sur le bassin de Thau. Avec Aurélien Lopez-Liguori élu la semaine dernière au premier tour, le RN compte désormais 2 députés sur 3 sur le bassin de Thau.

Résultats détaillés :

Manon Bouquin (RN) : 40 186 voix, 50,49 % des exprimés.
Sébastien Rome (NFP) : 39 408 voix, 49,51 % des exprimés.

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Gigean

Gigean : La mairie et Sète Agglo s’accusent dans l’affaire des fissures d’une maison

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Gigean La mairie et Sète Agglo s'accusent dans l'affaire des fissures d'une maison 2
©SèteAgglopôleMéditerranée

Un litige judiciaire éclate à Gigean alors que la justice ordonne une expertise pour déterminer les responsabilités des travaux publics ayant endommagé une propriété privée. Les accusations fusent entre la mairie de Gigean et Sète Agglopôle Méditerranée.

Une résidente de la rue de la Chapelle à Gigean a fait appel à la justice pour nommer un expert chargé d’identifier les causes et les origines des dommages subis par sa maison lors des travaux publics entrepris dans le cadre de la rénovation de la rue et de l’impasse de l’Évêché. Selon elle, les travaux réalisés par la communauté d’agglomération Sète Agglopôle Méditerranée (SAM) sont à l’origine des désordres affectant sa propriété.

L’avocat de la plaignante a plaidé devant la cour que cette expertise était essentielle pour évaluer la nature et l’ampleur des dommages, ainsi que pour estimer le coût des réparations nécessaires. La demande vise à déterminer la responsabilité de la commune de Gigean et de la communauté d’agglomération Sète Agglopôle Méditerranée dans cette affaire.

De leur côté, la commune de Gigean, représentée par Me Becquevort, a souligné que la communauté d’agglomération était le maître d’ouvrage des travaux, tandis que la SAM a soutenu l’inverse, affirmant que c’était bien la commune de Gigean qui était responsable des travaux.

Le Tribunal Administratif de Montpellier a récemment ordonné la désignation d’un expert. Celui-ci aura pour mission d’examiner le dossier des travaux, de constater les dommages sur place et de déterminer les causes et les responsabilités des différents intervenants.

Tandis que la mairie de Gigean et la SAM se rejettent mutuellement la responsabilité comme des joueurs de tennis sur un court de justice, l’atmosphère témoigne d’un échange stérile où chaque partie cherche à esquiver toute implication. En attendant de savoir qui remportera finalement le trophée de la culpabilité dans cette joute administrative, il est crucial que les administrations, qui devraient être soucieuses du bien-être de leurs citoyens, se préoccupent davantage de résoudre les problèmes des plaignants plutôt que de se soustraire à toute responsabilité.

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Contestation juridique à Gigean : Le vote du budget municipal remis en question

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Contestation juridique à Gigean : Le vote du budget municipal remis en question
©VilledeGigean

Marc Gonzalez, premier adjoint, saisit le Préfet de l’Hérault suite à des irrégularités lors du vote du budget.

Marc Gonzalez, premier adjoint de la ville de Gigean, représenté par l’avocat montpelliérain Jean-Marc Maillot, a officiellement saisi le Préfet de l’Hérault pour contester la légalité du vote du budget municipal du 5 février dernier, qui a été approuvé de justesse par 14 voix contre 13.

Le premier adjoint a identifié plusieurs violations des procédures réglementaires qui remettent en question la validité de ce vote crucial. Selon lui, la Commission des Finances, qui doit normalement se réunir avant tout vote sur le budget conformément à l’article 7 du règlement intérieur, n’a pas statué. De plus, aucun rapport de cette commission n’a été établi ou distribué aux élus, ce qui constitue une autre irrégularité significative. Enfin, les documents relatifs au budget primitif, qui doivent être transmis aux élus 12 jours avant le vote, n’ont été reçus que 5 jours avant, empêchant ainsi une étude approfondie des dossiers.

Dans son communiqué, Marc Gonzalez souligne l’importance du respect des règles administratives pour garantir la légalité des actes municipaux et maintenir la confiance des citoyens. Il exprime sa préoccupation concernant le non-respect répété de ces normes par le maire actuel, malgré des rappels constants. Face à l’inaction du maire Marcel Stoecklin, qui a reconnu des irrégularités lors d’une séance du conseil municipal sans prendre de mesures correctives, le premier adjoint a été contraint de solliciter l’intervention du Préfet de l’Hérault pour assurer le respect de la légalité.

« Nous devons être loyaux envers nos citoyens et agir avec responsabilité, car nos actions administratives engagent la ville. La mairie ne lui appartient pas ; il en est simplement le locataire et il est tenu de respecter les règles de fonctionnement qui régissent les collectivités », a déclaré Marc Gonzalez.

Ce recours auprès du préfet de l’Hérault est une démarche inhabituelle mais significative, illustrant les tensions au sein du conseil municipal de Gigean et la volonté de certains de ses membres de préserver l’intégrité des procédures légales et administratives. L’issue de cette contestation pourrait avoir des implications majeures sur le budget de la commune.

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