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Covid en France : nouveau coup d’accélérateur sur la vaccination lundi

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A la veille d’un nouveau coup d’accélérateur sur la vaccination contre le Covid-19, ouverte lundi à tous les plus de 50 ans, la prudence reste de mise sur le front de l’épidémie en raison d’une méfiance persistante vis-à-vis de l’AstraZeneca et d’une situation sanitaire toujours « préoccupante ».

Dès lundi, tous les Français âgés de 50 ans et plus pourront se faire vacciner sans condition, cinq jours plus tôt qu’initialement prévu.

A partir de mercredi, les injections seront en outre accessibles aux plus de 18 ans lorsqu’un créneau sera disponible la veille pour le lendemain sur les plateformes de prises de rendez-vous comme Doctolib, afin de ne gâcher aucune dose.

Mais la campagne fait face à plusieurs écueils, notamment la défiance persistante à l’égard du vaccin AstraZeneca, dont seulement 75% des doses reçues ont été injectées selon des chiffres arrêtés dimanche dernier.

Soucieux d’amplifier la cadence, le Premier ministre Jean Castex a rappelé samedi l’absence de « danger » lié au vaccin anglo-suédois pour les plus de 55 ans auxquels il est réservé.

Vingt millions

« Les autorités sont toutes unanimes, en France comme ailleurs », a-t-il souligné, appelant la population à se faire « vacciner avec tous les vaccins, en particulier avec l’AstraZeneca ».

Au total, l’AstraZeneca a entraîné « 30 cas, dont 9 décès » de thromboses rares en France, sur plus de 3.855.000 doses administrées au 29 avril, selon l’Agence française du médicament (ANSM).

Sur France Inter, le commissaire européen chargé du marché intérieur Thierry Breton a révélé que l’Union européenne n’avait pas renouvelé pour l’instant son contrat de fourniture de vaccins Covid-19 avec ce fabricant pour après le mois de juin, laissant planer le doute sur ce qui sera décidé à l’avenir.

« Il faut continuer de le faire (vacciner avec AstraZeneca, NDLR) parce qu’il nous aidera à la sortie de crise. Mais pour répondre aux variants on voit que d’autres vaccins sont aujourd’hui plus efficaces. Cela signe un pragmatisme européen et je m’en félicite », a réagi Emmanuel Macron à Strasbourg.

Si l’objectif fixé par le gouvernement de 30 millions de Français vaccinés mi-juin reste incertain, la barre des 20 millions de personnes ayant reçu au moins une injection mi-mai (contre plus de 17,8 millions actuellement) devrait être atteinte « le 17 mai », estime le patron de Doctolib, Stanislas Niox-Chateau.

Selon lui, « on vaccine désormais à flux tendu » mais « le facteur limitant reste le nombre de doses ». Autre frein, la vaccination « deux à trois fois » moindre « les week-ends et les jours fériés », une tendance à combattre à l’approche de plusieurs ponts (Ascension, Pentecôte), a-t-il insisté, appelant aussi à se « reposer davantage » sur les médecins libéraux et les pharmaciens.

La campagne vaccinale pourrait en outre pâtir des vacances estivales, en raison d’un manque de soignants ou du délai de six à douze semaines prévu entre deux injections selon les vaccins.

D’ici aux grandes vacances, le gouvernement entend poursuivre la levée progressive des restrictions sanitaires, avec notamment, le 19 mai, la réouverture des magasins non essentiels, des lieux culturels et des terrasses.

Rebond cet été ?

Il soumettra lundi aux députés son projet de sortie de crise sanitaire, dont certaines dispositions, comme le pass sanitaire, font grincer des dents parmi les parlementaires.

Mais le contexte reste tendu, malgré la lente décrue du nombre de patients hospitalisés, notamment dans les services de réanimation (4.971 samedi, contre plus de 6.000 le 26 avril), et la baisse du rythme des décès, tombé à 116 samedi.

La baisse des admissions dans les hôpitaux sur les dernières 24 heures est nette: 527 malades, contre 844 samedi et 1.140 vendredi. Le taux de positivité continue de décroître à 5,8% contre 6,2% la veille.

Onze membres d’équipage d’un navire faisant route entre l’Inde et le Brésil au large de La Réunion ont été testés positifs à ce variant et quatre d’entre eux sont hospitalisés sur l’île.

Une vingtaine de médecins et chercheurs déplorent dans une tribune un déconfinement progressif « davantage guidé par des desseins politiques que par un objectif sanitaire », dénonçant les « critères flous » associés à un éventuel retour/maintien des restrictions.

« D’après l’Institut Pasteur, seul un scénario optimiste permettrait d’éviter un rebond épidémique durant l’été », soulignent-ils, rappelant la situation toujours « préoccupante » évoquée le 21 avril par le conseil scientifique.

Et tandis qu’ailleurs dans le monde la pandémie s’aggrave, la France vient d’étendre à sept pays supplémentaires (Turquie, Bangladesh, Sri Lanka, Pakistan, Népal, Emirats arabes unis, Qatar) la quarantaine obligatoire à l’arrivée sur le territoire, déjà en vigueur notamment pour l’Inde et le Brésil.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.

Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.

Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.

Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.

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