Sports
Euro-2022 de hand: pas de miracle et pas de finale pour les Bleus
L’équipe de France masculine de handball, championne olympique à Tokyo en 2021, a échoué aux portes de la finale européenne, battue par la Suède (34-33) et son gardien héroïque Andreas Palicka.
Les Bleus chercheront désormais dimanche (15h30) à se consoler avec une médaille de bronze face au Danemark, tombé plus tôt contre l’Espagne (29-25).
Un dernier marcher suédois, une dernière action française pour revenir à 34-34 dans les 10 dernières secondes. Comme un souvenir de France-Danemark deux jours plus tôt. Mais devant Ludovic Fabregas, il y avait Andreas Palicka.
Le gardien suédois, auteur de 12 arrêts dans la rencontre, a sans doute été vendredi soir érigé en héros dans son pays.
La Suède était privée vendredi de plusieurs cadres, touchés par le Covid-19: Hampus Wanne, Felix Claar, Lukas Sandell ou encore Niclas Ekberg.
Mais le futur gardien parisien faisait, lui, son retour après avoir contracté le Covid. Pas pour rien.
Au four et au moulin, il a maintenu à flot son équipe face au bon début de match des Bleus, avant de renverser presque à lui seul le cours de la rencontre, avec cinq arrêts en première période mais surtout trois buts dont celui de l’égalisation (10-10) dans le but vide avant la 20e minute, qui a ensuite permis aux Suédois de prendre les devants.
Il était d’ailleurs à ce moment précis le meilleur buteur de la rencontre!
« Les trois buts que l’on prend dans le but vide, avec un joueur en moins, et le dernier but à la fin de la mi-temps sont les buts auxquels on court après en deuxième », a analysé à chaud Nikola Karabatic.
« Le miracle n’a pas eu lieu »
Les trois exclusions côté français ont fait du mal, mais surtout la défense ne s’est pas montrée suffisamment à la hauteur, en grande difficulté sur les actions offensives de Jim Gottfridsson (9 buts) et Jonathan Carlsbogard (5 buts). Les Suédois ont pris les commandes au cours de la première période pour ne plus jamais laisser les joueurs de Guillaume Gille repasser devant, avec un écart qui a longtemps oscillé entre deux et quatre buts en faveur des Scandinaves.
Si Andreas Palicka a réalisé une rencontre presque parfaite, on ne peut pas en dire autant des gardiens tricolores: 3 arrêts sur 28 pour Vincent Gérard, et 1 sur 9 pour Wesley Pardin.
« On prend trop de buts, on n’a pas trouvé la solution en défense et ils ont une attaque difficile à contrôler, ils s’arrachent. C’est vraiment là que le bât blesse aujourd’hui », a regretté, déçu, Aymeric Minne.
Le Nantais de 24 ans ressort assurément comme la plus grande satisfaction côté Bleu.
Entré en seconde période, il a tout tenté, parvenant à de multiples reprises à trouver des solutions face à la solide défense adverse: « J’y suis allé, j’ai insisté sur mes duels. ça a plutôt bien fonctionné mais il fallait plus de stop en défense ».
Et il aurait certainement rêvé d’une remontée aussi fantastique que celle réalisée face au Danemark dans la dernière minute, mais « le miracle n’a pas eu lieu ce soir ».
Pas de miracle, et pas de doublé possible donc après Tokyo. Depuis son dernier sacre en 2014 au Danemark, l’équipe de France n’est d’ailleurs plus parvenue à atteindre la finale de l’Euro, sans doute la compétition la plus relevée du handball mondial.
Désormais, il faudra aux Français trouver la capacité de rapidement tourner la page pour aller chercher une médaille de bronze face au Danemark dimanche (15h30), avant la finale Suède-Espagne.
Aymeric Minne (8 buts), qui vit sa toute première grande compétition, sait à quel point elle sera importante: « Il y a des joueurs comme moi qui n’ont jamais eu de médaille. Personne ne crache sur une médaille ».
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Sports
Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation
La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.
Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.
Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.
La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.
Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.
Sports
Paris 2024 : La flamme est éteinte
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.
Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.
Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.
La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.
Sports
Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or
Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.
Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.
Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.
La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.
#Paris2024 🤩ON N’A PLUS MOTS !!! LÉON, TU ES LE ROI QUE TU PENSES ÊTRE !
QUATRIÈME MÉDAILLE D’OR ! C’EST LÉGENDAIRE ! C’EST HISTORIQUE ! MERCI LÉON !!!!!!!
RECORD OLYMPIQUE, C’EST FOU !!! 🔥 pic.twitter.com/MaNCez1GDR
— francetvsport (@francetvsport) August 2, 2024
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