Le FC Sète 34 fait face à des difficultés financières. Les investisseurs émiratis et nigérians qui avaient promis de reprendre le club n’ont plus donné signe de vie, laissant le club en difficulté. Après avoir épuisé leurs ressources, les dirigeants ont décidé de placer le club en redressement judiciaire, dans l’espoir de trouver rapidement de nouveaux investisseurs.
Le président du FC Sète 34, Yoni Ragioneri, a annoncé ce vendredi que le club sera placé en redressement judiciaire la semaine prochaine. Cette décision a été prise afin de payer les salaires des joueurs et d’éviter une situation explosive dans le vestiaire. En effet, le club est endetté à hauteur d’un million d’euros, ce qui compliquera par la suite la recherche d’investisseurs potentiels.
Malgré cette situation difficile, les joueurs ont accepté de continuer à jouer. Actuellement derniers du classement de National 2, le club risque de descendre en National 3 voire de faire faillite dans les prochains mois. Néanmoins, Yoni Ragioneri a déclaré recevoir des appels d’investisseurs intéressés par le club malgré cette période de turbulence.
Au début de l’année, les investisseurs émiratis et nigérians avaient présenté un projet ambitieux, suscitant de l’espoir chez les supporters. Cependant, l’homme d’affaires émirati n’a plus donné de nouvelles, tandis que le repreneur nigérian est bloqué dans son pays et ne peut pas envoyer l’argent. Ce n’est pas la première fois que ces investisseurs font défaut, car ils avaient également promis d’investir un million d’euros dans un autre club de football, l’Étoile Carouge en Suisse en 2020. Cette promesse n’a jamais été tenue, laissant le club suisse en difficulté.
Ce nouvel épisode montre que les investisseurs ne tiennent pas toujours leurs promesses et que les clubs de football peuvent être vulnérables à ces situations. Se pose également la question de la gestion politique de ce dossier face à cette débâcle. François Commeinhes avait personnellement rencontré ces futurs investisseurs qui se sont avérés être des escrocs expérimentés, et avait donné son accord au projet après avoir effectué des vérifications. Comment ces vérifications ont-elles été menées pour arriver à une telle situation ?
De son côté, Yoni Ragioneri reconnaît aujourd’hui s’être fait avoir et pointe du doigt les investisseurs en question, qu’il qualifie d’escrocs. Mais pour l’instant, il doit trouver rapidement de nouvelles sources de financement pour sauver le club de la descente aux enfers.
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