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Crime à la crèche : la justice conteste la relaxe dans l’affaire du bébé intoxiqué

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Une ancienne professionnelle de la petite enfance avait été acquittée malgré la mort d’un nourrisson exposé à un produit toxique. Le parquet lyonnais a décidé de se pourvoir en cassation.

L’affaire avait profondément marqué les esprits. Une employée d’une structure d’accueil pour enfants située dans la métropole lyonnaise était jugée pour avoir provoqué, involontairement, le décès d’un nourrisson. Les faits remontaient à plusieurs années, lorsqu’un produit déboucheur de canalisations, le Destop, avait été introduit dans le biberon du petit garçon. L’enfant était décédé des suites de cette intoxication.

Lors du procès, la défense avait plaidé l’absence d’intention criminelle, soulignant que l’accusée n’aurait jamais voulu nuire à l’enfant. Après délibération, la cour d’assises avait prononcé un verdict d’acquittement, estimant que les éléments à charge ne permettaient pas d’établir une responsabilité pénale. Une décision qui avait suscité l’incompréhension de la famille et des proches de la victime.

Face à cette relaxe, le ministère public a finalement choisi de faire appel. Les magistrats estiment que des erreurs juridiques pourraient avoir entaché le jugement initial. Cette démarche ouvre la voie à un nouvel examen du dossier par une juridiction supérieure. L’issue de cette procédure déterminera si le cas doit être rejugé ou si l’acquittement sera définitivement confirmé.

L’affaire continue de soulever des questions sur les protocoles de sécurité dans les établissements accueillant des jeunes enfants, ainsi que sur les mécanismes judiciaires encadrant les décès involontaires. Les associations de protection de l’enfance suivent de près les développements de cette procédure, qui pourrait influencer les futures pratiques du secteur.

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