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Politique

Emmanuel Macron : Les points forts de l’interview – Inflation, Écologie, Niger, Arménie

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Emmanuel Macron : Les points forts de l'interview - Inflation, Écologie, Niger, Arménie

Le président a pris la parole en direct de l’Élysée lors des journaux de 20 heures de TF1 et France 2 ce dimanche soir, abordant un large éventail de sujets, notamment l’inflation, les tarifs des carburants, la question environnementale, et l’immigration.

Le président de la République Emmanuel Macron a pris la parole dimanche soir lors d’une interview conjointe avec Laurent Delahousse de France 2 et Anne-Claire Coudray de TF1. Au cours de cet entretien, il a abordé plusieurs sujets brûlants qui préoccupent les Français, notamment l’inflation, le pouvoir d’achat, l’écologie, l’immigration, et les développements diplomatiques récents. Voici les points essentiels à retenir de cette intervention présidentielle.

Carburants : le gouvernement demande aux distributeurs de vendre « à prix coûtant »

Emmanuel Macron a annoncé que le gouvernement demandera aux distributeurs de carburant de vendre l’essence « à prix coûtant ». Cette mesure vise à atténuer l’impact des prix élevés des carburants sur le pouvoir d’achat des ménages français. Une nouvelle aide allant jusqu’à 100 euros sera également mise en place pour les travailleurs modestes, en particulier ceux qui sont confrontés à des dépenses liées à la mobilité.

Inflation : Accord sur la modération des marges des industriels

Le président a annoncé un projet de loi visant à rouvrir les négociations commerciales avec les grands industriels afin d’obtenir un accord sur la modération de leurs marges. Cette mesure vise à lutter contre l’inflation qui préoccupe de nombreux Français.

Ecologie : 40 milliards d’euros pour la planification écologique en 2024

Emmanuel Macron a confirmé un investissement de 40 milliards d’euros en 2024 pour la planification écologique. Il a précisé que la France convertira ses dernières centrales à charbon en centrales à biomasse d’ici à 2027. De plus, le président a annoncé des plans pour la production de véhicules électriques et le développement de solutions de location abordables pour ces véhicules.

Immigration : Une position ferme, mais en faveur de la coopération

Le président Macron a abordé la question de l’immigration, affirmant que la France ne peut pas « accueillir toute la misère du monde ». Il a salué l’appel du pape à agir contre l’indifférence et a insisté sur la nécessité de coopérer avec les pays de départ des migrants pour résoudre la crise actuelle. En ce qui concerne le projet de loi sur l’immigration, le président a évité de se prononcer sur le volet « métiers en tension », laissant cette question au Parlement.

Niger : Cessation de la coopération militaire

Emmanuel Macron a annoncé que la France cesserait sa coopération militaire avec les autorités du Niger deux mois après le coup d’État dans le pays. Les soldats français rentreront d’ici la fin de l’année, mais la France continuera d’apporter son soutien aux États africains dans la lutte contre le terrorisme.

Arménie : Préoccupations pour l’intégrité territoriale

Le président a exprimé son inquiétude quant à une possible offensive militaire de l’Azerbaïdjan contre l’Arménie, soulignant la menace qui pèse sur l’intégrité territoriale de ce pays. Il a appelé à la vigilance face aux manœuvres de la Russie et de la Turquie dans la région, après la victoire de l’Azerbaïdjan au Haut-Karabakh.

Emmanuel Macron a abordé un large éventail de sujets lors de cette interview télévisée, mettant en avant des mesures visant à améliorer le pouvoir d’achat, à lutter contre l’inflation, à promouvoir l’écologie, tout en adoptant une position ferme mais coopérative sur la question de l’immigration et en réagissant aux développements diplomatiques récents dans le monde. Les annonces du président susciteront certainement des débats et des discussions dans les semaines à venir.

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France

Crépol : Gérald Darmanin promet de dissoudre les groupuscules d’extrême-droite

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Crépol : Gérald Darmanin promet de dissoudre les groupuscules d'extrême-droite

Le ministre de l’Intérieur a assuré qu’il ne laissera “aucune milice”, après la récupération par l’ultradroite de la mort du jeune Thomas, à Crépol. D’ailleurs, il compte proposer la dissolution de trois groupuscules.

Pour Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, la force, comme l’ordre et l’autorité sont et doivent rester l’affaire de la police et de la gendarmerie. Invité sur France Inter, mardi 28 novembre, le pensionnaire de la place Beauvau a affirmé qu’il allait proposer la dissolution du groupuscule d’extrême droite nommé “Division Martel” et de deux autres après des mobilisations d’extrême droite. Auparavant, Gérald Darmanin était revenu sur la mort de Thomas à Crépol (Drôme), le 18 novembre, lors d’un bal.

Un drame récupéré par l’ultradroite, à l’origine de rassemblements violents le week-end dernier. “C’est un drame ignoble (…) Je ne laisserai aucune milice qu’elle soit d’extrême droite ou autre faire la loi”, assure Gérald Darmanin. Il estime qu’il “faut absolument condamner les réactions des milices d’extrême droite”. Certaines se sont retrouvées dans le quartier de la Monnaie, à Romans-sur-Isère, d’où sont originaires des suspects du meurtre de l’adolescent.

13 attentats préparés par l’ultradroite déjoués

Selon le ministre, « 13 attentats, projets violents d’ultradroite, qualifiés comme tels par le parquet antiterroriste” ont été déjoués depuis 2017. Et quelque 1 300 personnes sont fichées S pour ultradroite. Avec à l’esprit les émeutes provoquées par des membres de l’ultradroite, à la suite de l’attaque au couteau du 23 novembre, il a ajouté : “La France a évité un scénario à l’Irlandaise”.

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Économie

Tickets-restaurants pour les courses alimentaires : l’Assemblée adopte une prolongation jusqu’à fin 2024

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Tickets-restaurants pour les courses alimentaires : l'Assemblée adopte une prolongation jusqu'à fin 2024

Ce large vote de l’Assemblée (117 pour, 1 contre) doit encore être confirmé au Sénat.

Dans une réponse rapide à la crise inflationniste qui secoue le pays, l’Assemblée nationale a adopté, ce jeudi 23 novembre, la prolongation jusqu’à fin 2024 d’une mesure exceptionnelle concernant l’utilisation des tickets-restaurant. Cette décision, saluée par une majorité écrasante des députés (117 voix pour, 1 contre), est encore soumise à l’approbation du Sénat.

Cette dérogation, initialement prévue pour prendre fin le 31 décembre 2023, permet à environ 5,4 millions de salariés en France d’utiliser leurs tickets-restaurants pour des achats plus variés en supermarché, incluant des produits alimentaires non immédiatement consommables, tels que la farine, les pâtes, le riz, et la viande.

Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, a exprimé un soutien ferme à cette prolongation. S’exprimant sur franceinfo, il a insisté sur l’importance de cette mesure pour les millions de salariés concernés, soulignant la nécessité de leur permettre de continuer à utiliser leurs titres-restaurant pour faire face à la hausse des prix.

Cependant, cette mesure ne fait pas l’unanimité. Le chef étoilé Thierry Marx, figure respectée de la gastronomie française, a critiqué cette extension. Il appelle à la création d’un « titre alimentaire » spécifique, arguant que la dérogation actuelle détourne les tickets-restaurants de leur objectif initial et favorise la grande distribution au détriment des restaurants et des petits commerces.

Le débat se poursuit donc, à la fois dans l’hémicycle et dans l’opinion publique, sur l’équilibre à trouver entre soutien économique aux salariés et préservation de l’esprit originel des tickets-restaurants.

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Faits Divers

Sète : La permanence du député RN, Aurélien Lopez-Liguori, vandalisée cette nuit

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Sète : La permanence du député RN, Aurélien Lopez-Liguori, vandalisée cette nuit
©Aurélien Lopez-Liguori

La permanence du député RN de l’Hérault, Aurélien Lopez Liguori, a été vandalisé avec des graffitis et des messages politiques. Une plainte a été déposée par le député à la suite de cet incident.

Dans la nuit du 20 au 21 novembre 2023, la permanence parlementaire du député Aurélien Lopez-Liguori, située à Sète, a été la cible d’actes de vandalisme caractérisés. Des slogans politiques menaçants et des symboles associés que le député associe à l’extrême-gauche ont été peints sur les murs, marquant une escalade inquiétante dans les tensions politiques locales.

Selon Aurélien Lopez-Liguori, le Conseil Municipal Alternatif organisée lundi soir à la salle Tarbouriech par la gauche, aurait contribué à alimenter l’hostilité et l’agitation parmi les factions les plus radicales de la ville.

Dans un communiqué de presse émis tôt ce matin, le député Lopez-Liguori a exprimé sa vive préoccupation face à ce qu’il considère comme un affront direct à la République. « L’intimidation des élus n’a pas sa place en République, et encore moins à Sète », a-t-il déclaré, ajoutant que les actes de vandalisme ne faisaient que dégrader le débat public et la démocratie.

Le député de la 7e circonscription de l’Hérault a également appelé à une réponse ferme de la part de la gauche sétoise, exhortant les leaders politiques locaux à condamner sans équivoque ces actes qu’il qualifie d’anti-républicains. Une plainte a été déposée auprès des autorités compétentes, et une enquête est actuellement en cours pour identifier les auteurs de ces dégradations.

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